Qui êtes-vous Môôônsieur Emile Mustacchi ?

Jean-Luc MODAT Auteur, créateur

Voilà des années, à la faveur d’un reportage TV, l’artiste peintre catalan au look déjanté est devenu la coqueluche de l’émission d’Ali Baddiou émission diffusée sur Canal+…. Emile retombera vite dans l’oubli et retournera presto dans l’anonymat. Du Vendredi 28 avril Jusqu’au 31 mai, la Ville de Perpignan lui consacre une exposition avec pour écrin les cimaises de l’extraordinaire verrière de l’Hôtel Pams. Mais qui est donc vraiment Emile Mustacchi ? Rencontre.

Veste à carreaux, coiffé d’un bonnet «mustacchien» chevelure et barbe hirsutes, fagoté de fringues improbables, breloques de pacotilles aux doigts, chaussettes bigarrées dépareillées, Emile Mustacchi est une figure éminente de Perpignan, du Pays Catalan. Il intrigue, interpelle, dérange parfois, sans jamais laisser indifférent. Nombreux sont ceux qui s’obstinent à lisser leurs apparences pour coller aux codes de conformité, aux normalités, à l’uniformité… inclassable, Emile les fuit pour cultiver son look déjanté, décalé, farfelu voire atypique. N’est-ce pas le propre des génies d’être à concourant de leur époque ? Ce poète loufoque éclaire de son falot les absurdités de la nature humaine, Emile invite aux utopies de demain !

Quelle personne se cache derrière ce look farfelu ?

Emile Mustacchi (Photo La Gazette Catalane)

Emile-MUSTACCHI Photo Jean-Luc MODAT

Émile n’est pas seulement une apparence. Sous ses traits se cache un immense artiste au talent peu reconnu. «Je suis un épicurien carpe Diem, c’est ma religion ! J’en suis le seul prêtre.» Déclare solennel Emile, Mimile pour les intimes. Grand admirateur de Dali, Rembrandt et Rubens, il s’est spécialisé dans l’art du portrait et de la caricature. «Vivre de mes dessins est difficile. Je ne sais pas faire autre chose. Je ne suis pas argenté, suis souvent dans la panade donc privé de toutes les bonnes choses de la vie. Quand on n’a pas d’argent, on est marginalisé, condamné à la solitude.» Déplore-t-il. Qui soupçonnerait derrière ses apparences fantasques, une telle sensibilité ? Emile Mustacchi est un délicieux personnage attachant, son regard clair révèle l’extrême gentillesse. Pourtant, pour nombre de braves gens, il inspire crainte, méfiance voire mépris ! D’ailleurs sur le ton de la confidence, ne regrette-t-il pas : «La Ville de Perpignan se fiche éperdument de moi, comme si je n’existais pas !» Nombreux sont ceux qui ont profité de sa bonté de sa naturelle candeur : «Je me suis fait plusieurs fois arnaqué par des personnes d’ici qui ont pignon sur rue. Grâce à elles (Elles se reconnaîtront) je me suis retrouvé sans le sou.» Emile Mustacchi continue donc son art, touchant une toute petite pension d’invalidité. Ses revenus ne lui permettent plus d’acheter de la peinture alors il se contente de dessiner à la sanguine. Quel gâchis !

Emile portraitiste officiel de la famille royale de Belgique

Emile Mustacchi (Photo La Gazette Catalane
Emile MUSTACCHI Photo Jean-Luc MODAT

« Je suis né sur la Planète Mars ! « Se plait-il à plaisanter un xic (1) provocateur. Fils d’une famille modeste, son père était maçon, rien ne le prédestinait à la peinture. «Je suis né le 3 Septembre 1944 à Palerme en Sicile, fief de la mafia ! » Insiste-t-il. «J’ai quitté l’Italie avec ma famille je n’avais que 3 ans pour gagner la Belgique où mon père travailla à la mine. Quelques années plus tard, je suivais ma famille au Maroc où nous avons vécu de nombreuses années.»

Gamin, Emile dessine des heures durant. Puis, à l’âge de 14 ans, une dame lui offre un coffret de peinture, ce détail produit son destin. Dès lors il s’initie seul à la peinture, copie les grands maîtres de la peinture. Cet artiste autodidacte n’a jamais fréquenté les Beaux-Arts ni la moindre école de peinture. Son talent inné est un don qu’il cultivera. Les années passent, il regagne Bruxelles. Bientôt, son immense talent artistique lui vaut d’être présenté à la famille royale. La princesse Paola lui commande les portraits de ses enfants. Sa réputation est faite ! Il est devenu célèbre. L’aristocratie belge se l’arrache. Son destin semblait alors tout tracé, une déconvenue plus tard, il est forcé de rejoindre ses parents installés à Aubagne. Puis la famille s’installe il y a une trentaine d’années à Perpignan au Haut Vernet. Emile semble marqué par son enfance, par cette mère, pas démonstrative pour un sou, peu aimante à son égard qui ne lui démontrait aucuns signes de tendresse. S’il affectionne dessiner les rondeurs voluptueuses féminines n’est-ce pas là en écho à cette frustration d’amour maternel ?

