Les « jours de la vieille » (els dies de la vella)

Els dies de la vella ? Ara I Sem (Les jours de la vieille ? Nous y sommes) Je vais vous conter cette très ancienne légende populaire catalane  : Les jours de la vieille. « La connaissez-vous ? Non ? Eh bien la voici ! Installez-vous bien confortablement a la vora del foc (prés du feu de cheminée), là, oui… Plus prés… Je vais vous la raconter » (chuchotements)…

Il était une fois, en Pays Catalan, au cœur des Aspres sauvageonnes, la Laurette, une vieille bergère catalane, qui depuis la nuit du temps, gardait son troupeau du côté de Castelnou…. Chaque année à pareille époque, la Laurette comptait de nombreuses bêtes mortes de froid. Une année, peut-être plus clémente, elle avait réussi à préserver du froid tout son bétail. Aussi, en cette fin de Mars, la Laurette était heureuse que l’Hiver soit enfin terminé ! Un beau soleil hardi lui prodiguait un excès d’enthousiasme… Soudain, allez savoir pourquoi, elle se mit à injurier le mois de Mars… A haute voix goguenarde, elle l’harangua en Catalan, bien sûr : « Mars, marcell, no has tingut la pell de cap vaca ni de vedeil ni ovella, ni porcell ni cabra ni cabrit, mal haja, are qu’est partit. » (Mars, marcell, tu n’as pas eu la peau d’aucune vache ni veau, ni mouton ni cochon ni chèvre ni chevreau. Maudit sois tu maintenant que tu es parti) » Seulement Mars entendit ses propos, vexé et courroucé il s’empressa de demander au mois d’Avril de lui prêter ses 3 premiers jours : « Abril gentil, deixa m’en un, deixa m’en dos, deixa m’en tres i un qu’en tinc feran cuatre, i totas la oveillas de la vella vull pernabatre. » ( Gentil avril, prête-moi un jour, prête-moi deux jours, prête-moi trois jours et celui qui me reste feront quatre pour que je puisse abattre toutes les brebis).« 

Ainsi fut fait : Avril cédant aux suppliques de Mars lui prêta ses trois premiers jours. La Tramontane se leva en rafales glaciales puis en tempêtes violentes, conjuguées à la grêle, au froid, à la neige… Un temps épouvantable ! Tous les agnelets de la vieille bergère périrent, sauf un caché sous les jupons de la vieille !

Certes, depuis ces temps anciens la rancœur de Mars parfois est apaisée… Cependant, ces jours-ci, où que vous soyez en Pays Catalan, quand s’époumonera la Tramontane, prêtez une oreille attentive et vous percevrez, sans doute, la vieille Laurette geindre et pleurer son troupeau.

N’oubliez jamais la légende des jours de la vieille du 31 mars au 3 avril soyez attentif aux messages de Dame Nature !

Jadis, à proximité des églises, comme à l’église Saint Marie à Serralongue, étaient érigés de petits édifices carrés à quatre arcades ouvertes aux quatre vents, chacune surmontée d’une statuette d’un évangéliste. Les ConjuradorsPer conjurar el dolent tems (pour conjurer le mauvais temps) demander la clémence des cieux lors de ces jours de la vieille, des cataclysmes climatiques et plus commodément contre le mauvais sort… Les fidèles cheminaient en processions suivant le curé jusqu’au Conjurador?

https://museedupatrimoine.fr/musee-medieval-de-serralongue-pyrenees-orientales/34266.html

Adrienne Cazeilles, la senyora natura dels Aspres

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Figure emblématique du Pays Catalan, elle fut à la défense de la nature, de la ruralité, ce que Jordi Barre fut à la chanson catalane. Adrienne Cazeilles, femme de caractère, Pasionaria des Aspres, égérie de la mémoire, de la conscience de la ruralité, de la culture catalane, au gré de ses combats pour l’écologie, pour la vie, Aqui, nous l’appelions affectueusement, Adrienne. Adrienne Cazeilles ! Aujourd’hui, disparu dans le froid silence d’un quasi anonymat, une poignée d’Amis fidèles autour de Jean-Louis MAYNERIS, Roger MAJORAL, Pierre MACH…. ont décidé de lui consacrer un petit mémorial prés du parvis de l’église Sainte-Marie du Mercadal à Castelnou… Rétrospectives ! 

