Le billet de L’Axurit d’en pampis…
Ce matin, quelle ne fut pas ma surprise en feuilletant le quotidien L’Indépendant… Là, soudain, en page 2, mon sang ne fait qu’un tour en découvrant le titre de cet article ! « Pour avoir chanté tout l’été Prince est renvoyé en justice » Là, ça se passe ici en Pays Catalan ! A Arles sur Tech…
Conflit espace agricole / espace urbanisé
Arles/Tech, depuis toujours, un paisible jardin potager a fait carrière sur ce territoire agricole… Danielle Prudhomme y cultive ses légumes et y élève quelques poules et un coq. Hélas, ce qui devait advenir advint ! Un conflit mettant en présence la proximité d’activités vivrières ancestrales et l’urbanisation exponentielle de constructions pavillonnaires.
Prince, coq assigné en justice par un pioc
Pour les cocoricos matinaux de son coq Prince, Danielle Prudhomme est assignée en justice par son voisin. Quin pioc ! (Dont le nom n’est pas divulgué!) le 4 Octobre à l’audience de 13h30 du TGI de Perpignan ! Si le Maire a tenté de concilier les deux parties en vain, Danielle, quant à elle, évoque le soutien de toute la population du village et même d’ailleur, sauf semble-t-il, celui du Maire. « Un ami du plaignant » Lache Danielle Prudhomme
Audience du 4 Octobre à 13h30 au TGI

Jusqu’à ce jour, j’imaginais les tribunaux submergés de dossiers, d’affaires… au point que même les comparutions de dealers, escrocs, délinquants à col blanc et autres malfrats étaient reportées aux calendes grecques…

Je suis surpris que les nuisances sonores en continu du trafic automobile rurales ou urbaines, que le boucan diurne et nocturne assourdissant des motos, des camions ; que les manifestations bruyantes de noctambules avinés à proximité… ne provoquent la moindre plainte ou manifestation de la part des citoyens.
Je m’étonne qu’à ce jour, Prince le coq, n’ait pas été embarqué sans ménagement pour une garde à vue tant il semble représenter un grave danger pour la survivance de la connerie humaine !
Oyez, oyez la triste histoire
Du Coq Prince d’Arles sur Tech
(Prince, car son père de mémoire
Etait roy du Haut Vallespir, pas métèque !)
Vaillant, joyeux, ce fameux coq
De Belmaig à Bonabosc
Enchante cent mil catalans
Bon an mal an
Deux mille touristes l’affectionnent
Et marchent ici au pas… du coq
Quand la montagne ils sillonnent
N’est ce pas loufoque ?
Prince rosse les chats et les simiots,
Tout en chantant avec brio,
Garde la frontière de l’Espagne
Brave Coq de montagne
Prince vivait comme coq en pâte
Non vraiment, en rien ne le flatte,
Bon père de famille, grattant dur
Comme le souhaite Dame Nature
S’en fut un voisin si mauvais
Qu’il osa au Juge le trainer
« Ribaud, volatile infect,
Sentant mauvais, puant du bec,
Brut com una xinxa
Multipliant les conquêtes,
Il finira dans mon assiette
J’organiserai ses obsèques ! »,
Dit il au juge médusé,
remontant ses lunettes au nez
Pour mieux voir le forcené
Qui devant lui s’agitait.
« Mon sommeil, il a troublé
Et ma sieste d’après dîner
Mon roupillon de 17 heures
Fer un cluc d’ull, quel bonheur !
Je suis abonné aux boules Quies »
Le juge acquiesce
Soupire, et puis hoche la tête
Dans un verre d’eau, quelle tempête !
« Quoi, pour un coq, faire tant de bruit
Quand les voitures et les motos,
Les chiens, les tondeuses et les scies
Percent à tous la tête sans mercy ?
Allons, Monsieur, à la campagne
Ferez vous tuer les oiseaux ?
Abattre les vaches avec hargne
Assassiner jusqu’aux chevaux ?
