Osez flâner, vous accorder du temps plaisir…. Tentez donc l’escapade à Castelnou ! Les sens en bandoulières, la curiosité en éveil découvrir, rencontrer, échanger avec des passionnés ! Agriculteurs et artisans d’Art locaux vous réservent le meilleur accueil ! Chacun d’eux décline ou exprime son talent, son savoir dans cette fête Agricole du printemps. Agriculteurs et artisans proposeront de bons produits locaux respectueux des saisons, de la terre ! Quant aux créations authentiques des artisans d’Art locaux, ils auront plaisir à exposer leur savoir-faire. Promesse d’une belle journée à Castelnou pour une immersion dans la quiétude qu’offre ce petit coin pittoresque des Aspres… à Castelnou
Demandez le programme !
Foire aux vins avec les vignerons indépendants du Pays Catalan ( ventes et dégustations)
Expo vente des plantes, plants maraîchers, fruitiers
Stands divers et variés pour découvrir les savoirs faire agricole locaux: safran, céréales, ruche vitrée pédagogique…
Expo vente de volailles Marché fermier Mini ferme Démonstration de travail de chien de bergers Jeux concours ouvert à tous
Si à Pâques nous avons joui de magnifiques journées ensoleillées… Pouvons-nous pour autant reléguer le mauvaise temps au placard ? Méfions-nous car Avril avec ses extravagances nous réserve bien des surprises ! Une petite piqûre de rappel ou un vaccin s’imposent à tous car la confusion règne entre Cavaliers du froid et Saints de glace. Les cavaliers surgissent dés le 23 avril jusqu’au 6 mai ; les Saints s’illustrent à partir du 11 mai puis les 12, 13, 14 Mai…. Et un petit dernier pour la gourmandise ? Le 25 Mai ! Même si certains de ces Saints ont été priés de disparaître du calendrier actuel, la tradition populaire les conserve toujours en mémoire.
Ainsi dés le 23 Avril pour la Sant Jordi (Saint Georges) débutent deux périodes perturbées par les caprices du temps des plus redoutables. Selon de très anciennes mémoires populaires ces épisodes climatiques seraient associés aux Cavaliers du froid suivis des non moins célébrissimes Saints de glace ! Si aujourd’hui certains Saints ont été éclipsés en douce de nos calendriers policés, les dates demeurent le tout sur fonds de Lune rousse…
Cavaliers du froid
Le 23 Avril, Sant Jordi (Saint Georges) est le premier des cavaliers du froid, celui qui ouvre le bal d’un temps calamiteux, très instable, frileux, venteux, pluvieux ; puis se présente Saint Marc le 25 lui succède Saint Robert le 30 pour finir par le 3 Mai, Saint Philippe ( Allez donc glaner ce jour-là le thym fleuri et odorant )
Les Saints de glace…
Il y a de quoi en perdre son latin ou son Catalan ! Ce sont eux les Saints de glace ! Si les noms de ces saints ont changé, les dates restent de glace… A eux trois ils évoquent un petit hiver retardataire. On les accuse d’apporter du froid à la mi-mai.
Le 11 Mai Sainte Estelle a remplacé Saint Mamert
Le 12 Mai Saint Achille a remplacé Saint Pancrace
Le 13 Mai Sainte Rolande a remplacé Saint Servais
Le 14 Mai Saint-Boniface
25 Mai Saint-Urbain
C’est alors que s’achève les saints de glace… Aïe ! Aïe ! Que nenni ! J’oubliais ! Il y a aussi ce petit dernier petit malin… Le 25 Mai et Saint Urbain qui tient tous ces quatre illustres prédécesseurs dans le creux de sa main. Apolit ! (Prudence!)
La lune rousse
Rien à voir avec une quelconque couleur particulière. Cette période de lunaison qui suit le dimanche de Pâques est appelée « lune rousse » Sa dénomination provient de la couleur prise par les jeunes pousses et bourgeons naissants détruits par le gel.
Figure emblématique du Pays Catalan, elle fut à la défense de la nature, de la ruralité, ce que Jordi Barre fut à la chanson catalane. Adrienne Cazeilles, femme de caractère, Pasionaria des Aspres, égérie de la mémoire et de la culture catalane, au gré de ses combats pour l’écologie, pour la vie, Aqui, nous l’appelions affectueusement, Adrienne. Adrienne Cazeilles! Aujourd’hui, disparu dans le silence d’un quasi anonymat, une poignée d’Amis fidèles autour de Jean-Louis MAYNERIS, Roger MAJORAL, Pierre MACH…. ont décidé de lui consacrer un petit mémorial prés du parvis de l’église Sainte-Marie du Mercadal à Castelnou… Rétrospectives !