(1) un peu

Hôtel PAMS Perpignan

Le vernissage de l’exposition aura lieu le Vendredi 28 avril à l’Hôtel Pams à 18h30. L’exposition sera ouverte du mardi au dimanche de 11h à 17h jusqu’au 31 mai.

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Artichauts et patates nouvelles à l’étouffée

Par Jean-Luc Modat (Recettes de cuisine et traditions catalanes)

Carxofes i trumfes de primavera estofades

Cuisiner c’est offrir du bonheur

La mémoire olfactive est magique… Voyez ! Hier, j’ai croisé dans la rue un fumet fuguasse qui flottait dans l’air. J’ai humé cette avenante odeur échappée sans nul doute d’une cuisine de maison… Subito, des mémoires de moments précis de vie, d’instants intenses se sont réveillées… « Oui, oui ce doit être l’odeur de ce plat ! » Là, comme une évidence, a surgi l’image gourmande d’un faitout où mijotaient délicatement quelques artichauts violets bien tendres escortés de petites pommes de terre toutes nouvelles ! De retour au logis, je saisissais le précieux cahier d’écolier des recettes catalanes de Mamie Rose… « Voyons, voyons.ça y est j’ai trouvé ! Carxofes i trumfes de Primavera estofades  » et courir dare-dare m’approvisionner en ingrédients majeurs chez les producteurs locaux…

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A savoir

La cuisson de ce plat est réalisée à basse température à couvert durant 1 heure environ. Ainsi , l’artichaut conserve toutes ses saveurs délicates et ses bienfaits pour la santé…

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Notre gastronomie est le reflet de notre identité

Pour 2 personnes Préparation 30 min Cuisson 90 min

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Ingrédients

  • 1 bouquet d’artichauts violets du Roussillon
  • 4 belles tranches de ventrèches nature
  • 8 petites pommes de terre nouvelles du pays
  • 5 généreuses cuillères à soupe d’huile d’olive
  • 2 brins de persil parfumé
  • 4 feuilles d’ail des ours des Pyrénées ou 4 gousses ail
  • 1 botte d’oignons primeurs de Toulouges
  • 1 verre de rancio ou à défaut de vin blanc sec
  • 2 verres d’eau
  • Fleur de sel et poivre noir
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Préparation

  1. Effeuiller les artichauts (les feuilles les plus dures) Trancher la partie haute
  2. Les couper en 4 quartiers – Ébarber leurs cœurs
  3. Plonger dans 1 bassine d’eau froide + 1 poignée de persil (ça évite l’oxydation)
  4. Laver les pommes de terre nouvelles – Couper les en 2 ( si elles sont petites !)
  5. Laver et émincer les oignons tendres avec une partie de la tige verte
  6. Éplucher hacher les gousses d’ail ou laver et hacher l’ail des ours
  7. Chauffer l’huile d’olive d’1 sauteuse
  8. Faire roussir la ventrèche à feu moyen
  9. Ajouter et faire suer les oignons
  10. Faire revenir le tout 15 min à feu doux – Retirer et réserver
  11. Saisir les artichauts à feu vif – Saupoudrer d’ail des ours ou de gousses d’ail
  12. Remuer délicatement et de temps en temps et cuire environ 10 min
  13. Ajouter les petites pommes de terre
  14. Laver hacher le persil
  15. Ajouter cette persillade aux artichauts et pommes de terre
  16. Bien remuer – Verser Ajouter 2 verres d’eau, 1 verre de rancio, saler, poivrer
  17. Couvrir et laisser mijoter à l’étouffée à feu très doux 60 min
  18. Veiller à ce que ça n’accroche au fond
  19. Quand la totalité liquide est consommée et les pommes de terre, fondantes : C’est Cuit…
  20. A Taple ! Tout simplement subliminal !

A taula i bon profit Amics !

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Pourquoi ail des ours ?

Avec sa saveur suave entre ail frais et basilic, il régale nos papilles et égayent en condiment nos plats en cuisine ! Il recèlerait de nombreuses propriétés médicinales : Dépuratif, hypotenseur, antiseptique et contre le mauvais cholestérol LDL… En Pays Catalan, dés le Printemps, l’ail des ours pousse dans les endroits humides des sous-bois et près des cours d’eau. Les confidences d’une vieille légende qui hante nos montagnes relaterait : « Qu’au sortir de l’hibernation les ours se purgeraient en consommant cet aïl sauvage » cette plante tiendrait donc son nom de cette pratique.

