
L’un des tout derniers chalutiers de la Côte Catalane le José Maria Gabriel met les voiles ! « Nous sommes tristes de vous annoncer que nous arrêtons l’activité de pêche définitivement. Nous vous remercions de votre soutien et gentillesse. Après 43 ans de métier, une page se tourne. »
Retrospectives !
Un vrai bonheur ! Quel extraordinaire spectacle ! L’entrée d’un chalutier escorté des clameurs de mouettes, l’accostage, le débarquement du poisson, le travail noble des pêcheurs… Cette attraction ne laisse personne indifférent. Là, en fonction de la saison et selon la météo, dés 16h sur les quais, chacun peut venir acheter son poisson extra frais ! Rencontre !

Ici, à Port-Vendres, le nombre de bateaux de pêche s’est réduit comme peau de chagrin. La plaisance s’est substituée à la pêche ! Seul rescapé de la trentaine de lamparos et de chalutiers que comptait Port-Vendres des années 70/80…. le José-Maria Gabriel, long de 25 mètres, pénètre dans le port, altier et fier. Gabriel Diaz, en est le patron. Ce marin pêcheur chevronné dirige la manœuvre d’accostage. Sitôt, le navire amarré, l’équipage s’active.

Sous le regards curieux des badauds, les caisses de poissons sont déchargées sur le quai par bâbord. Maquereaux, capelans, baudroies, soles, merlus, daurades, calmars, poulpes, rougets… Une partie de cette pêche est chargée illico dans un camion frigorifique destinée à la criée de Port La Nouvelle. Précisons qu’en Juin 2010, dans la froideurs de l’indifférence complice générale, la halle à marée (la criée) a fermé et Port Vendres a perdu sa qualification de Port de Pèche.



Seul, le droit de vendre «à la pierre du quai» ou « à cul de bateau », subsiste ! Un droit et une instaurée par ordonnance de Colbert en 1652. Ce droit confère l’autorisation aux artisans pêcheurs de vendre directement à quai le fruit de leur pêche du jour.





Le reste, les plus petites quantités, sont vendues sur le quai dans la baraque dédiée où s’agglutinent les habitués. Une fraîcheur que confère la vente directe à des prix plus que raisonnables ! Manger du poisson local c’est soutenir nos pêcheurs…




Reportage 100% Pais Català
