« El cant dels ocells », hymne à la fraternité universelle

El cant dels ocells, une émouvante interprétation à capella ; une extraordinaire voix envoûtante… Marina Rossell réveille, dans notre for intérieur, des émotions ensevelies, assoupies, occultées. Ecoutez !

Son thème ? « Tous les oiseaux de la création célèbrent la naissance du Christ… » La beauté et la puissance d’incantation, cette oeuvre admirable est universelle et intemporelle. Toute sa vie, en conclusion de ses concerts, le violoncelliste Pau Casals l’a interprétée sur toutes les plus grandes scènes du Monde, faisant de cette mélodie de la terre natale un hymne à la fraternité universelle.

 

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Catalan Français

El cant dels ocells

Cançó de nadal

Al veure despuntar
el major lluminar
en la nit més ditxosa,
els ocellets cantant,
a festejar-lo van
amb sa veu melindrosa.

L’àguila imperial
se’n vola cel adalt,
cantant amb melodia,
dient: Jesús és nat,
per treure’ns de pecat
i dar-nos alegria.

Repon-li lo pardal:
Avui, nit de Nadal,
és nit de gran contento!
El verdum i el lluer
diuen cantant, també :
« Oh, quina alegria sento!

Cantava el passerell :
Oh, que hermós i que bell
és l’infant de Maria!
I li respon el tord :
Vençuda n’és la mort,
ja naix la vida mia !

Refila el rossinyol :
És més bonic que el sol
més brillant que una estrella!
La cotxa i el bitxac
festegen al manyac
i a sa Mare donzella.

Cantava el reietó
per glòria del Senyor,
inflant amb biçarria;
el canari segueix:
llur música pareix
del Cel gran melodia.

Ja n’entra el cotoliu
dient: Ocells veniu
a festejar l’aurora!
I lo merlot, xiulant,
anava festejant
a la més gran Senyora.

L’estiverola diu:
No és hivern ni estiu
sinó que és primavera;
puix que és nada una flor
que pertot dóna olor
I omple la terra entera.

Cantava el francolí:
Ocells qui vol venir
avui a trenc de dia
a veure el gran Senyor
amb sa gran resplendor
a dins d’una establia?

Ve cantant el puput:
Eixa nit ha vingut
el Rei de més grandesa!
La tórtora i el colom
admiren a tothom
cantant sense tristesa.

Picots i borroners
volen entre els fruiters
cantant llurs alegries;
la guatlla i el cucut
de molt lluny han vingut
per contemplar el Messies.

Cantava la perdiu
Me’n vaig a fer lo niu
dins d’aquella establia,
per a veure l’Infant
com està tremolant
en braços de Maria.

La garsa, griva o gaig
diuen: Ara ve el maig!
Respon la cadernera:
Tot arbre reverdeix,
tota branca floreix
com si fos primavera.

Xiuxiueja el pinsà:
Glòria avui i demà;
sento gran alegria
de veure el diamant
tan hermós i brillant
als braços de Maria.

El xot i el mussol
al veure eixir el sol
confosos se retiren.
El gamarús i el duc
diuen: Mirar no puc;
tals resplendors m’admiren!

Le chant des oiseaux

Chant de Noël

En voyant se lever
La plus grande lumière
Dans la plus douce des nuits
Les oiseaux chantent
Ils vont le fêter
avec leur voix délicate.

L’aigle impérial
S’envole haut dans le ciel
Chante mélodieusement
En disant « Jésus est né
Pour nous libérer du péché
et nous donner la joie ».

Le moineau lui répond:
« Aujourd’hui, nuit de Noël,
est une nuit de grand bonheur ».
Le verdier et le tarin
disent en chantant aussi :
« Quelle joie je sens ».

La linotte chante :
«O h, qu’est-ce qu’il est joli
l’enfant de Marie ! »
Et la grive lui répond :
« La mort est vaincue,
Maintenant commence ma vie ».

Le rossignol poursuit :
« Il est plus joli que le soleil
plus brillant qu’une étoile ! »
Le rougequeue et le tarier
fêtent l’enfant
et sa Mère vierge.

Le roitelet chante
Pour la gloire du Seigneur,
Gonflant avec fantaisie.
Le canari continue :
« Leur musique semble
Une grande mélodie céleste ».

Maintenant entre l’alouette
En disant : « oiseaux, venez
fêter l’aurore ! »
Et le merle, en sifflant
allait fêter
la plus grande dame

La mésange dit :
«Ce n’est ni l’hiver, ni l’été
mais c’est le printemps :
puisqu’une fleur est née
qui embaume partout
et emplit la terre entière».

Le francolin noir chantait:
« Oiseaux, qui veut venir
aujourd’hui au lever du jour
pour voir le grand Seigneur
et sa grande splendeur
dans une étable?»

La huppe vient en chantant :
« Cette nuit est venu
le Roi le plus grand
La tourterelle et la colombe
éblouissent tout le monde
en chantant sans tristesse. »

Les pics verts et les bouvreuils
volent dans les vergers
en chantant leur joie
la caille et le coucou
sont venus de très loin
pour contempler le Messie.

La perdrix chantait :
« Je m’en vais faire le nid
dans cette étable
pour voir l’Enfant
comme il tremble
dans les bras de Marie.»

La pie, la grive et le geai
disent : Maintenant arrive Mai !
Le chardonneret répond :
« Tous les arbres reverdissent
toutes les branches fleurissent
comme si nous étions au printemps ».

Le pinson sifflote :
« Gloire aujourd’hui et demain
Je sens une grande joie
de voir le diamant
si joli et brillant
dans les bras de Marie ».

Le hibou et la chouette
en voyant se lever le soleil
confus se retirent
la hulotte et le grand-duc
disent « je ne peux pas regarder;
de telles splendeurs m’éblouissent ».

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