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Adrienne Cazeilles (Photo Jean-Luc Modat – Auteur )

Femme de caractère, Pasionaria des Aspres, égérie de la mémoire et de la culture catalane, au gré de ses combats d’avant-garde pour l’écologie, pour la vie, elle n’a jamais cessé de dénoncer la gabegie des ressources naturelles de la Planète. Depuis les grands incendies de 1976 qui ont ravagé le massif des Aspres, elle s’est toujours évertuée d’alerter l’opinion publique sur les véritables origines des incendies qui ravagent la forêt méditerranéenne. Tous, ici, l’appellent affectueusement, Adrienne. Adrienne Cazeilles !

Cette ancienne institutrice, fut une active herboriste invétérée. Parce qu’elle a arpenté des décennies ses chères Aspres, du côté de Camélas, aucune plante n’avait de secret pour elle. Sacré personnage ! Aussi, voilà bien longtemps, quand un soir elle animait une causerie sur les calendrines plus de 50 personnes se pressaient pour l’écouter religieusement ! Adrienne rappelait l’obsession de l’Homme à craindre les foudres du ciel. « Jadis déjà, nos ancêtres prononçaient des incantations à Dame Nature, imploraient Jupiter pour sa clémence, priaient les Saints pour conjurer les phénomènes météorologiques. » Puis, Adrienne relata son vécu d’enfance à Camélas où els pagesos (les paysans) observaient les saisons, notaient les données pour prévoir le temps à venir.

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Adrienne Cazeilles (Photo Jean-Luc Modat – Auteur )

Mais au fait, Adrienne, c’est quoi les calendrines ?

«Nées de ces observation de nuages, du vent et du ciel entre le 13 Décembre et l’Epiphanie le 6 Janvier, à l’exclusion de Noël. Il suffit donc de noter le temps pendant 24 jours et vous aurez le temps des douze mois de l’année à venir. Chaque jour représente une quinzaine de mois… Cette période préfigure les grandes tendances du temps à venir « Expliquait toute pédagogue, la Senyora Adrienne. Pertinente, elle alertait alors sur d’importants changements climatiques à venir provoqués par les activités humaines. Elle pointait la sécheresse persistante dont les effets pourraient à terme provoquer ici et là de graves perturbations environnementales, sociales voire économiques. Pour l’instant, ici, qui s’en émeut outre mesure ?

Adrienne Cazeilles (Photo La Gazette Catalane)
Adrienne Cazeilles (Photo Jean-Luc Modat – Auteur )

«On puise allègrement par forages dans les nappes profondes du pliocène pour les loisirs, les piscines, l’agriculture, une eau précieuse datée de milliers d’années. Quel héritage à nos enfants ?» S’insurgeait-t-elle. Puis Adrienne dénonçait la multiplication exponentielle des friches, l’urbanisation anarchique, qui empêchent toute alimentation en eau des nappes superficielles et annoncent de phénoménales inondations… Elle était comme cela Adrienne Cazeilles, debout, lucide et toujours passionnée ! A mal temps, bona cara  ! Aujourd’hui, disparu dans un quasi anonymat une poignée d’Amis fidèles autour de Jean-Louis MAYNERIS, Roger MAJORAL, Pierre MACH…. ont décidé de lui consacrer un petit mémorial prés du parvis de l’église Sainte-Marie du Mercadal à Castelnou… 

Adrienne Cazeilles (Photo La Gazette Catalane)
Adrienne Cazeilles (Photo Jean-Luc Modat – Auteur )

AUTREMENT- L’Epicerie coopérative et participative !

Changer notre vie au quotidien est possible ! Je lance en débat, ce projet qui est un projet en cohérence avec mon engagement, notre engagement à la sauvegarde de la ruralité, au renforcement du lien social et à la cohésion sociale, à la préservation de notre identité culturelle catalane d’un notre mode de vie Autrement ! Qui serait intéressé par ce projet innovant d’une création d’épicerie coopérative et participative ?

Créer une association

Avant de lancer ce projet il est nécessaire de lui adjoindre un cadre légal par la création d’une association. Elle aurait pour objectif de promouvoir la ruralité du Pays Catalan et les activité économiques, artisanales et agricoles qui s’y rattachent. Bien évidemment en lien étroit avec les associations de producteurs locaux : Les productions de fruits et légumes de l’agriculture locale, les productions issus des éleveurs du Pays. La philosophie du projet : Préservation de l’environnement naturel et humain ; favoriser le mode de vie zéro déchet sans emballages et de promouvoir une alimentation saine, biologique ou pas mais accessible à tous en lien avec l’économie locale et circulaire. 

L’épicerie ?