Femme de caractère, Pasionaria des Aspres, égérie de la mémoire et de la culture catalane, au gré de ses combats d’avant-garde pour l’écologie, pour la vie, elle n’a jamais cessé de dénoncer la gabegie des ressources naturelles de la Planète. Depuis les grands incendies de 1976 qui ont ravagé le massif des Aspres, elle s’est toujours évertuée d’alerter l’opinion publique sur les véritables origines des incendies qui ravagent la forêt méditerranéenne. Tous, ici, l’appellent affectueusement, Adrienne. Adrienne Cazeilles !
Cette ancienne institutrice, fut une active herboriste invétérée. Parce qu’elle a arpenté des décennies ses chères Aspres, du côté de Camélas, aucune plante n’avait de secret pour elle. Sacré personnage ! Aussi, voilà bien longtemps, quand un soir elle animait une causerie sur les calendrines plus de 50 personnes se pressaient pour l’écouter religieusement ! Adrienne rappelait l’obsession de l’Homme à craindre les foudres du ciel. « Jadis déjà, nos ancêtres prononçaient des incantations à Dame Nature, imploraient Jupiter pour sa clémence, priaient les Saints pour conjurer les phénomènes météorologiques. » Puis, Adrienne relata son vécu d’enfance à Camélas où els pagesos (les paysans) observaient les saisons, notaient les données pour prévoir le temps à venir.
Mais au fait, Adrienne, c’est quoi les calendrines ?
«Nées de ces observation de nuages, du vent et du ciel entre le 13 Décembre et l’Epiphanie le 6 Janvier, à l’exclusion de Noël. Il suffit donc de noter le temps pendant 24 jours et vous aurez le temps des douze mois de l’année à venir. Chaque jour représente une quinzaine de mois… Cette période préfigure les grandes tendances du temps à venir « Expliquait toute pédagogue, la Senyora Adrienne. Pertinente, elle alertait alors sur d’importants changements climatiques à venir provoqués par les activités humaines. Elle pointait la sécheresse persistante dont les effets pourraient à terme provoquer ici et là de graves perturbations environnementales, sociales voire économiques. Pour l’instant, ici, qui s’en émeut outre mesure ?
«On puise allègrement par forages dans les nappes profondes du pliocène pour les loisirs, les piscines, l’agriculture, une eau précieuse datée de milliers d’années. Quel héritage à nos enfants ?» S’insurgeait-t-elle. Puis Adrienne dénonçait la multiplication exponentielle des friches, l’urbanisation anarchique, qui empêchent toute alimentation en eau des nappes superficielles et annoncent de phénoménales inondations… Elle était comme cela Adrienne Cazeilles, debout, lucide et toujours passionnée ! A mal temps, bona cara ! Aujourd’hui, disparu dans un quasi anonymat une poignée d’Amis fidèles autour de Jean-Louis MAYNERIS, Roger MAJORAL, Pierre MACH…. ont décidé de lui consacrer un petit mémorial prés du parvis de l’église Sainte-Marie du Mercadal à Castelnou…
Autrefois, aux beaux jours, garrigues et sous bois des chênaies, résonnaient du chant grésillant des cigales, rompu seulement par le timbre capricieux des clochettes des troupeaux de chèvres… Ces évocations bucoliques, hors le temps entrent en résonnance avec de tendres souvenirs de bonheur ! Politg, Cameles, Castellnou… Qu’elles étaient belles les Aspres sauvageonnes de mes jeunes années ! A ces seules évocations champêtres, surgissent de surprenantes mémoires d’odeurs de chevreau rôti dans le four de la cuisinière à bois… Ja sem calents (1) ! Comment résister à l’idée d’offrir en partage ce succulent repas à vous, initiés du bien vivre ? Une recette simple, saine, gouteuse, généreuse, en liens au terroir roussillonnais. Y a t -il un secret de préparation ? La réussite de cetterecette d’épaule rôtie réside tout d’abord dans sa cuisson à basse température et aux arrosages fréquents de jus de cuisson durant la cuisson… Le résultat est extraordinaire ! Il exhale des parfums indissociables de Nostra Terra (1), de notre cuisine typique catalane, de notre culture ancestrale, des Traditions de notre beau Roussillon !