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Les bonnes adresses

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Client assidu de la boutique A nos Belles saisons, j’apprécie particulièrement l’accueil réservé par Arnaud ainsi que les bons produits locaux qui n’ont pas fait le tour du Monde et n’ont pas croupis en frigo… C’est là que je donne du sens à mes achats en soutenant les agriculteurs, les éleveurs du Pays Catalan… Nos Belles Saisons D612 route de Thuir à Llupia

Tél : 06 48 57 61 18

Saupiquet de haricots à la catalane

Salpiquet de mongetes

Par Jean-Luc Modat

(Recettes de cuisine populaires et traditions catalanes)

J’ai, accrochées en boutonnière, mon Roussillon, les Aspres, Thuir, berceaux de longues lignées familiales… Ces Aspres sauvageonnes que j’affectionne tant parce qu’indomptables, parce qu’étonnantes, parce que singulières et originales…. Qui dés le Printemps, se parent d’extraordinaires couleurs, exhalent les parfums délicats de ses garrigues épineuses… Qui vous emplissent de volupté, de bonheur ! Là, à ces mots, mes pensées se dirigent vers une femme de caractère, Pasionaria des Aspres, égérie de la mémoire et de la culture catalane, au gré de ses combats en faveur de la ruralité, de la mémoire catalane, de nos racines ! Adrienne Cazeilles qui de sa voix chaleureuse se plaisait à prononcer mon prénom « Jean-Luc« … Elle m’appréciait autant que je l’aimait, comme nombreux, nous sommes à l’avoir aimée, à la regretter aujourd’hui ! Son souvenir porte en lui les raisons de nous éveiller à nos racines ! Je lui dédie cette magnifique recepta de Salpiquet de mongetes amb empremtes dels Aspres, de Cameles i Politg ! (1) Simple, généreuse, parfumée, authentique à l’image de sa vie, de ses engagements que je revendique, ici, de poursuivre humblement !

(1) Recette de saupiquet de haricots aux empreintes des Aspres, de Camélas et Politg

Adrienne CAZEILLES

Camélas

Notre gastronomie est le reflet de notre identité

Pour 2 personnes Préparation 20 min Cuisson 2 h 30

Ingrédients

  • 150 g Haricots secs
  • 1 noix de sagi
  • 1 oignon
  • 8 gousses d’ail
  • 1 tranche de poitrine sèche poivrée
  • 1 ventrèche fraîche
  • 3 càs de pulpe de tomate
  • Branques de julivert (brins de persil)
  • Huile d’olive
  • Thym, laurier
  • 1 boudin catalan artisanal

Préparations

  • Mettre les haricots à tremper la veille
  • Le lendemain, les égoutter. Les verser dans un faitout ou un « tupi ». Les enrichir de thym, laurier, de 4 gousses d’ail écrasées. Couvrir d’eau froide puis cuire à petit feu environ 1h15 environ. Jeter l’eau. Egoutter, réserver les haricots.
  • Découper la ventrèche et la poitrine sèche en lardons. Hacher oignon, persil. Dénuder le boudin le découper en petits morceaux.
  • Chauffer du sagi et 1 càs d’huile d’olive dans un faitout. Y faire dorer 5 min à feu vif les lardons de ventrèche fraîche de poitrine séchée, ajouter l’oignon haché, puis les morceaux de boudin. Poursuivre 5 min à feu moyen. Surveiller que ça ne brûle pas.
  • Verser les haricots cuits, 3 càs de pulpe de tomate, 4 gousses d’ail en chemise écrasées, le persil haché. Couvrir d’eau froide jusqu’à affleurer les haricots laisser mijoter 1 h 15.
  • Servir chaud : C’est prêt ! Toutes les saveurs de nos maquis catalans se révèlent en bouche !

A taula i bon profit Amics !

Soutenons nos agriculteurs ! Nos artisans !

Optons pour la proximité des circuits courts !

Thibault Gonzales

3 pl République à Thuir 

Eleveur/Charcutier

Majoral Vidal Fruits & Legumes

  • 5 rue Jules Ferry, 66300 THUIR

Nos Belles saisons

D 612 route de Thuir 66300 Llupia tel 06 30 43 04 85

Sauté de fèves primeurs exquises

Saltejat de faves de Primavera

Le Bonheur est aussi dans les plats !

Par Jean-Luc Modat

(Recettes de cuisine populaires et traditions catalanes)

Primavera es aviat (1) ! Le Printemps en Pays Catalan est l’exquise saison des primeurs ! Comment y résister ? Je me dois humblement, de le confesser : J’ai succombé à leurs attraits ! Lors de ma dernière virée chez mes producteurs je suis tombé, nez à nez, en admiration devant des trésors de beaux légumes frais dels nostres pagesos catalans(2) : Petits pois, asperges, radis, artichauts violets et bien évidemment des fèves… engageaient dans une farandole de couleurs ; une sarabande de fraîcheurs; une sardane de senteurs… De retour du marché, l’idée gourmande et subite d’une magnifique assiette de fèves sautées à la poitrine séchée s’est imposée à moi. Et hop ! Aussitôt le tablier noué…et Hop !

