Ma Confiture de fraise maison

(La meva confitura de maduixa fet a casa)

Je croquai avec délectation une belle fraise bien mûre lorsque de tendres souvenirs de mon enfance furent ravivés… Là, je me revis, gamin, mordant à pleines dents une belle tranche de pain tartinée d’une épaisse couche de confiture de fraise… S’en était trop. Et hop ! Chez le producteur local de fraises Mara des bois ! Je ne pouvais refréner plus longtemps cette soudaine envie gourmande de préparer ma confiture de fraise. Je vous imagine aussi et déjà saliver… Voici cette recette facile, simple, saine et Bôonnnnnee !!! 

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La gastronomie catalane reflet d’identité

Jean-Luc Modat © 2020

En exclusivité pour vous, chers amis abonnés, voici ma belle recette de confiture de fraise. Ooohh ! N’allez surtout pas rechercher le moindre ingrédient secret. Simplement de bons produits locaux de saison du Pays Catalan. Pour obtenir une bonne confiture de fraise vous devez rechercher des fraises mûres mais sans trop, Ces fruits sont naturellement sucrés. Une confiture de fraise au vrai goût, concoctée avec une généreuse dose d’Amour sublimée d’un zeste de patience. Osez donc fet a casa és tan bo ! (Le fait maison c’est tellement bon !)

Ingrédiens

Fraises bio : 2000 gr
Sucre peu raffiné: 600 gr
Citron non traité : 1

Préparation : 60 min Cuisson : 30 min

Pour obtenir une bonne confiture de fraise vous devez rechercher des fraises mûres mais sans trop, Ces fruits sont naturellement sucrés.

Les bonnes fraises Bio du Pays Catalan !

La veille

Dans une passoire laver les fraises sous l’eau froide puis égoutter
Équeuter les fraises, (option : les couper en 2)
Peser les fruits + Peser le sucre (1 kg fraises = 300 gr sucre)
Verser les fruits et le sucre dans un saladier remuer
Presser le jus d’1 citron Filmer le saladier
Laisser macérer au frigo 1 nuit

Le lendemain

Verser le saladier dans une bassine à confiture bien mélanger
Porter à ébullition feu moyen/vif le mélange fraises et sucre 
Puis pendant 30 min à feu moyen remuer pour que ça ne colle Prendre la T° > 35 min
Cuire jusqu’à 106°C (Durée environ 40 min ) C’est cuit !
Retirer du feu, écumez seulement à cet instant – Laisser un peu refroidir
Mettre en pot, fermer, retourner les pots à l’envers. Laisser refroidir puis les retourner à l’endroit.

Stériliser les pots :

Porter à ébullition l’eau d’un récipient puis immerger vos pots.
Laisser bouillir 12 min. Déposer les pots et égoutter sur un torchon propre
Plonger les couvercles dans l’eau bouillante 10 min. Laisser sécher avant de mettre en pot.

i Bon profit Amics !

Trouvez votre producteur prés de chez vous !

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Menaces sur l’eau potable en Roussillon ?

Par Jean-Luc MODAT Le 28 Avril 2022

Dans un silence assourdissant d’indifférence, d’ignorance ou de je-m’en-foutisme, une menace insidieuse plane au-dessus de nos têtes telle l’épée de Damoclés ! Toutes les alertes lancées depuis des années par les hydrogéologues résonnent toujours en creux. Pourquoi ? L’accroissement des prélèvements, les dégradations liées pour l’essentiel, aux gaspillages, aux afflux massifs et exponentiels de populations, aux pollutions. Car si le sous-sol de la plaine du Roussillon abrite de précieuses et fragiles réserves d’eau, les plus profondes sont menacées de dégradations irréversibles, vitale pour nous tous.

Deux types de nappes

  • Les nappes Quaternaires peu profondes (maximum 20 m ) sont situées dans les bassins d’alluvions des trois fleuves côtiers du Roussillon (Agly, Têt, Tech) et sur les franges du littoral (Salanque, Illibéris) Elles sont alimentées par les infiltrations d’eaux de pluie et de cours d’eau.
  • Les nappes fossiles du Pliocène (Entre 6 000 et 12 000 ans) sont plus profondes jusqu’à 200m .Elles alimentent en eau potable nombre de nos villages de la Plaine du Roussillon.