(1) Nous sommes frais ( nous sommes dans le beaux draps )! (2) Notre Terre
Pour 4 Pers. Prépa. 10 min Cuisson 2 h 30
Ingrédients
1 épaule de chevreau
2 oignons jaunes
6 gousses d’ail
Thym, laurier, romarin
5 pommes de terre
1 citron
1 tomate
1 verre de rancio
Huile, Fleur de sel, poivre
Préparation
Frotter tous côtés la viande avec un citron coupé en 2. Saler, poivrer masser la viande tous côtés. Frotter la avec le romarin. Arroser d’un filet d’huile d’olive, saupoudrer Thym, laurier,
Préchauffer le four à 160 °
Installer la viande sur la sole du four en partie basse. Ajouter les oignons pelés, coupés en 4. L’ail écrasé, la tomate coupée en 4, les pommes de terre épluchées, coupées en 4. Verser 1 verre de rancio.
Enfourner 1 h à 160° l’épaule face intérieure vers le haut. Arroser fréquemment l’épaule pendant le cuisson.
Puis retourner, arroser l’épaule poursuivre la cuisson 1h à 160°.
Quel délicieux et charmant petit village médiéval ! Lové au coeur du maquis catalan environné de cistes, genets, bruyères et chênes méditerranéens, c’est un havre de quiétude. Quelques vignes s’obstinent encore à pousser, vestiges de l’activité agricole d’antan du village. Le temps semble là immobile. Quand déboule l’Eté, il faut les entendre, les cigales chanter à tut tête comme pour faire taire les intempestifs ! Pas la moindre brise. Castelnou semble une oasis de fraîcheur dans un océan de torpeur.
Castelnou ! Village de mes aïeuls…. Mais qu’il est le loin le temps où ce petit village était tout entier consacré à l’agriculture ! Où les ruelles résonnaient du pas lent des mules et des bourricots, des bêlements du troupeau de chèvres… Chacun se connaissait. « Fins aviat! »(à bientôt)« Bon dia »(Bonjour) Lançait-on pour ponctuer les conversations. L’accent était chantant, rocailleux, catalan ! L’époque où les « ninots » (Petits enfants) descendaient le sentier escarpé menant à la fontaine pour aller chercher de l’eau…. En ce temps-là, l’eau était précieuse ! La vie consacrée aux labeurs des champs. Etiennette l’avait connu, ce temps… Elle qui avait dû quitter son village natal de Camélas pour franchir les quelques kilomètres qui la séparaient de Castelnou pour venir s’y marier.
Dès que vous franchissiez la « Porte » de Castellnou, sur la gauche, vous découvriez une boutique extraordinaire, inclassable, improbable ! Une boutique animée par un singulier personnage, Etiennette, depuis des décennies, vraie écolo dans l’âme avant la mode. Les herbes de nos campagnes n’avaient aucuns secrets pour elle !
« Pourquoi hésitez-vous ? Entrez donc ! Lançait-elle goguenarde aux visiteurs timides. Aussitôt, de surprenantes effluves de parfums de la garrigue étonnaient vos narines. Là, vous étiez transporté vers votre imaginaire, vos souvenirs d’enfance, vers l’époque révolue où il faisait bon vivre, où chacun appréciait à sa juste mesure le moment et l’instant présent. De suite, c’était l’envoûtement ! Suspendus au plafond, des bouquets d’immortelles sauvages séchaient. Plus loin, des artichauts se pâmaient de leurs fleurs d’un beau bleu lumineux… La monnaie du Pape était omniprésente, ainsi que de merveilleux petits chapeaux patiemment tressés par Etiennette qui embaumaient la lavande. Mais le plus surprenant était ses poèmes ! Elle qui n’était pas allé trop longtemps à l’école…
La fount dels ninots (Fontaine des enfants)
«C’était ainsi notre temps »
«A cette époque-là on se sentait heureux et tout nous semblait beau,
Pourtant dans nos maisons, nous n’avions pas encore l’eau
Avec nos récipients on descendait vers la fontaine
Il fallait bien en remonter avec nos cruches pleines (…)
Bien sûr à cette époque là, nous n’avions pas beaucoup de commodités
On se déplaçait qu’en vélo le plus souvent à pied
Quand on voulait déjeuner… il fallait allumer le feu,
On devait aller ramasser un peu de bois se que l’on trouvait de mieux» (…)Morceau choisi de Poème écrit par Etiennette en 1994
Aujourd’hui, dans les ruelles, l’accent a hélas bien changé… Rares sont les catalans de souche vivants encore au village ! Villégiatures et demeures de week-end, ne peuvent-elles favoriser les liens sociaux ? La santé chancelante d’Etiennette a eu raison de sa boutique improbable… Elle a fermé, puis Etiennette s’en est allée discrètement emportant avec elle nombres de ses secrets botaniques.