Elle sera gérée et gouvernée par ses membres, pour ses membres, les coopérateurs.  Où seront aussi organisés des ateliers, des animations, des conférences parce que lieu de vie, de transmission et d’échanges pour renforcer le lien social, la cohésion sociale, les échanges intergénérationnels. C’est pourquoi l’association a besoin de VOUS pour l’aider dans son élaboration (recherche d’un local, de fournisseurs, de financements, communication…) et ainsi permettre l’ouverture de cette épicerie, lieu aussi d’échanges, de partages, de conférences, d’ateliers cuisine… 

Vous êtes intéressé par ce projet ? Vous désirez le soutenir ?

Adhérez et/ou participez à sa réalisation! N’hésitez pas à prendre contact ou rendez-vous à l’une de nos réunions d’informations !

Pour les inscriptions ou toutes autres informations

Contact : Jean-Luc Modat Par mail : jeanluc.modat@bbox.fr
Par telephone : 07 77 28 64 13

Boles de picolat

Par Jean-Luc Modat

Ici en Roussillon, s’il est un plat rustique emblématique de notre gastronomie populaire catalane, c’est bien les Boles de picolat ! Aux quatre coins du Roussillon on retrouve autant d’inspirations de recettes que de villages, voire de familles. Chaque génération perpétue ses recettes familiales déclinées en autant d’expressions profondes de nos terroirs… Là, je vous offre l’une de mes recettes familiales… Ce savoureux plat égayera vos tablées de réunions familiales o bé una rapaxada de germanor amb Amics… (ou bien des agapes de fraternité entre Amis.)

La gastronomie catalane reflet d’identité

Préparation 35 mn Cuisson 15 mn poêle – 45 mn cocotte

Ingrédients pour les boles de picolat

  • 400 g de hachis de bœuf
  • 200 g de hachis de porc ou de chair à saucisse
  • 3 gousses d’ail
  • 5 Cuillères à soupe de farine
  • 5 brins de persil plat
  • Sel, poivre
  • 1 oeuf entier + 1 jaune

Préparation 35 mn Cuisson 15 mn poêle – 45 mn cocotte

Préparation 15 boles pour 5/6 personnes

  • Hacher persil et ail
  • Dans un saladier assembler les hachis, 1 œuf entier + 1 jaune, persil, ail. Assaisonner
  • Humidifier vos mains sous l’eau chaude
  • Façonner de petites boulettes bien rondes de la grosseur d’un gros œuf. (Ø 4cm)
  • Étendre de la farine sur votre plan de travail, y rouler rapidement les boles
  • Retirer le surplus de farine. Réserver au frigo pour les raffermir

Ingrédients pour le Sofregit (la sauce)

  • 3 càs de pulpe de tomate
  • 2 Tranches de poitrine poivrée découpées en lardons
  • 1 noix de sagí (panne de porc rance)
  • 1 verre de rancio
  • 1 boite d’olives vertes
  • 2 càs d’huile d’olive
  • 1 noix de saindoux
  • 1 bel oignon haché
  • 1 càc de piment doux en poudre
  • quelques couennes de jambon sec
  • 1 càc de cannelle en poudre
  • 1 bouquet garni (thym + laurier)
  • Poivre (Ne saler pas !)

Sofregit ( Faire revenir en Catalan)

  • Hacher l’oignon menu
  • Dans une cocotte chauffer 2 càs d’huile d’olive
  • Faire roussir oignon et poitrine découpée en lardon à feux doux
  • Les retirer de la cocote, réserver.

L’ultime étape

  • Enrichir, faire fondre 1 noix de sagí (panne de porc rance) puis déposer, dorer les boles rapidement. Réserver.
  • Verser oignon et lardons faire roussir épandre 1 càs de farine. Mélanger rapidement.
  • Pour éviter que ça ne brûle verser 2 verres d’eau
  • A la reprise de l’ébullition assaisonner poivre, cannelle, piment doux, 3 càs de pulpe de tomate, le bouquets garni.
  • Verser le olives vertes, les boles, les couennes de jambon sec, 1 verre de rancio. Si nécessaire verser encore un peu d’eau.
  • Laisser mijoter à couvert à feu très doux 45 min à 1 h.
  • C’est bien meilleur réchauffé le lendemain !

La tradition veut que l’on serve les boles de picolat avec des mongetes  (haricots blancs secs )

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En France Métropolitaine

Cuisiner, c’est Aimer offrir du plaisir !