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(1) Le Printemps c’est bientôt (2) De nos paysans catalans

Notre gastronomie est le reflet de notre identité

Pour 2 personnes Préparation 15 min Cuisson 50 min

Ingrédients

  • 1 kg de fèves fraîches ( soit 250 g écossées)
  • 2 oignons tendres de Toulouges
  • 3 gousses d’ail
  • 2 càs de basilic haché (Facultatif en saison)
  • ou quatre branques de julivert (4 brins de persil)
  • 3 belles tranches de poitrine séchée salée/poivrée
  • 1/2 verre de vin Rivesaltes ambré ou Rancio
  • Huile d’olive
  • 2 artichauts violets du Pays ou 4 petits

Préparations

  • Porter à ébullition 1 litre d’eau légèrement salée
  • Laver les artichauts, effeuiller en éliminant les premières feuilles dures, étêter aux 3/4 de leur hauteur, Couper en 4, retirer le foin de l’intérieur
  • Peler émincer gousses d’ail et oignons. Découper en petits lardons la poitrine poivrée. Écosser les fèves.
  • Porter à ébullition 2 litres d’eau salée. Après avoir écossé les fèves les plonger dans cette eau bouillante 8 min. Retirer. Si les fèves sont trop grosses, les plonger aussitôt dans de l’eau glacée, c’est plus facile pour retirer leur peau.
  • Chauffer à feu vif de l’huile d’olive dans une sauteuse y faire suer ail et oignon émincés, artichauts, lardons de poitrine, les faire dorer. Une fois dorés verser 1 verre d’eau, couvrir et parfaire à feu très doux à l’étouffée 30 min environ. Surveiller.
  • Déglacer avec soit 1/2 verre de rancio ou de Rivesaltes, de Banyuls, de Maury voire de Byrrh. Puis ajouter les fèves enrichies de persil haché, remuer. Cuire à feu vif 10 min. Servir chaud : C’est prêt ! Une véritable symphonie de saveurs printanières en bouche

A taula i bon profit Amics !

Soutenons nos agriculteurs !

Optons pour les circuits courts !

Majoral Vidal Fruits & Legumes

  • 5 rue Jules Ferry, 66300 THUIR

Nos Belles saisons

D 612 route de Thuir 66300 Llupia tel 06 30 43 04 85

Ma Cuisine Catalane

Cahier de recettes familiales & Traditionnelles

Cahier de recettes familiales et traditionnelles catalanes, de l’ollada aux boles de picolat en passant par le pa de pagès, le trinxat, les rousquilles et bunyetes, tout y est… Jean-luc Modat nous offre un joli cadeau avec ses recettes familiales et traditionnelles. A dévorer sans hésiter !!! (La Botica VISCA Perpignan)

Quel bonheur de pouvoir vous rencontrer, d’échanger avec vous ! Ces moments-là privilégiés, transpirent l’authenticité ; exhalent la gentillesse, la délicatesse… Lors de ces rendez-vous dédicaces, j’ai été agréablement surpris de vous savoir si nombreux à témoigner de votre attachement à cette cuisine populaire catalane, vivante, gouteuse, rustique, élaborée et raffinée ! Elle sublime les subtiles saveurs de Méditerranée flattées d’influences grecques et orientales. Une cuisine singulière par ses associations improbables, ses déclinaisons de sucré/salé, ses dispositions à utiliser des fruits secs, des aromates, de l’huile d’olive dans ses plats de viande ou de poisson. Méditerranéenne et Pyrénéenne ses recettes magnifient les saveurs des bons produits de nos paysans et artisans des terroirs du Pays Catalan.

Receptes familiars d’ahir, meus d’avui, tradicionals de sempre

(Recettes familiales d’hier, personnelles d’aujourd’hui , traditionnelles de toujours)

Si comme moi, vous avez l’Amour du Roussillon chevillé au cœur, je vous dédie ce recueil de recettes catalanes aux empreintes paysannes. Une cuisine au tempérament bien trempé, vraie, généreuse, populaire : Familiale d’ahir, personnelle d’avui, traditionnelle de sempre. C’est une ode aux belles valeurs humaines offertes en héritage par nos parents, de nos grands-parents ; Deçà mes propos ; un hymne pour clamer haut, fort, la nécessaire sauvegarde de ce patrimoine populaire…

Nous apprenons de nos racines

Promouvoir cette cuisine familiale et traditionnelle c’est participer à la préservation durable de l’identité Catalane, de sa culture, de son bel Art de vivre, parce qu’au bout de nos fourchettes se profilent nos racines ! Simple, généreuse, elle s’impose comme une cuisine d’aujourd’hui parmi les plus créatives et originales des cuisines méditerranéennes. Elle puise son authenticité, ses inspirations, son essence dans les traditions et dans la générosité de chaque Catalan !

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Je suis ouvert et preneur à toutes propositions de lieux (Caves à vin, à fromages, boutiques de producteurs locaux… ) pour organiser des rencontre privilèges de dédicaces ! Cependant, je me suis réserve aussi le choix de diffuser moi-même Ma Cuisine Catalane pour aller au contact, à votre rencontre, provoquer l’échange, savourer le plaisir du partage…

Vos propositions : Tel 07 77 28 64 13 ou Mail : jeanluc.modat@bbox.fr

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Michel Tignères, figure emblématique de Thuir…

Par Jean-Luc MODAT

Retour arrière: Fin de la saga des quincaillers…il y a 15 ans !