Comment une insignifiante tartine frottée à l’ail, à la tomate, enrichie d’un trait d’huile d’olive… Peut convoquer autant de merveilleux souvenirs ? Autrefois, c’était autrefois l’esmorzar dels pagesos(1) Pan amb tomata i cambajó, ce grand classique symbolise tout l’Art de vivre catalan ! Une recette traditionnelle catalane toute simple à réaliser ! Apolit !(2) Cependant de bons ingrédients seront nécessaires : Du bon pain de campagne, des tomates d’ici mûres, une huile d’olive fruitée du Pays Catalan, de l’ail, de belles tranches de jambon cru… Et voilà le tour est joué pour se régaler comme tapas pour l’apéro ou accompagné d’una ensiam (3) une salade verte) en entrée ! Bon profit !
(1) le petit déjeuner des paysans (2) Attention ! (3) une salade verte
Pour 2 pers. Prépar10 min Cuisson 3 min
Ingrédients pour 4 tartines
4 tranches épaisses de pain campagne croustillant et rustique
4 belles tomates bien mûres
2 gousses d’ail
Fleur de Sel du Roussillon
Huile d’olive du Pays
8 tranches très fines de jambon sec cambajó 100% catalan issu de cochons fermiers bien élevés en Cerdagne ou en Vallespir. (Laissez tomber le Serrano !)
Préparation
Découper les tranches de jambon sec façon chiffonnade
Trancher des tartines de pain épaisses d’1,5 cm environ. Les faire griller légèrement recto verso, les sortir, laisser refroidir.
Peler, couper, dégermer les gousses d’ail. Frictionner énergiquement avec l’ail tous les côtés des tranches de pain.
Laver, essuyer, couper en deux les tomates. Frotter en appuyant pour imbiber chaque tranche de pain du jus et de la pulpe de tomate. Mixer les restes de tomate puis tartiner légèrement à la cuillère les tranches de pain
Déposer les tranches de pain dans un grand plat, les arroser d’un filet d’huile d’olive Arbequina
Une pincée de fleur de sel puis recouvrir chaque tartine de jambon en chiffonnade. Servir rapidement pour d’éviter que le pain ne ramollisse !
Comment une insignifiante tartine frottée à l’ail, à la tomate, enrichie d’un trait d’huile d’olive… Peut convoquer autant de merveilleux souvenirs ? Autrefois, c’était autrefois l’esmorzar dels pagesos(1) Pan amb tomata i cambajó, ce grand classique symbolise tout l’Art de vivre catalan ! Une recette traditionnelle catalane toute simple à réaliser ! Apolit !(2) Cependant de bons ingrédients seront nécessaires : Du bon pain de campagne, des tomates d’ici mûres, une huile d’olive fruitée du Pays Catalan, de l’ail, de belles tranches de jambon cru… Et voilà le tour est joué pour se régaler comme tapas pour l’apéro ou accompagné d’una ensiam (3) une salade verte) en entrée ! Bon profit !
(1) le petit déjeuner des paysans (2) Attention ! (3) une salade verte
Pour 2 pers. Prépar10 min Cuisson 3 min
Ingrédients pour 4 tartines
4 tranches épaisses de pain campagne croustillant et rustique
4 belles tomates bien mûres
2 gousses d’ail
Fleur de Sel du Roussillon
Huile d’olive du Pays
8 tranches très fines de jambon sec cambajó 100% catalan issu de cochons fermiers bien élevés en Cerdagne ou en Vallespir. (Laissez tomber le Serrano !)
Préparation
Découper les tranches de jambon sec façon chiffonnade
Trancher des tartines de pain épaisses d’1,5 cm environ. Les faire griller légèrement recto verso, les sortir, laisser refroidir.
Peler, couper, dégermer les gousses d’ail. Frictionner énergiquement avec l’ail tous les côtés des tranches de pain.
