Arròs de pescadors amb marisc
Mon adorable Grand-père Fernand était un émérite pêcheur d’anchois et de sardines au lamparo à l’attache du port du Barcarés. Gamin, joie et fierté en bandoulière, j’accompagnais mon complice de grand-père jusqu’au Lido, entre étang et mer, fouiller le sable, glaner des palourdes, tellines, coques, moules… en abondance, car, à cette époque, seules les mouettes fréquentaient ces plages sauvages…. De retour, ma grand-mère partageait notre fructueuse pêche entre nos nombreux voisins en ayant pris la précaution d’en réserver une partie pour concocter ce délicieux riz marin… Aaaahhh ! Aquell arròs de mar de la meva àvia ! ( Ce riz de marin de ma grand-mère!)


Ingrédients
250 g de riz rond
700 g coques, 500 g de palourdes 500 g moules
2 verres de vin blanc sec
1 gros oignon ou 6 échalottes + 2 gousses d’ail
3 cuillères à soupe d’huile d’olive du pays
1 citron(s) non traité(s)
Thym laurier Fleur de Sel et poivre noir


Réalisation
Ebarber les moules – Nettoyer les coquillages à l’eau froide, égoutter. Dans 1 sauteuse faire ouvrir les coquillages 8 min à feu vif et remuer à l’écumoire. Les verser dans 1 passoire posée sur 1 saladier – Recueillir le jus puis le filtrer à travers 1 chinois cuisine. Réserver les coquillages dans 1 saladier à couvert
Dans 1 casserole de 0,5 l d’eau ajouter 2 càs de fumet de poisson jusqu’à l’ébullition. Puis réserver
Faire chauffer 3 c. à soupe d’huile d’olive dans 1 sauteuse y faire suer à feu vif 5 min oignon et ail émincés. Ajouter le riz en pluie, mélanger sans cesse et poursuivre la cuisson 5 min jusqu’à ce que le riz soit translucide. L’arroser du vin, laisser le riz absorber puis mouiller avec le jus des coquillages. Couvrir et cuire 10 min.
Ajouter le bouillon de poisson et mélanger avec une spatule en bois. Cuire environ 20 min à feu moyen pendant que le riz gonfle. Retirer du feu, incorporer les coquillages mélanger et couvrir. Chauffer à couvert 3 min pour servir chaud dans la sauteuse, agrémenté de citrons non traités

Accords musicaux
Havaneres, chants marins
C’est au 19ème siècle, soldats et colons reviennent au pays en provenance de Cuba. Nostalgiques, ils importent ce genre musical distingué par la sensualité de ses airs. Dés lors, la habanera adaptée en chant choral, prendra racine dans les chansons de taverne et les soirées de pêcheurs