50% de la consommation d’eau potable provient des nappes quaternaires (Bassins de la Têt; bassin du Tech) 50% proviennent des nappes profondes du Pliocène sur l’ensemble de la plaine.(*)

En Pays Catalan, la consommation d’eau potable est évaluées à environ 80 millions de m3 / an prélevés dans ces nappes du Roussillon, répartis entre : Agriculture intensive, piscines, gaspillages ménagers, forages, géothermie ! 50% destinés à l’eau potable du robinet, 1/3 à l’irrigation agricole, le solde restant aux activités économiques et commerciales, usages communaux et ménagers.

L’irrigation des cultures de fruits et légumes provient des nappes Quaternaires superficielles. Cependant, de nombreux forages « clandestins » pompent dans les nappes profondes notamment dans les zones autrefois dédiés à la vigne et aujourd’hui converties à l’arboriculture, notamment dans les Aspres. L’estimation de ces prélèvements agricoles serait évaluée entre 28/30 millions de m3.

Avec l’afflux touristique estival et les flux continus de nouvelles populations, les niveaux de la nappe du Pliocène vont continuer de baisser par ces prélèvements excessifs. Cela pourrait entrainer un effet syphon avec intrusion d’eau de mer dans la nappe (surtout en saison touristique) rendant irrémédiablement l’eau potable impropre à la consommation.

Sources : Syndicat Mixte pour la protection et la gestion des nappes souterraines de la plaine du Roussillon

Modernités – globalisation / Traditions – Localisme

Il n’est pas rare que nouveaux arrivants, fraîchement installés, ou anti-autochtones invétérés, reprochent aux Catalans et aux Catalans de cœur, de défendre avec vigueur leur identité, leur culture et leurs traditions. Ces opposants, souvent tenants clivants de la pensée unique universelle bien commode pour eux pour se soustraire aux adaptations. Aussi, s’arrogent-ils le droit de dresser modernité contre Tradition, voire de la dénigrer. Au-delà de ces postures d’opposition s’esquisse une toute autre réalité ! (Par Jean-Luc Modat)

La Sardane danse de la Fraternité et de la Paix Photo  © Copyright  Jean-Luc Modat 2022

Ainsi, par l’absence de repères, d’ancrages, ceux-là même n’hésitent pas à nier, à dénigrer les traditions, les cultures ancestrales locales, la ruralité, en les associant à l’immobilisme, au retour en arrière, au conformisme de vieux réacs ringards…. par opposition à l’éloge d’une modernité, gage d’une évolution positive soutenue par la propagande de la culture urbaine Woke mondialisée hors sols, bien servie par les nouvelles technologies et les médias inféodées, asservie par l’éphémérité et la mobilité, stimulée pour une consommation effrénée…

Localisme, l’alternative à la mondialisation

Si des progrès indéniables, scientifiques, industriels, technologiques, ont participé à une évolution profitable du bien être de chacun de nous, pour autant, nos modes de vie individualistes associés au consumérisme, à la mobilité, à la croissance économique… Mettent en péril l’Humanité, hypothèquent l’avenir des jeunes d’aujourd’hui et des générations futures, provoquent la mise en danger de la Planète. L’économie circulaire, donner du sens à nos choix, par le retour à des consommations plus raisonnables, accès sur l’essentiel et la préférence locale est une réponse, un défi pour chacun d’entres nous.

