« Visca per la Llibertat » s’expose à Thuir

L’Espace Culturel Lambert Violet dédié aux belles manifestations culturelles à Thuir accueille du 3 au 15 Septembre l’exposition de 155 clichés d’un collectif de photojournalistes «Visca per la Llibertat» présentée par l’association Culturelle des Angelets de la Terra… Parce que VISA Pour l’Image n’a pas trouvé d’intérêt à traiter ce sujet déjà sur-médiatisé aux yeux des organisateurs ..

Le Président Catalan Quim Torra a inauguré cette exposition à la Casa de la Generalitat à Perpinyà. Puis a été présentée en septembre 2018 dans 26 commerces et galeries de Perpignan car le festival de photojournalisme «Visa pour l’image» avait refusé de traiter du processus catalan pacifique, démocratique et civique. Un dénie du « fait catalan » en quelque sorte coutumier de la part d’une « l’intelligentsia » parisienne arrogante !

Ses 155 clichés relatent chronologiquement les faits marquants du processus d’autodétermination du peuple catalan, depuis la première consultation populaire à Arenys de Munt, en 2009. L’association « Angelets de la Terra », qui soutient des projets visant à renforcer les liens entre les catalans du Nord et du Sud, ainsi que le développement de la création artistique en langue catalane, a décidé d’organiser depuis mars 2018 les « Concerts per la Llibertat » en solidarité avec les prisonniers et les exilés politiques catalans.

Ils ont aussi convoqué plusieurs « Cassolades per la Llibertat » unitaires afin de dénoncer la répression judiciaire contre les Catalans du Sud et pour demander la liberté des prisonniers et exilés politiques catalans. L’ensemble de ces actions, parrainées par l’ancien joueur de l’USAP Bernard Goutta et par l’acteur Sergi Lopez, bénéficient du soutien de nombreux élus de Catalogne Nord et des trois derniers présidents de la Generalitat de Catalogne.

Dimanche 15 Septembre à 15 h

Pour la cérémonie de clôture une visite guidée de l’exposition sera proposée suivie de la projection du documentaire « Catalunya : 1-0 » complété d’un débat en présence d’élus avant de lever le pot de la Fraternité et de la Liberté.

Entrée libre tous les jours de 10h à 12h et de 15h à 18h30 – Les dimanches de 15h à 18h30 – Fermé le lundi –

Renseignements 04 68 84 67 87

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Patricia Di Fraja « Seule et bien accompagnée »

La morosité vous menace-t-elle ? Ressentez-vous ce besoin impérieux de rire ? De rire aux éclats ? De rire à vous en faire péter le duodénum ? Jusqu’à pisser dans votre culotte ? Alors, surtout n’hésitez pas une seconde ! Réservez vite avant que ce soit complet (Il y a de fortes chances !) Votre soirée du Samedi 21 Septembre à 21h au théâtre de l’étang à Saint Estève ! Ce soir-là vous assisterez au superbe spectacle musico – humoristique de Patricia Di Fraja Seule et bien accompagnée

Une humoriste déjantée

C’est une artiste éclectique et aboutie, à la fois comédienne, chanteuse, auteure, compositrice qui anime les plus grandes scènes de France et de Nava…. Du Pays Catalan ( plutôt !) depuis plus de vingt ans. Elle s’autorise même les interdits ! Si Patricia s’amuse à relater ses origines, sa famille ou à fustiger ses folies les plus extravagantes, c’est avec l’autodérision la plus déjantée des plus grands humoristes. Quand elle évoque ses inaptitudes à l’usage des langues étrangères ? Qu’à cela ne tienne… Elle en joue sans modération ; en plaisante sans retenues !

Spectacle musical et humoristique de Patricia Di Fraja Patricia
Captation vidéo: Emilie Blanc et Pascal Garcia Réalisation vidéo: Pascal Garcia

Elle chante en faisant l’humour seule et bien accompagnée par deux musiciens ! Contrebasse: Yolande Hernandiz Piano: Benjamin Borne Auteurs: Patricia Di Fraja et Olivier Payré Compositrice: Patricia Di Fraja Arrangements musique: Yolande Hernandiz et Benjamin Borne

Réservation au 06 72 08 39 00

Le Castillet, la légende !