Saupiquet de haricots à la catalane

Salpiquet de mongetes

Par Jean-Luc Modat

(Recettes de cuisine populaires et traditions catalanes)

J’ai, accrochées en boutonnière, mon Roussillon, les Aspres, Thuir, berceaux de longues lignées familiales… Ces Aspres sauvageonnes que j’affectionne tant parce qu’indomptables, parce qu’étonnantes, parce que singulières et originales…. Qui dés le Printemps, se parent d’extraordinaires couleurs, exhalent les parfums délicats de ses garrigues épineuses… Qui vous emplissent de volupté, de bonheur ! Là, à ces mots, mes pensées se dirigent vers une femme de caractère, Pasionaria des Aspres, égérie de la mémoire et de la culture catalane, au gré de ses combats en faveur de la ruralité, de la mémoire catalane, de nos racines ! Adrienne Cazeilles qui de sa voix chaleureuse se plaisait à prononcer mon prénom « Jean-Luc« … Elle m’appréciait autant que je l’aimait, comme nombreux, nous sommes à l’avoir aimée, à la regretter aujourd’hui ! Son souvenir porte en lui les raisons de nous éveiller à nos racines ! Je lui dédie cette magnifique recepta de Salpiquet de mongetes amb empremtes dels Aspres, de Cameles i Politg ! (1) Simple, généreuse, parfumée, authentique à l’image de sa vie, de ses engagements que je revendique, ici, de poursuivre humblement !

(1) Recette de saupiquet de haricots aux empreintes des Aspres, de Camélas et Politg

Adrienne CAZEILLES

Camélas

Notre gastronomie est le reflet de notre identité

Pour 2 personnes Préparation 20 min Cuisson 2 h 30

Ingrédients

  • 150 g Haricots secs
  • 1 noix de sagi
  • 1 oignon
  • 8 gousses d’ail
  • 1 tranche de poitrine sèche poivrée
  • 1 ventrèche fraîche
  • 3 càs de pulpe de tomate
  • Branques de julivert (brins de persil)
  • Huile d’olive
  • Thym, laurier
  • 1 boudin catalan artisanal

Préparations

  • Mettre les haricots à tremper la veille
  • Le lendemain, les égoutter. Les verser dans un faitout ou un « tupi ». Les enrichir de thym, laurier, de 4 gousses d’ail écrasées. Couvrir d’eau froide puis cuire à petit feu environ 1h15 environ. Jeter l’eau. Egoutter, réserver les haricots.
  • Découper la ventrèche et la poitrine sèche en lardons. Hacher oignon, persil. Dénuder le boudin le découper en petits morceaux.
  • Chauffer du sagi et 1 càs d’huile d’olive dans un faitout. Y faire dorer 5 min à feu vif les lardons de ventrèche fraîche de poitrine séchée, ajouter l’oignon haché, puis les morceaux de boudin. Poursuivre 5 min à feu moyen. Surveiller que ça ne brûle pas.
  • Verser les haricots cuits, 3 càs de pulpe de tomate, 4 gousses d’ail en chemise écrasées, le persil haché. Couvrir d’eau froide jusqu’à affleurer les haricots laisser mijoter 1 h 15.
  • Servir chaud : C’est prêt ! Toutes les saveurs de nos maquis catalans se révèlent en bouche !

A taula i bon profit Amics !

Soutenons nos agriculteurs ! Nos artisans !

Optons pour la proximité des circuits courts !

Thibault Gonzales

3 pl République à Thuir 

Eleveur/Charcutier

Majoral Vidal Fruits & Legumes

  • 5 rue Jules Ferry, 66300 THUIR

Nos Belles saisons

D 612 route de Thuir 66300 Llupia tel 06 30 43 04 85

Fricot paysan sauce blanche

Guisat de pagés salsa blanca

Par Jean-Luc Modat

« Autrefois, notre nourriture était saine. Nos plats avaient du goût. Notre vie était laborieuse, nous n’avions pas grand chose, mais nous vivions heureux !  » C’est ainsi que ma grand-mère Rose relatait la vie d’un passé pas si lointain… Ces mots mâtinés de bon sens, pleins d’à propos font échos aux souvenirs familiers de notre enfance… A ces bons plats aux empreintes paysannes, simples, goûteux, roboratifs i mostós(1) que nos douces grand-mères nous cuisinaient patiemment… Et si cette cuisine populaire faisait un retour fracassant sur nos tables ? Revenait au goût du jour en cohérence avec nos racines, notre proximité ?