Les courses ne sont plus réservées aux seules femmes, les hommes aussi s’y activent ! L’absence de présences d’hommes sur ce dessin est indépendant de notre volonté

Penser globalement, agir localement

Aaah ! Le progrès avec revers et travers : Perte de sens, disparitions des repères et des liens sociaux, abandons de valeurs humaines ; inflation des conduites addictives, l’implosion des familles, multiplications exponentielles des maladies mentales, mal-être au travail, pollutions… Ces symptômes non exhaustifs démontrent que ce progrès-là tel que nous le connaissons conduit à une impasse funeste. Les cultures traditionnelles régionales (catalanes pour notre part) sont donc essentielles aux survivances de nos identités et de nos racines catalanes, aux maintien de liens sociaux, s’y soustraire serait un renoncement, voire un reniement. A l’évidence, ne sommes-nous pas invités à rechercher l’harmonie, l’équilibre durable, entre modernité et traditions sans pour autant admettre pour notre part (les Catalans) la nécessité d’un repli sur nous-mêmes ? C’est à cela que s’attache le Collectif « Agissons Pays Catalan » que j’ai rejoint.

        

Photo  © Copyright  Jean-Luc Modat 2022

        

Samedi 23 avril, c’est Sant Jordi !

Al nostra Pais Català(1) cette belle Fête populaire a lieu cada Primavera 23 de abril (2) La Culture flirte avec le Romantisme pour célébrer ce jour-là le livre, l’Amour et la culture Catalane. Cette tradition veut que les couples s’échangent des présents : Quand les femmes remettent un livre ; les hommes, leurs offrent une rose… Au-delà de ces images désuètes et surannées de cette tradition se cache la victoire : De la lumière sur l’obscurité, du savoir sur l’ignorance, du bien sur le mal ! Des valeurs toutes d’actualité et à la véracité ténue !

(1) A notre Pays Catalan – (2) Chaque Printemps le 23 Avril

Les origines de la Sant Jordi ?

Saint Georges, alias Sant Jordi, est Saint patron de la Catalogne depuis 1456. Cette fête doit son originalité à un mélange de traditions datant d’époques différentes auxquelles s’ajoutent la légende de Saint Georges terrassant le dragon pour sauver la princesse et la population de la furie du monstre (selon la légende, des roses rouges émergèrent du corps de l’animal traversé par l’épée de Saint Georges, qui en offrit une à la princesse) Si Sant Jordi est connu c’est aujourd’hui comme le Saint patron des amoureux !

La symbolique de la Sant Jordi

Si d’aventure, votre esprit curieux vous pousse à vous livrer à lexégèse allégorique de cette légende… Par-delà sa forme surannée de fête catalane des amoureux se cachent des significations cachées du mythe du preux chevalier Saint Georges, alias Sant Jordi. La symbolique de la victoire : De la lumière sur l’obscurité, du savoir sur l’ignorance, du bien sur le mal !

Les mystères de la procession de la Sanch

Aprés une absence pour cause des mesures sanitaires du Covid, retrouvez ce Vendredi Saint  15 Avril de 15h00 à 18h procession de la Sanch ! Elle clôture les Fêtes Pascales en Pays Catalan ! Des centaines de pénitents de la Confrérie de la Sanch défileront dans les ruelles du cœur de ville depuis l’église Saint-Jacques, la Cathédrale Saint Jean jusqu’aux jardins de la Miranda. 

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Les origines

Le déroulement de la procession, codifié et immuable, est le même depuis six siècles, accompagné par ces chants, d’une funèbre beauté, que sont les goigs de la Sanch. Le 11 octobre 1416,  Vincent Ferrer né à Valencia, fonde en l’église Saint Jacques de Perpignan, l’Archiconfrérie de la Sanch (Sanch signifiant sang en français) avec pour mission d’offrir une sépulture religieuse aux condamnés à mort, mais aussi de commémorer la Passion du Christ par des processions, durant la Semaine sainte. Certains profanes ignares  voire catalanophobes font l’amalgame rapide entre la capa ruxa avec le Ku Klux Klan…

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La Symbolique

Le Regidor, caparutxa (pénitent) rouge ouvre la Preciosissima Sanch de Nostre Senyor Jesus Christ, fait tinter la cloche, … ouvre la procession, la croix des injures avec ses symboles de la crucifixion (éponge, lance, roseau, marteau, tenailles…) puis les tambours précèdent les lourds «misteris» représentants grandeur nature, scènes et mystères de la Passion du Christ ou dédiés à la Vierge Marie. Ils sont portés sur épaules par des pénitents revêtus de la caperutxa rouge ou noire et par des femmes en mantille, représentants grandeur nature des scènes de la passion du Christ. Certains des caperutxas vont nus pieds, pour expier leurs péchés.