En 1961, Marcel et Louisette Tignères reprennent une modeste échoppe, trop exiguë, quelque peu vieillotte… L’époque est alors aux « progrès », à la modernité. En 1973, le couple ouvre une boutique plus spacieuse sur le Boulevard Léon Jean Grégory. Durant 20 ans Marcel et Louisette Tignères ont tenu avec brio leur commerce. A l’âge de 23 ans, Michel, leur fils, se cherche une vocation. Quand il enfile la blouse, il épouse à son tour ce métier, le sacerdoce familial quincaillier.

De charretier à quincaillier… Chez les Tignères, Fa temps ! On était charretier de père en fils… Cette grande lignée de charretiers thuirinois s’est achevée avec le jeune Marcel. Confronté à la mécanisation de l’agriculture qui supplantait le cheval, il a donc troqué la charrette pour le négoce. Qui, parmi les anciens thuirinois de souche, aurait oublié la quincaillerie Canal dans la rue Arago ?

Cœurs de Villes boudés

J’avais rencontré Michel le Samedi 20 Janvier 2007. Un thuirinois bon teint, personnage truculent , affublé de délicates moustaches à la Dali, la cinquantaine gouailleuse rieuse, l’œil pétillant malicieux, toujours prompt au mot gentil…. Michel Tignères alias «Titi» se tenait, le dos voûté fataliste, sur son pas de porte. «Fins aviat !« Lançait-il à l’adresse de passants… Songeait-il déjà à ce Samedi où il tirerait définitivement le rideau de sa chère quincaillerie ? «J’ai succédé à mes parents il y a 27 ans avec Mariane, ma femme.» Évoquait-il nostalgique. «Ce métier de quincaillier m’a énormément apporté au plan humain. J’ai vécu d’extraordinaires relations humaines !« Révèlait-il sur le ton de la confidence. «L’automobile conditionne aujourd’hui les habitudes d’achats dans les grandes surfaces par facilité, commodité… De ce fait, Les cœurs de Ville sont hélas de plus en plus boudés par les chalands.» Lâchait-il avisé. Ne tentait-il ainsi d’analyser les mutations sociétales et ses corollaires économiques qui ont précipité la fermeture de son commerce ? La disparition de nombreux commerces de proximité et avec eux le LIEN SOCIAL?

Et la Qualité de vie alors !

Comment en est-il venu à cesser son activité ? «Parce que je ne voulais et ne pouvais m’installer en zone périurbaine à Thuir sous une enseigne nationale de bricolage… Ainsi, progressivement je n’ai fait que des dépannages, quelques bricoles… dans ces conditions impossible de poursuivre. « Analysait Michel fataliste.

Avons-nous évalué les coûts et le temps imparti à nos déplacements ? Ne serait-il pas sensé de privilégier plus souvent la proximité ? Les coûts de plus en plus prohibitifs des carburants ne vont-ils pas infléchir, à terme, nos comportements ? La survie des centres ville ne passe-t-elle pas par ce triptyque : Rues piétonnes, vélos, transports en commun ? «Sans cesse courir, aller toujours plus vite, pressés, stressés. Finis ! Accueil, conseils, contacts et relations humaines…Les gens achètent un prix et non plus un produit. Et la qualité de vie alors ! « S’exclamait Michel le quincaillier. Il déplorait aussi avoir de moins en moins d’échos en retour à ses «Bonjour» ou «au revoir». Que dirait Michel aujourd’hui !!!??? Déjà, cet esprit de bon sens averti avait perçu que son quotidien peu à peu se déshumanisait jusque dans nos campagnes, dans notre ruralité, dans nos villages… Et au fil des années ça ne s’est pas arrangé loin s’en faut ! Aujourd’hui, les thuirinois de toujours ou de longue date ne reconnaissent plus leur Thuir où il faisait bon vivre….

En guise de révérence le sympathique Michel n‘oubliait pas de «remercier tous mes clients, la Ville de Thuir, tous les commerçants qui avaient fréquenté mon établissement durant toutes ces années. » Samedi 20 Janvier 2007 à 19 h la saga d’une célèbre famille thuirinoise de quincailliers s’arrêtera ….

Jean-Luc Modat

Des panellets aux Pignons pour Noël

A quelques heures de Noël, avui (Aujourd’hui), je vous offre, aqui mateix ! (ici même) ma délicieuse recette de panellets (petit pain en catalan). En Roussillon la Tradition est récente (plusieurs décennies). Elle invite ces véritables spécialités catalanes sur toutes les bonnes tables pour Noël. ça ne vous a pas échappé que les gourmandises en pâte d’amande étaient devenues excessivement onéreuses… Je vous suggère de découvrir ma recette et surtout de la réaliser vous-même, vous allez voir, c’est un régal, c’est très facile ! Le fait maison c’est bien meilleur !

Par Jean-Luc Modat

Ma recette de panellets catalans

Loin de moi la prétention de proclamer ma recette comme la « véritable » tant il en existe un nombre infini et de déclinaisons… Cependant elle n’en demeure pas moins traditionnelle et familiale.