C’est le monument emblématique de Perpignan et des catalans. Cependant, l’avez-vous visité ? En connaissez-vous véritablement l’histoire ? Venez ! Franchissons ensemble sa porte pour une immersion dans l’Histoire à la découverte de mystères…. 

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Longueur 3 m largeur de 15m hauteur de 20 m, épaisseur des murs 3,5m

C’est en août 1368 que l’Infant Don Joan d’Aragon, fils aîné du Roi Pierre IV fait ériger un  fortin (véritable petit-château : Castellet) la porte dite « Al portal del Vernet »  est une voie de communication nord entre la ville et le faubourg.

Le Castillet (Photo La Gazette Catalane)
Le Castillet (Photo La Gazette Catalane)

La légende

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Espionner à l’intérieur sa population

1475. les troupes françaises font le siège de la ville. Elles capturent le capitaine de l’armée de Catalogne, fils du consul de Perpignan. Les Français menacent le Consul Joan Blanca (équivalent actuel du maire) d’exécuter son fils s’il n’ouvre pas les portes de la ville. Joan Blanca résiste et proclame : «  Je déclare que par dessus tout, je suis fidèle à mon roi et à ma patrie, la Catalogne, et je préfère la mort de mon seul fils, que la traîtrise ». et d’ajouter :  » Français , si vous avez besoin d’armes pour tuer mon fils, voici les miennes ». Les Français exécutent capitaine de l’armée de Catalogne au pied des murailles de Perpinyà. Pour avoir résisté à ce long et pénible siège, Joan II roi d’Aragon Comte de Barcelona, décerne le titre de « Fidelíssima Vila » à la ville de Perpinyà.

1477. La ville est aux mains des troupes françaises. La population hostile donne des signes de soulèvement latent ; afin de la dissuader le roi de France, Louis XI réalise rapidement des travaux (de 1478 à 1479) Les objectifs ? Surveiller les extérieurs de la ville et surtout espionner à l’intérieur sa population. C’est ainsi que des meurtrières sont percées, davantage côtés ville que côtés extérieur ;  l’escalier principal est surélevé chapeauté du lanterneau typique.  Peine perdue ! Le 2 septembre 1493, par le traité de Narbonne,  le roi de France Charles VIIIle transmet le Roussillon à l’Espagne.

En 1542, Charles Quint fait couvrir le Castillet au nord au moyen d’un bastion polygonal construit avec des matériaux provenant de la démolition de la Chapelle Notre-Dame du Pont face au Castillet.

Les catalans hostiles à l’hégémonie de la France

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La statue de la Vierge nichée en façade date de 1864. (Photo La Gazette Catalane)

Cependant, à l’issue de la guerre de Trente Ans (1618-1648) est signé en 1659 le traité des Pyrénées, rattachant le Roussillon, le Vallespir, le Conflent, la moitié du comté de Cerdagne à la France. Les catalans hostiles à l’hégémonie de la France, se révoltèrent en vain ! A cette époque, le Castillet trouve sa vocation de prison où sont jetés, si possible torturés et voire assassinés de nombreux opposants. En 1697, le Castillet est déclaré prison d’Etat très pratique pour embastiller de très nombreux hommes et femmes lors des guerres de religion et sous la Révolution française. En 1888, si une partie conserve sa vocation de prison, l’autre devient « Foyer du Soldat », un cercle de garnison. Le Castillet a failli disparaître lors de la démolition des remparts de Perpignan, mais fut sauvé de justesse par les Monuments historiques.

Découverte d’un squelette d’enfant

En 1948, lors de travaux des ouvriers découvrent un squelette d’enfant dans une pièce murée ! Un moment il a été évoqué le dauphin de Louis XVI (un 2°masque de fer corps de Louis XVII ? ) Même si des tests ADN effectués bien plus tard ont tordu le cou à la légende, on ne sait toujours pas qui est ce malheureux emmuré. Quelqu’un qu’il fallait faire taire et faire oublier ?