Comment devient-on Caperutxa ?

Aristocrates ou roturiers (Artisans, vignerons, maraîchers, médecins, avocats, commerçants, employés) syndicalistes et francs-maçons… On y entre par cooptation pour s’engager à participer à de fréquentes actions caritatives.

L’Utopie, le pouvoir de l’imagination

Un Pays Catalan à inventer !

Par Jean-Luc Modat

J’ai imaginé un instant furtif, l’Utopie d’un Pays Catalan libéré des entraves de ses corsets oppressants dans lesquels, nous les Catalans, l’avions contenu depuis tant de décennies, par craintes des changements. Face au renoncement, l’Utopie ! N’est-elle pas la disposition, la capacité, à inventer un Monde ? A créer les conditions d’un avenir désirable ? Voilà l’exemple possible d’une riche aventure humaine, celui d’un modèle de développement à inscrire sur notre territoire pour vivre, consommer autrement, (re)dynamiser les territoires ruraux… Changer sa vie c’est possible !

Des rêves aux réalités

Alors qu’il existent de nombreux anciens bâtiments de caves vinicoles condamnés à la démolition, il existe de nombreuses alternatives très innovantes pour dynamiser nos territoires, créer du lien social ! Par exemple l’installation d’épiceries participatives et coopératives à but non lucratif aux enjeux sociaux et environnementaux. Elles sont animées des principes d’autogestion et animées par des valeurs humaines : Entraide, responsabilité, démocratie, égalité, équité et solidarité. 

Une épicerie coopérative et participative c’est quoi ?

Voilà un beau projet à but non lucratif à réaliser. Il repose sur l’adhésion d’habitants d’un quartier, d’un village, désirant s’investir bénévolement pour le concrétiser, le faire vivre, devenir client et consomm’acteur, coopérateur de l’épicerie ! Pour avoir le droit d’acheter dans cette épicerie participative, il faut s’acquitter d’une adhésion annuelle. Puis chaque adhérent donne de son temps selon une fréquence prédéfinie et ses disponibilités. Selon ses compétences et dispositions, chacun(e) fait vivre l’épicerie : Tenue de caisse, mise en rayon, déchargement et stockage, nettoyage… Les adhérents participent aussi aux choix des produits vendus, aux choix des producteurs, en favorisant les circuits courts, le vrac et le zéro déchet pour vendre moins cher que dans la grande distribution. Les adhérents participent aux organisations d’animations, d’évènements, d’ateliers culinaires, de débats à thèmes. la prise en compte d’enjeux sociaux et environnementaux.

Le Pays Catalan dans la peau

L’exode des jeunes et des forces vives

Depuis des décennies les Pouvoirs publics Jacobins parisiens, montpelliérains, toulousains… s’activent méthodiquement à la disparition du fait Catalan en organisant, en structurant, le désert économique avec pour objectif l’exode de nos jeunes et des forces vives vers des métropoles.. Ces populations autochtones ou assimilées sont habillement substituées, remplacées par les recrutements et mutations de fonctionnaires et personnels originaires d’autres régions sans attaches locales : Et le tour est joué !