Facile-Préparation 1 h-Repos 1 nuit-Cuisson 10 min

USTENSILES :
– 1 autocuiseur
– 3 assiettes 1 saladier + 1 Bol
– 1 fourchette +1 couteau +1 cuillère bois + 1 pinceau de cuisine
– 1 balance + 1 zesteur
– Film alimentaire + papier sulfurisé
– 1 four + 1 sole

Pour environ 30 panellets

– Patate douce (poids cuit 300 g)
– 200 g de sucre de canne
– 3 œufs – Un peu de farine – 400 g d’amandes en poudre
– Le zeste d’un citron vert non traité et lavé
– 300 g de pignons de pin

Comment procéder pas à pas ?

Etape 1 : Préparation de la pâte

  1. Peler la patate douce, la tronçonner en plusieurs morceaux La cuire à la vapeur (10 min au chuchotement de la soupape)
  2. Dans un saladier écraser la patate cuite en purée encore chaude puis laisser refroidir
  3. Ajouter zestes de citron, sucre, poudre d’amande
  4. Séparer le jaune et le blanc d’un œuf.
  5. Incorporer ce jaune dans la pâte
  6. Mélanger le tout et pétrir pour obtenir une pâte homogène
  7. Filmer cette pâte – Laisser reposer au frigo 1 nuit

Etape 2 : Confection des panellets

  • Verser les pignons dans une assiette
  • Séparer les jaunes et les blancs de 2 œufs.
  • Battre ces jaunes d’œuf dans un bol
  • Battre légèrement les blancs dans une assiette creuse
  • Préchauffer votre four à 240°C pendant 15 min
  • Enfariner vos mains ça évite à la pâte de coller aux doigts
  • Prendre un peu de pâte, faire des boules de la taille d’une noix.
  • Paner chaque boule dans le blanc d’œuf
  • Rouler dans l’assiette de pignons pour les enrober.
  • Bien modeler et appuyer chaque boulette
  • Déposer chacune sur le papier sulfurisé posé sur la sole du four
  • Badigeonner le dessus des panellets du jaune d’œuf.
  • Enfourner à 240 ° 8 à 10 min
  • Surveiller  les panellets doivent être dorés sans trop
  • Vous pouvez les conserver dans une boite hermétique. Servir à Noël vous serez surpris(e) par le succès

Les origines de la tradition des panellets se perdent dans des temps immémoriaux. Ces panellets pourraient être liés à des rituels funéraires, héritages de cultes païens anciens. Ces offrandes aux défunts pourraient évoquer l’idée d’éternité (Les panellets se conservent longtemps)

Mon livre a paru !

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Thuir : Le monde merveilleux des souris de Michèle Manent

(Article original rédigé par Jean-Luc Modat le 3 février 2015)

A l’heure où nombreux sont ceux qui aspirent à une retraite pépère, ( pour le cas, mémère ), Michèle Manent s’était découvert une âme créatrice et entrepreneuriale. Souvent les jours de marché à Thuir elle tenait sont étal. Discrètement, sans un bruit, Michèle s’en est allée vers son monde merveilleux, un jour d’Avril 2022. Rétrospective

Les belles histoires débutent toutes par «Il était une fois…» Celle de Michèle Manent s’était pourtant mal engagée. Proche de l’âge de la retraite, en 2011, elle saisit  l’opportunité d’un plan social d’entreprise pour anticiper son départ à la retraite. Passée l’euphorie du ressenti de liberté, d’indépendance, de fin des contraintes, en femme active et indépendante, elle traquait la routine de crainte qu’elle ne s’installe dans sa vie. «Que faire de mes dix doigts ? Je recherchais une occupation pour meubler mon temps libre sans avoir rien défini.» Evoquait-elle et de rajouter. «J’ai toujours créé. Pour Pâques, je tricotais de petits lapins sympa pour les membres de ma famille.» Le résultat ne la satisfait pas : «Je trouvais que mon lapin avait une drôle de trombine.» Confiait-elle. Elle détricotait alors : «Mais en le défaisant, ça a fait une souris !» Sa passion était née. «Au début mes p’tites souris étaient simples puis je les ai améliorées, stylisées, déclinées en catalanes. Ça a plu et c’est parti comme ça.» Relatait la pétulante Michèle.

Du loisir au métier de « souricière » !

Michèle MANENT Photo JEAN-LUC MODAT

De ce hobby, Michèle en a fait profession, se découvrant une âme entrepreneuse sans vraiment se prendre au sérieux : «Le monde des souris» était né. Depuis, ses créations uniques ne cessaient de voyager : Allemagne, Grande-Bretagne, Etats Unis… Elle les vendait aussi sur le marché de Thuir (les samedis), en Eté à Torreilles, Barcarés, St Cyprien… Son inspiration ? Elle la puisait dans la vie de tous les jours. «Quand je démarre une création j’ai hâte de la terminer. Tricoter, c’est très reposant, l’imaginaire s’éveille. Une idée en entraîne toujours une autre. Si je peux confectionner des souris à la demande, je préfère qu’elles naissent de mon inspiration. Il me faut le feeling.» Révèlait l’artiste qui pourrait avoir fait sienne cette phrase de l’écrivain français Louis Nucéra : « La vie est comme un miroir. Si tu lui souris, elle te renvoie ton image. » 