Laver, essuyer, couper en deux les tomates. Frotter en appuyant pour imbiber chaque tranche de pain du jus et de la pulpe de tomate. Mixer les restes de tomate puis tartiner légèrement à la cuillère les tranches de pain
Déposer les tranches de pain dans un grand plat, les arroser d’un filet d’huile d’olive Arbequina
Une pincée de fleur de sel puis recouvrir chaque tartine de jambon en chiffonnade. Servir rapidement pour d’éviter que le pain ne ramollisse !
J’ai imaginé un instant furtif, l’Utopie d’un Pays Catalan libéré des entraves de ses corsets oppressants dans lesquels, nous les Catalans, l’avions contenu depuis tant de décennies, par craintes des changements. Face au renoncement, l’Utopie ! N’est-elle pas la disposition, la capacité, à inventer un Monde ? A créer les conditions d’un avenir désirable ? Voilà l’exemple possible d’une riche aventure humaine, celui d’un modèle de développement à inscrire sur notre territoire pour vivre, consommer autrement, (re)dynamiser les territoires ruraux… Changer sa vie c’est possible !
Des rêves aux réalités
Alors qu’il existent de nombreux anciens bâtiments de caves vinicoles condamnés à la démolition, il existe de nombreuses alternatives très innovantes pour dynamiser nos territoires, créer du lien social ! Par exemple l’installation d’épiceries participatives et coopératives à but non lucratif aux enjeux sociaux et environnementaux. Elles sont animées des principes d’autogestion et animées par des valeurs humaines : Entraide, responsabilité, démocratie, égalité, équité et solidarité.
Une épicerie coopérative et participative c’est quoi ?
Voilà un beau projet à but non lucratif à réaliser. Il repose sur l’adhésion d’habitants d’un quartier, d’un village, désirant s’investir bénévolement pour le concrétiser, le faire vivre, devenir client et consomm’acteur, coopérateur de l’épicerie ! Pour avoir le droit d’acheter dans cette épicerie participative, il faut s’acquitter d’une adhésion annuelle. Puis chaque adhérent donne de son temps selon une fréquence prédéfinie et ses disponibilités. Selon ses compétences et dispositions, chacun(e) fait vivre l’épicerie : Tenue de caisse, mise en rayon, déchargement et stockage, nettoyage… Les adhérents participent aussi aux choix des produits vendus, aux choix des producteurs, en favorisant les circuits courts, le vrac et le zéro déchet pour vendre moins cher que dans la grande distribution. Les adhérents participent aux organisations d’animations, d’évènements, d’ateliers culinaires, de débats à thèmes. la prise en compte d’enjeux sociaux et environnementaux.
Fermer un instant les yeux ; tendre l’oreille au chant grésillé des cigales ; humer un florilège de saveurs chatoyantes méditerranéennes et découvrir une véritable symphonie de couleurs catalanes ! La xamfaina, est considérée comme l’un des meilleurs plats de base de la cuisine traditionnelle catalane. Çà ressemble au pisto espagnol et à la ratatouille niçoise… Cependant il existe de nombreuses interprétations et variantes , selon les « régions », les villages catalans… Il existe autant de recettes que de familles, avec ou sans poivrons, avec ou sans courgette, sans oignon, avec des aubergines braisées…Vous salivez déjà ? Alors, voici pour vous la version enrichie inspirée de la recette de Mamie Rose (ma grand-mère)… qui utilisait les légumes de saison du jardin. Aqui mateix ! Cuineu aquest deliciós plat junts (1)? A vous de voir !
(1)Cuisinons ce bon plat ensemble
« Au bout de nos fourchettes, nos racines »
Préparation 35 min Cuisson 90 min
≈ (= Environ) càs (= cuillère à soupe) càc (= cuillère à café)
Ingrédients (Pour 4 personnes)
2 poivrons (1 rouge + 1 vert)
1 càc de sagi (saindoux)
2 oignons
5 gousses d’ail nouveau
2 courgettes
2 aubergines
1 boite de tomates concassées
3 tomates bien mûres
10cl d’huile d’olive
2 brins de thym 3 feuilles de Laurier
Sel, poivre
500 g Saucisse catalane
3 tranches de ventrêches séchées poivrées
Réalisation
Etape 1
Laver tous les légumes. Découper en mirepoix (gros dés) courgettes, aubergines. Epépiner et couper les poivrons en dés. Découper les tomates en 8 quartiers. Peler et ciseler oignons et ail. Découper la saucisse en tronçon, la ventrêche en lardons.