Le Castillet possède en son sein le musée des arts et traditions populaires, la Casa Pairal. où est conservée la flamme du Canigou qui sert à allumer le brasier au sommet du Canigou, le soir de la St Jean.

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Visites & Renseignement 04 68 35 42 05

Horaires : 

dimanche11:00–17:00
lundiFermé
mardi11:00–17:00
mercredi11:00–17:00
jeudi11:00–17:00
vendredi11:00–17:00
samedi11:00–17:00

Place de Verdun Perpignan

Perpignan : Le carillon Ducommun

Il est un son familier aux oreilles de générations de Catalans… A deux pas du Castillet, une institution : La bijouterie Ducommun qui a carillon sur rue depuis….

Les frères Robert et Henri Ducommun bijoutiers de leur état décidèrent en 1955 de la création d’un ensemble de carillons à cinq cloches. Cette réalisation en fut confiée à la célèbre fonderie Bollée du Mans. C’est en 1958 que le carillon fut installée à l’angle de la façade de la bijouterie Ducommun face au Castillet. La sonnerie reproduit Big Ben de Westminster en sol mineur. Aussitôt installé, les riverains lancèrent une pétition pour le faire taire !

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Le Carillon Ducommun une institution à Perpignan (Photo La Gazette Catalane)

Condamné au silence

Robert Ducommun soucieux de ne pas déranger son voisinage installe un mécanisme pour neutraliser les sonneries de 21h45 à 8h. En 1973, lors du ravalement de la façade de la bijouterie, les carillons sont neutralisés et cesse de sonner. Ce sont ces mêmes pétitionnaires qui se plaindront auprès de Robert Ducommun de ce silence insupportable ! Ah ! la nature humaine…

Stéphane Sie, à la recherche du temps venu

Jusqu’au 31 Août, le Bar « Le Numéro Sept » à Thuir accueille sur ses murs une dizaine de toiles « Hors cadre » de Stéphane SIE, un artiste attachant aux talents à multiples facettes . Rencontre.

Dans ce Monde où tout est normalisé, formaté, standardisé, d’aucun s’empresseront de le qualifier de farfelu, ou plus poliment, de personnage singulier… C’est indéniable, les gens « Hors cadres » dérangent les ordres établis ! Pourtant ! Stéphane SIE est un immense artiste, de ceux qui bousculent codes et conventions. Il jongle avec les mots, souffle à l’envie de beaux accords musicaux ; peint ses émotions les plus profondes, sculpte ses origines bretonnes… Stéphane est attrapeur de rêves, glaneur de songes, berger d’utopies, saltimbanque des temps modernes…

Sa soif d’expressions plurielles s’est-elle étanchée avec le temps ? Que nenni ! Ses inspirations n’ont de sens que la recherche obsessionnelle de son Absolu ? Il peint des huiles colorées exécutées au couteau à la recherche « Du mouvement de l’Océan de mes racines bretonnes, de la grâce et de la force » Artiste pluriel, il crée aussi masques et statuettes d’Art premier.

Durant sa plus tendre enfance jusqu’à un âge mûr, comme tout un chacun, il suit, docilement, les parcours balisés tout tracés par le système, la société. Pourtant, Stéphane ose, très tôt, emprunter des chemins initiatiques qui le conduisent à explorer les marges…. Celles qui ne faut pas dépasser ! Cependant, ce sont celles-là qui vous conduisent à rechercher au plus profond de soi, vos trésors dissimulés, refrénés qui vous font grandir ! « Enfant, je dessinais. A l’adolescence, j’écrivais. Etudiant, je séchais mes cours de chimie pour mon apprentissage du jonglage chez Fratellini. » Il est comme ça, Stéphane, personnage attachant toujours en quête d’ailleurs sublimés, d’utopies vivantes, à la recherche du temps venu… Accordez-vous un instant gourmand ! Venez au « 7 » découvrir ses toiles et plonger dans les émotions les plus profondes enfouies de votre être…

Stéphane recherche des lieux pour exposer davantage d’œuvres merci de Contacter :

0777036281

9 boulevard Leon Jean Gregory à Thuir Tel 04 30 44 60 22