Le Monde des souris de Michèle Manent
Le Monde des souris de Michèle Manent

Mar i Munt recepta dels pescaires

Mer et Montagne Recette des pêcheurs

Par Jean-Luc Modat

(Recettes de cuisine et traditions catalanes)

Nous portons tous en nous, parfois ou souvent à notre insu, les empreintes des mémoires familiales… Parmi mes origines, celles enracinées à La Bisbal dans l’Empordà, (région de Catalogne) d’où étaient originaires mes aïeux, mes arrières grands parents. Comme une évidence, l’un des plats emblématiques des pêcheurs de l’Empordà, Mar i munt (1), fait sens en moi ! Ce plat singulier est une sublime et singulière alchimie de saveurs contrastée des rencontres improbables de poissons, crustacés, viande avec même parfois des escargots ou des coquillages. Aqui, els pescaires eren també hortolans o viticultors(2) Traditionnellement Mar i Munt était cuisiné par les pêcheurs de nos côtes le plus simplement possible sans fioritures dans un plat en terre comme ma grand-mère Mamie Rose i al meu padri Marti le faisaient. Vous souhaitez émoustiller les papilles gourmandes autour de votre table ? Brisez les habitudes osez les Traditions !

(1) Mer et montagne (2) Ici, les pêcheurs étaient aussi jardiniers ou vignerons

Préparation : 35 min. Cuisson totale : 75 min

Ingrédients pour 4 personnes 

  • 4 hauts de cuisse de poulet ou 2 hauts et 2 cuisses
  • 4 râbles de lapin ou Un 1/2 lapin
  • 2 tranches de ventrèches séchées poivrées
  • 2 joues de porc désossée (Facultatif)
  • 4 gambas ou 4 langoustines ou crevettes crues
  • 4 belles tranches de lotte
  • 3 beaux calamars de Méditerranée ou
  • 500/800 g d’anneaux de calamar
  • 1 citron non traité
  • 2 / 2 oignons jaunes
  • 1 petite boite de tomate au jus (en saison 2 tomates mûres)
  • 300/500 g de moules d’Espagne
  • Laurier, thym, romarin, cannelle, sel, poivre,
  • 2 verres de Rancio
  • 1/2 verre de cognac
  • Pour la Picada :
    • 5 gousses d’ail
    • Un peu de persil,
    • Poudre d’amande
    • 2 carrés de chocolat noir
    • 1 pincée de safran
    • 1 tranche de pain.

Je dois bien vous le confesser… Oui ! C’est vrai, j’ai fait une entorse à cette recette originelle familiale : La substitution du plat en terre par la sauteuse professionnelle en inox ! Juste pour ses performances de cuisson homogène. J’espère que vous me le pardonnerez cet écart !

Préparation

Passer sous l’eau les anneaux de calamar. Egoutter, verser dans un saladier, presser un citron. Mélanger.

Dans l’huile chaude d’une poêle faire revenir successivement dans l’ordre : Poulet, lapin, ventrèche débittée, lotte. Au fur et à mesure disposer ces ingrédients dans une grande sauteuse. Saisir les gambas (2 min) les réserver à part avec la lotte.

Sofregit : Dans la poêle faire blondir l’oignon et l’ail émincés, verser la boîte de tomate au jus. Ajouter laurier, thym, cannelle, safran. A feu vif laisser compoter 10 min.

Verser le sofregit dans la sauteuse sur les morceaux de viande revenus. Ajouter les calamars. Verser 1/2 verre de cognac, 2 verres de Rancio. La sauce doit affleurer les ingrédients sans les recouvrir. Porter à ébullition puis poursuivre gentiment à couvert 35/40 min à feu moyen.

Pendant ce temps, réaliser la Picada : Mixer ensemble : 2/4 gousses d’ail, pain émietté, persil effeuillé, amande, safran, chocolat. Délayer la picada avec un peu de sauce prélevée de la cuisson du plat.

La verser à la préparation, cuire 10 min puis ajouter dessus les gambas, les moules nettoyées, la lotte et parfaire la cuisson 5/8 min puis éteindre le feu, couvrir, laisser infuser quelques minutes avant de servir.

Accords Plat / vin : Pour sublimer ce plat à partager en famille ou entre Amis, choisir parmi les vins blancs fruités Côtes du Roussillon.

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Escudella de Nadal

Pot-au-feu catalan de Noël

(Recettes de cuisine et traditions catalanes)

Par Jean-Luc Modat

Si autrefois, il était le quotidien frugal des jours d’Hiver de nombre de paysans ; il a évolué. Aujourd’hui festive, l’Escudella est devenue très tendance dés qu’il s’agit de réunir de grandes tablées… Au fil du temps, ce magnifique plat s’est ennobli d’ingrédients sans toutefois se départir de ses origines populaires paysannes. En Cerdagne, Capcir, Conflent, Vallespir… Il se consommait la veille ou le jour de Noël.