(1) pégueux

« Au bout de nos fourchettes, nos racines »

Ingrédients

  • 2 Ventrèches poivrées à couper en lardons
  • 3 belles pommes de terre coupées en 8 quartiers
  • 1 boudin noir catalan
  • quelques brins de persil,
  • 2 càs de farine
  • 1 verre de lait entier
  • 1 Petit pot de crème fraîche

2 personnes Préparation 20 min Cuisson 50 min

Préparation

Faire d’abord revenir dans une sauteuse les ventrèches poivrées salées. Puis verser les pommes de terre épluchées, rincer, coupées en 8 quartiers (selon grosseurs). Saisir 5 min.

Retirer, réserver la ventrèche. Poursuivre 5 min sans dorer la cuisson des pommes de terre. Puis verser les lardons, le persil haché. Mélanger. Enrichir de 2 càs de farine.

Mélanger l’ensemble sans faire roussir. Couvrir d’eau froide. Verser le verre de lait, la crème fraîche. Cuire à feu moyen 35 min. Vérifier la cuisson des pommes de terre.

Passer le boudin entier sous l’eau froide. ça affermi sa peau. Le trancher en rondelles épaisses d’un doigt et l’inviter à rejoindre les pommes de terre dans la sauteuse. Parfaire la cuisson 8 min. Le boudin va teinter la sauce et libérer ses arômes.

Une recette, goûteuse, simple à réaliser, peu onéreuse.

i bon profit Amics !

Je cuisine et transmets

l’héritage culinaire de mes ancêtres

Sauté de fèves primeurs exquises

Saltejat de faves de Primavera

Le Bonheur est aussi dans les plats !

Par Jean-Luc Modat

(Recettes de cuisine populaires et traditions catalanes)

Primavera es aviat (1) ! Le Printemps en Pays Catalan est l’exquise saison des primeurs ! Comment y résister ? Je me dois humblement, de le confesser : J’ai succombé à leurs attraits ! Lors de ma dernière virée chez mes producteurs je suis tombé, nez à nez, en admiration devant des trésors de beaux légumes frais dels nostres pagesos catalans(2) : Petits pois, asperges, radis, artichauts violets et bien évidemment des fèves… engageaient dans une farandole de couleurs ; une sarabande de fraîcheurs; une sardane de senteurs… De retour du marché, l’idée gourmande et subite d’une magnifique assiette de fèves sautées à la poitrine séchée s’est imposée à moi. Et hop ! Aussitôt le tablier noué…et Hop !

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(1) Le Printemps c’est bientôt (2) De nos paysans catalans

Notre gastronomie est le reflet de notre identité

Pour 2 personnes Préparation 15 min Cuisson 50 min

Ingrédients

  • 1 kg de fèves fraîches ( soit 250 g écossées)
  • 2 oignons tendres de Toulouges
  • 3 gousses d’ail
  • 2 càs de basilic haché (Facultatif en saison)
  • ou quatre branques de julivert (4 brins de persil)
  • 3 belles tranches de poitrine séchée salée/poivrée
  • 1/2 verre de vin Rivesaltes ambré ou Rancio
  • Huile d’olive
  • 2 artichauts violets du Pays ou 4 petits

Préparations

  • Porter à ébullition 1 litre d’eau légèrement salée
  • Laver les artichauts, effeuiller en éliminant les premières feuilles dures, étêter aux 3/4 de leur hauteur, Couper en 4, retirer le foin de l’intérieur
  • Peler émincer gousses d’ail et oignons. Découper en petits lardons la poitrine poivrée. Écosser les fèves.
  • Porter à ébullition 2 litres d’eau salée. Après avoir écossé les fèves les plonger dans cette eau bouillante 8 min. Retirer. Si les fèves sont trop grosses, les plonger aussitôt dans de l’eau glacée, c’est plus facile pour retirer leur peau.
  • Chauffer à feu vif de l’huile d’olive dans une sauteuse y faire suer ail et oignon émincés, artichauts, lardons de poitrine, les faire dorer. Une fois dorés verser 1 verre d’eau, couvrir et parfaire à feu très doux à l’étouffée 30 min environ. Surveiller.
  • Déglacer avec soit 1/2 verre de rancio ou de Rivesaltes, de Banyuls, de Maury voire de Byrrh. Puis ajouter les fèves enrichies de persil haché, remuer. Cuire à feu vif 10 min. Servir chaud : C’est prêt ! Une véritable symphonie de saveurs printanières en bouche

A taula i bon profit Amics !

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  • 5 rue Jules Ferry, 66300 THUIR

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