Traditions vidées de tous leurs sens

Déjà, le Catalan n’est plus parlé dans les rues des village ou si peu, le % de catalans dans la population de cesse de fondre pour devenir anecdotique, nos traditions disparaissent ou sont vidées de tous leurs sens, la gastronomie est supplantée par de la restauration de malbouffe : Wok, orientale, américaine, italienne, asiatique, espagnole… Allez donc chercher des restaurants qui proposent de la vraie cuisine catalane ! Bon courage ! Basques, Béarnais, Corses, Gascons, Aveyronnais, Bretons, Alsaciens, Niçois, Provençaux, Savoyards, Normands, Lyonnais… Tous perpétuent avec bonheur et fierté leur patrimoine culinaire populaire et le brandissent en étendard identitaire de leur région : Ici, à l’évidence, la stratégie de promotion d’un tourisme de « masse » est bien organisé avec la promotion de la malbouffe bien arrosée de Coca : Tacots, Cheeseburgers, kebabs, pizzas, hamburgers, couscous, nems, sushis et autres paëllas…

Les « jours de la vieille » (els dies de la vella)

La légende populaire catalane

Els dies de la vella ? Ara I Sem (Les jours de la vieille ? Nous y sommes) Je vais vous conter cette très ancienne légende populaire catalane  : Les jours de la vieille. « La connaissez-vous ? Non ? Eh bien la voici ! Installez-vous bien confortablement a la vora del foc (prés du feu de cheminée), là, oui… Plus prés… Je vais vous la raconter » (chuchotements)…

Il était une fois, en Pays Catalan, au cœur des Aspres sauvageonnes, la Laurette, une vieille bergère catalane, qui depuis la nuit du temps, gardait son troupeau du côté de Castelnou…. Chaque année à pareille époque, la Laurette comptait de nombreuses bêtes mortes de froid. Une année, peut-être plus clémente, elle avait réussi à préserver du froid tout son bétail. Aussi, en cette fin de Mars, la Laurette était heureuse que l’Hiver soit enfin terminé ! Un beau soleil hardi lui prodiguait un excès d’enthousiasme… Soudain, allez savoir pourquoi, elle se mit à injurier le mois de Mars… A haute voix goguenarde, elle l’harangua en Catalan, bien sûr : « Mars, marcell, no has tingut la pell de cap vaca ni de vedeil ni ovella, ni porcell ni cabra ni cabrit, mal haja, are qu’est partit. » (Mars, marcell, tu n’as pas eu la peau d’aucune vache ni veau, ni mouton ni cochon ni chèvre ni chevreau. Maudit sois tu maintenant que tu es parti) » Seulement Mars entendit ses propos, vexé et courroucé il s’empressa de demander au mois d’Avril de lui prêter ses 3 premiers jours : « Abril gentil, deixa m’en un, deixa m’en dos, deixa m’en tres i un qu’en tinc feran cuatre, i totas la oveillas de la vella vull pernabatre. » ( Gentil avril, prête-moi un jour, prête-moi deux jours, prête-moi trois jours et celui qui me reste feront quatre pour que je puisse abattre toutes les brebis).« 

Ainsi fut fait : Avril cédant aux suppliques de Mars lui prêta ses trois premiers jours. La Tramontane se leva en rafales glaciales puis en tempêtes violentes, conjuguées à la grêle, au froid, à la neige… Un temps épouvantable ! Tous les agnelets de la vieille bergère périrent…. sauf un caché sous les jupons de la vieille !

Certes, depuis ces temps anciens la rancœur de Mars parfois est apaisée… Cependant, ces jours-ci, où que vous soyez en Pays Catalan, quand s’époumonera la Tramontane, prêtez une oreille attentive et vous percevrez, sans doute, la vieille Laurette geindre et pleurer son troupeau.

N’oubliez jamais la légende des jours de la vieille du 31 mars au 3 avril soyez attentif aux messages de Dame Nature !

Jadis, à proximité des églises, comme à l’église Saint Marie à Serralongue, étaient érigés de petits édifices carrés à quatre arcades ouvertes aux quatre vents, chacune surmontée d’une statuette d’un évangéliste. Les Conjuradors. Per conjurar el dolent tems (pour conjurer le mauvais temps) demander la clémence des cieux lors de ces jours de la vieille, des cataclysmes climatiques et plus commodément contre le mauvais sort… Les fidèles cheminaient en processions suivant le curé jusqu’au Conjurador?

https://museedupatrimoine.fr/musee-medieval-de-serralongue-pyrenees-orientales/34266.html