Samedi 13 mai de 10h / 16h La Cave Dom Brial accueille “Viny’Art” un évènement aux accords vin / Arts.
Osez vous accorder un temps de plaisir les sens en éveil pour déguster les extraordinaires créations d’une vingtaine d’Artistes renommés. Tous passionnés, expriment leur talent et déclinent leur Art en créations de peintres, de sculptures, de photographies… Diips, Didier Trigliart, Patrick Fischer, Terra del avis, Nathalie “Tartopom”, Martine Taillant, François Jorge Sandrine Bagnouls, Jessica Fumado, Juani Vidal, Marjorie, Marie Leseille Courillon, Alexandra Mir, Jeremy Masagué, Le Pays de Zoé, Jean-Luc Modat, Lydie Malis, Christelle Romulus, Angely Christal, Arnaud Coutant, Annie Pagiez…
Vous êtes invité à découvrir en dégustations les magnifiques gammes de vins de rouge, rosé, blanc des caves Don Brial…
Jean-Luc Modat dédicace son livre « Ma Cuisine Catalane »…
Je me régalerai de vous rencontrer, de savourer nos échanges… d’apprécier le plaisir de vous présenter et dédicacer mon tout dernier livre « La Cuisine Catalane Cahier de recettes de nos Jeunes Années« ! Promesses d’un extraordinaire voyage dans votre temps…
Comment imaginer que la simple évocation d’un plat puisse raviver…. mes plus belles vacances d’enfance ! Leurs décors ? L’univers sauvage du Bourdigou (certains l’ont connu !) et le casot blau d’en Janot(le cabanon bleu de Jeannot). Je me remémore qu’à l’aube, sous la voûte étoilée des chaudes nuits d’Eté, j’accompagnais d’un pas complice et intrépide, mon oncle Janot jusqu’à la plage toute proche. Là, au crépuscule naissant, la barque mise à l’eau, nous rejoignions à la rame le poste signalé par les flotteurs où nous avions jeter la veille au soir, nasses et filets… L’aurore divulguait nos pêches miraculeuses sous les yeux curieux de quelques mouettes… Ô ! Petites langoustes, pageots, sars, mulets, loups, dorades… A midi, nous nous délections de bons poissons… Aaaahhh ! Les dorades au four cuisinées par l’oncle Janot ! Avui (Aujourd’hui) je les prépare de la mateixa manera que l’oncle janot (De la même façon que l’oncle Jeannot), de mémoire avec pour souvenirs les bonheurs simples de mes vacances au Bourdigou ! Un plat très savoureux et très simple à réaliser. Mais d’abord, à vos tabliers Amics ! Teneu gana ? (Amis, vous avez faim?)
Je cuisine et transmets l’héritage de mes ancêtres
« Au bout de nos fourchettes, pointent nos racines »
Un rendez-vous donc à ne pas manquer, samedi 6 et dimanche 7 mai ! Première édition d’un rendez-vous très original autour des traditions et du terroir, cette grande fête du cochon regroupera, une cinquantaine de producteurs-artisans, de porc bien sûr, mais aussi de produits locaux, d’alimentation, de bien-être…, avec la complicité des chefs talentueux des Toques blanches Roussillon !
C’est un rendez-vous inédit. Une grande fête concoctée avec le Syndicat des producteurs de porcs fermiers des P.-O. et tout un tas de producteurs locaux pour ravir nos papilles tout en valorisant les savoir-faire du territoire, la transmission des métiers et la gastronomie locale, dans une ambiance festive et conviviale.
Il sera ainsi possible, toute la journée, d’acheter de la viande de porc chez l’un de nos producteurs locaux et de la faire griller sur place, sur des braséros mis à disposition, ou encore de s’offrir un repas inédit (sur le thème du porc bien sûr), mitonné par les chefs des Toques blanches Roussillon-Occitanie. Tout ceci dans une ambiance de fête avec nos incontournables bandas, des démonstrations de castellers, des ateliers pour enfants et autres animations sympathiques.
Vous pourrez m’y rencontrer
Je vous réserve le meilleur accueil possible et vous dédie la plus humaine et conviviale rencontre en ma possibilité !
Samedi 6 mai
• 9h – Petit-déjeuner à la fourchette (produits du terroir) Animation musicale par la banda Les Canaillous • 11h – Intervention sur le bien-être animal • 12h – Restauration auprès des producteurs Ateliers-dégustation autour du cochon animés par trois chefs renommés des Toques Blanches Roussillon Animation musicale par la banda Les Canaillous • 15h-17h – Ateliers enfants • 16h – Intervention sur le bien-être animal • Jeux en bois, restauration sur place
Dimanche 7 mai
• 9h – Petit-déjeuner à la fourchette (produits du terroir) Animation musicale par la fanfare La Marmaille • 11h – Intervention sur le bien-être animal • 12h – Restauration auprès des producteurs Ateliers-dégustation autour du cochon animés par trois chefs renommés des Toques Blanches Roussillon-Occitanie* Animation musicale par la fanfare La Marmaille • 15h : Castellers avec les Pallagos du Conflent • 15h-17h – Ateliers enfants • 16h – Intervention sur le bien-être animal • Jeux en bois, restauration sur place
Espace professionnel • Rencontres avec les éleveurs • Dédicaces de livres de cuisine (Entre autres Jean-Luc Modat et son tout nouveau livre !)