Passerez vous du coq à l’âne ?
Demanderez vous donc les oreilles
De cette cavale catalane
Qui chante même durant son sommeil ?
Et les canards, et les moutons ,
(Coq Ovin me dira-t-on)
Les chèvres, les ours et les dindons ?
Les simiots, et autres dragons
Fi, monsieur, allons, allons !
Sachez monsieur, qu’au cimetière
Seuls les morts s’en vont sans bruit
Bien trop tôt ce silence nous nuit
Bien plus qu’un coq par trop fier.
Allons, monsieur, cessez vos cris
On vous entends jusqu’à la lune
Les rires aussi
Le coq Maurice a pu chanter
Le coq Prince ira danser !
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Votre article est une honte! Ne se référant qu’exclusivement à celui de l’Indépendant du 4 septembre signé Corine Sabouraud, il n’est que contre-vérités, informations fausses et commentaires tendancieux. Si vous aviez un tant soit peu fait votre propre enquête, vous auriez vu facilement que l’interprétation qu’il fallait faire de l’affaire du coq est exactement l’inverse de ce que vous racontez. Avant d’écrire » la proximité d’activités vivrières ancestrales et l’urbanisation exponentielle de constructions pavillonnaires » (sic), vous auriez du savoir que: Une personne d’origine parisienne habitant depuis peu à Arles sur Tech à 1km du poulailler dont elle dispose ( et donc n’est pas « voisine »), vient imposer la présence d’ un coq à 10m sous les fenêtres de quelques braves riverains. Certains d’entre eux sont malades, d’autres travaillent la nuit et cherchent le repos réparateur du petit matin. Dans l’ensemble ils sont vieux et résident ici, en centre ville, depuis plus de trente ans, et ils n’ont jamais vu un pareil volatile dans la proximité de mémoire locale. La « parisienne » a d’ailleurs implanté son prince charmant avec l’intention préméditée de nuire puisque, suite à un différent de stationnement abusif de son véhicule et à l’altercation qui s’en est suivie, elle a clairement annoncé aux riverains, je cite: » Puisque vous êtes trop cons, je laisse mon coq pour vous faire chier ». Comme les nuisances se sont manifestées ensuite même au delà de ses espérances: plus de 40 décibels à l’aube, odeurs pestilentielles, moustiques, rats etc… le but a été largement atteint. Comme on sait aussi que la parisienne a une image locale totalement inverse de ce que vous insinuez avec « soutien de toute la population du village et même d’ailleur » ( votre citation sic) et que les sobriquets avec lesquels on l’affuble ne pourraient être cités ici tant ils sont désobligeants, on peut commencer à comprendre le « cas » de la personne. Pour comprendre donc, je vous informe que celle-ci se défend en faisant état de sa santé: elle informe qu’elle est « suivie pour un syndrome dépressif » . Tout le problème est donc là: circonstance atténuante ou circonstance aggravante? Quant au « pioc » il vous envoie ses sentiments outrés. Car dans le fond, c’est vous, le dindon de la farce! C’est vous le pioc! Et votre article qui a fait lui aussi des dégâts en faisant du suivisme de celui de l’Indep., est un exemple de ce qui peut » représenter un grave danger pour la survivance de la connerie humaine ! » ( votre propre citation (sic) ).
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Robert Bosch comme c’est dommage que vous n’ayez hélas pas répondu avec autant de véhémence à l’article de L’Indépendant de Corinne Sabouraud ! Je viens juste de découvrir votre excellente prose… Et j’avoue ma foi que vous avez une magnifique plume…. Pour autant, voyez, Monsieur Robert Bosch vous me donnez une leçon celle de rédiger mes articles avec la thèse, l’antithèse et ma synthèse ! Comme je respecte les personnes à votre différence, je ne vous insulte pas, je fais paraître votre réaction ! Pouvez-vous m’expliquer comment le tribunal s’est prononcé en faveur du coq ?
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