Etape 2
Faire chauffer 1 càc de sagi + un bon filet d’huile d’olive dans 1 sauteuse. Faire revenir à feu vif la saucisse. Réserver. Dorer la ventrèche. Réserver.
Etape 3
Dans cette sauteuse, faire blondir les oignons puis incorporer poivrons verts et rouges cuire 15 à 20 min à feu moyen. Réserver.
Etape 4
Verser dans la sauteuse d’abord les aubergines les faire revenir 10 min puis ajouter les courgettes. Poursuivre la cuisson 15 min à feu vif et remuer.
Etape 5
Incorporer les tomates et la boite 1/4 de tomates Assaisonner sel, poivre, thym de nos garrigues, laurier et l’ail haché. Parfaire la cuisson à feu doux entre 45 min à 1 h environ. Cuisinée la veille la xamfaina, servie froide ou chaude, elle n’en sera que meilleure…. Accompagnée de riz nature, en plat unique.
Je cuisine et transmets l’héritage de mes ancêtres
i bon profit Amics !
Nos bonnes adresses
Client assidu de la boutique A nos Belles saisons, j’apprécie particulièrement l’accueil réservé par Arnaud ainsi que les bons produits locaux qui n’ont pas fait le tour du Monde et n’ont pas croupis en frigo… C’est là que je donne du sens à mes achats en soutenant les agriculteurs, les éleveurs du Pays Catalan… Nos Belles SaisonsD612 route de Thuir à Llupia Tél : 06 48 57 61 18
Le temps file, semant des traînées de souvenirs dans nos mémoires. Souvent, elles recèlent les empreintes des bonnes odeurs et d’exquises saveurs de la cuisine de nos grands-mères… Una cuina catalanà(1)de plats concoctés avec de vrais ingrédients naturels, de saison du potager familial ou du marché…. Une cuisine de qualité où s’expriment avant tout le goût. Enfin, pour notre retour aux sources des bonnes choses, n’oublions surtout pas l’ingrédient majeur à cette cuisine familiale catalane : Le temps. Le temps de choisir, d’élaborer, de mijoter, de savourer, d’apprécier autour de pétulantes tablées amicales ou familiales… Ce doit être ça la sérénité ! Prendre le temps de vivre pour que chaque repas (même simplissime) devienne un pur moment de bonheur partagé ! (1)Une cuisine catalane
Préparation 20 min Cuisson totale ≈35 min
≈ (= Environ) càs (= cuillère à soupe) càc (= cuillère à café)
Ingrédients (Pour 2 personnes)
1 kg de petits pois frais non écossés
250 g de lardons fumés
1 bel oignon jaune
Quelques feuilles de salade verte
2 petits artichauts violet du Pays
4 càs de beurre (100 g)
1 càs de sucre semoule
1 càs de fonds de veau
Sel + poivre
« Tu es ce que tu manges »
Réalisation par étape
Etape 1
Procéder comme indiqué en fin de recette « C’est bon à savoir ! » Ecosser les petits pois. Réserver dans un saladier au frigo. Effeuiller les artichauts jusqu’aux feuilles tendres. Trancher le 1/3 du haut, couper en 2 chaque artichaut, enlever le foin. Réserver dans un récipient d’eau froide citronnée.
Etape 2
Dans une sauteuse, verser, faire chauffer 1 filet d’huile d’olive accompagné de 2 càs de beurre. Pendant ce temps peler, émincer l’oignon, le faire blondir avec les lardons et les artichauts égouttés.
Etape 3
Dés la coloration réalisée, ajouter le coeur de salade lavé et les petits pois. Recouvrir d’eau à niveau, verser 1 càs de fonds de veau, le sel et le poivre.
Etape 4
Laisser mijoter à feu doux à couvert , 35 min environ, jusqu’à ce que les petits pois soient tendres. Régalez-vous !
i bon profit Amics !
C’est bon à savoir !
Après avoir écosser vos petits pois et réserver dans un saladier, saler, verser 1 cuillère à soupe de sucre semoule et deux cuillères à soupe de beurre fondu. Mélanger et laisser reposer 30 min au frigo. Le beurre durci forme une enveloppe grasse qui attendrit la peau de vos petits pois durant la cuisson.