Dernièrement, j’ai eu la merveilleuse surprise de tomber par hasard sur cette recette griffonnée du pot-au-feu catalan : L’escudella ! L’un des plats les plus anciens de la cuisine populaire catalane composé de tout ce qu’on disposait dans les campagnes selon circonstances et saisons. Il existe autant de recettes et préparations qu’il n’y a de « pays », de villages, de familles, de maisons. Si pour nos aïeux, l’escudella était le plat rustique, frugal, unique et quotidien des jours d’Hiver… Aujourd’hui, l’Escudella est devenue très tendance dés qu’il s’agit de réunir de grandes tablées… Au fil du temps, ce magnifique plat s’est ennobli d’ingrédients sans toutefois se départir de ses origines populaires paysannes. l’Escudella, devenue festive, invite aux plaisirs de la table ; anime las nostres rapaxades,(1) las trobades dels Amics(2) les exubérantes retrouvailles d’anciens joueurs de rugby, les joyeux repas familiaux…

(1) Nos agapes (2) Les retrouvailles d’Amis

Ingrédients pour 6 personnes 

  • 1 petit jarret de boeuf ou 1 joue de boeuf
  • 4 Tendrons de veau
  • 1 os de veau
  • 2 Joues de porc
  • 1 petit jarret de porc
  • 3 costellous (Travers de porc)
  • 3 boudins (2 noirs – 1 blanc)
  • 1 pied de porc ou veau
  • 4 Colliers d’agneau
  • 1 Talon de jambon sec rance.

Légumes à débiter en morceaux

  • 4 pommes de terre (couper en 4)
  • 3 carottes (couper en sifflet)
  • 1 branche de céleri
  • 4 navets (couper en 4)
  • 1 petit chou frisé
  • 2 poireaux
  • 1 oignon jaune
  • 5 gousses d’ail
  • 1 petite boite de haricots lingots nature
  • 1 petite boite de pois chiches nature
  • Laurier, thym, clous de girofle
  • Huile d’olive vierge
  • 2 càs fonds de veau
  • 2 cubes de bouillon de boeuf

6 Boles de picoulat

  • 300 g de hachis de bœuf
  • 150 gr de hachis de veau
  • 150 g de chair à saucisse
  • 1 tranche de pain rassie trempée dans du lait tiède
  • 1 œuf
  • 2 gousses d’ail pillées
  • 3 Cuillères à soupe de farine
  • 1 brin de persil plat
  • Poivre,
  • 1 petit oignon jaune

Préparation

Déposer toutes les viandes et os (sauf les boudins) dans une grande marmite. Couvrir d’eau froide. Inviter l’oignon piqué de 3 clous de girofle, laurier, thym, branche de céleris, 2 càs de fonds de veau, 2 cubes bouillon de boeuf, 5 gousses d’ail chemisées. Porter à ébullition écumer, poursuivre la cuisson 2 heures à feu très doux en écumant fréquemment.

Préparer les boules

Hacher persil, ail, oignon. Faire tiédir du lait y tremper une tranche de pain rassis.

Dans un saladier assembler les hachis (bœuf, veau, porc) Ajouter mie de pain, ail, persillade, œufs. Bien mélanger, poivrer. Humidifier vos mains. Façonner de petites boulettes bien rondes Ø 4cm. Étendre de la farine sur le plan de travail. Rouler rapidement les boles dans la farine. En retirer le surplus de farine. Réserver au frigo pour les affermir.

Préparer légumes et féculents

Pendant ce temps, laver, trancher, émincer le chou frisé. Porter à ébullition une casserole d’eau y jeter le chou et le blanchir 10 min. L’égoutter, le faire revenir dans de l’huile d’olive chaude avec quatre gousses d’ail écrasées.

Mettre à profit ce temps pour éplucher, couper les légumes. Au terme des deux heures de cuisson de ces viandes : Incorporer tous les légumes épluchés, coupés (carottes, navets, poireaux) le chou revenu. Couvrir, laisser mijoter 1 heure à feu très très doux, puis convier les pommes de terre et poursuivre la cuisson 30 min.

Verser, rincer et égoutter les petites boites d’haricots lingot et de pois chiches. Réserver.

L’ultime étape

Incorporer à la préparation les boles de picoulat, poursuivre la cuisson 15 min puis convoquer les boudins noir et blanc débités en tranches épaisses ou entiers et parfaire la cuisson 20 min poc a poc.

Dans une grande casserole, recueillir le bouillon y verser les haricots et pois chiches maintenir à température à feu doux. Retirer les viandes, les découper en morceaux déposés dans un plat réserver à four préchauffé mais éteint. Poser sur la table le bouillon, la viande d’un côté, les légumes d’un autre. Servir chaque assiette en panachant : Morceaux de viande, légumes, mouillé du bouillon haricots et pois chiches.

Pour accompagner ce plat divin, je conseille un bon Côte du Roussillon en rouge, tanique, corsé, charpenté à choisir parmi les magnifiques vins de l’Agly, de Collioure, des Aspres…

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