* Billetterie en ligne restauration Toques Blanches
Cette Sant Jordi revêt un caractère particulier, un symbole ! C’est le symbole de la victoire de la lumière sur l’obscurantisme, pour que puissent éclore les fleurs de la culture, symbole du succès du Bien sur le Mal. En Catalogne des personnes sont emprisonnées pour avoir simplement des convictions. Ailleurs, les moindres opposants sont embastillés… Pour percer les explications de cette tradition il faut aller compulser dans le vieux livre de la mythologie catalane, la légende du preux chevalier Saint Georges, dit Sant Jordi… Saint patron de la Catalogne depuis depuis 1456.
Il était une fois la Légende de Sant Jordi
Dans un lointain royaume vivait une superbe princesse, un brave chevalier et un terrifiant dragon à tête de serpent, cornes, énormes écailles Ce monstrueux dragon semait la terreur auprès de la population du royaume, dévorant sans distinction, hommes, femmes, enfants et bêtes. Pour tempérer la fureur du monstre, le peuple décida de lui sacrifier chaque jour une personne en guise d’offrande. Tour à tour tiré au sort, le sacrifice était peu à peu devenu une habitude… Jusqu’à ce qu’un jour, le destin désigna la propre fille du roi ! N’ayant d’autre choix que de condamner sa fille aux griffes du dragon, le roi tomba dans une immense tristesse… Le terrible jour arriva. La princesse cheminait pour rejoindre l’antre du monstrueux animal lorsqu’elle rencontra un jeune et beau chevalier. Elle évoqua le sort qui lui était réservé. Le chevalier décida de prendre sa place pour aller combattre le monstre Après un combat acharné lutte Jordi arriva, à la fin de la journée, il réussi à trancher la tête du dragon, son sang jaillit pour s’épandre sur le sol… à l’endroit poussa vivement un rosier fleurit de roses rouges. Sant Jordi offrit alors une rose à la princesse en gage d’amour.
Cette San Jordi est toute particulière et riche de symbolique ! C’est le symbole de la victoire sur l’obscurantisme, pour que puissent éclore les fleurs de la culture, symbole du succès du Bien sur le Mal.
Par Jean-Luc Modat (Recettes de cuisine et traditions catalanes)
La moleta tradicional catalana de Pasques
Nosaltres Catalans Rossillonés, chaque Lundi de Pâques, perpétuons cette tradition ancestrale qui nous anime toujours pour inviter à nous réunir en famille ou/et entre amis et partager ensemble une délicieuse omelette de Pâques ! Un plat attaché à la fête, aux bons repas d’après Carême. De nature gourmet ne n’ai pu résister à l’envie d’en préparer une avant le lundi de Pâques ! Histoire de réviser mes gammes pour être opérationnel le jour « J » ! Alors pourquoi se priver de se régaler dés à présent ? Cuinem junt(3)
(1)Nous autres Catalans Roussillonnais(2) Cuisinons ensemble
La gastronomie catalane reflet d’identité
Ce ne sera pas encore le cas cette année ! Les années précédentes, cette omelette se cuisinait dans des hauts lieux de pèlerinage comme la Chapelle de la Trinité à Prunet et Belpuig dans les Aspres, l’ermitage de Domanova, situé prés de Rodès, L’ermitage de St Ferréol après Llauro direction Céret, Consolation sur les hauts de Collioure… Grillades et omelettes, l’essentiel est le partage, la convivialité, le lien social, la bonne humeur et l’Amour, l’Amitié qui prévalent pour perpétuer notre Bel Art de vivre Catalan !
Préparation 15 min Cuisson totale 20 min
Ingrédients (Pour 4 personnes)
8 œufs fermiers du Pays
6 tranches de ventrèche sèche poivrée
1 beau boudin noir catalan (bien sûr !)
400 g de saucisse catalane fraîche
1 raig de cognac
4 cuillerées à soupe d’huile d’aqui (d’ici)
1 càc de sucre en poudre
1 bouquet d’artichauts violets bien tendres de Salanque
Certains ajoutent des asperges sauvages quand ils ont daigné sortir !
Sel – Poivre
oignons tendres
Je cuisine et transmets l’héritage de mes ancêtres
Jean-Luc Modat
Réalisation
Débiter la ventrèche sèche taillée en dés, le boudin et la saucisse en rondelles épaisses
Effeuiller les artichauts, émincer, découper les oignons tendres
Dans 1 saladier battre 8 œufs en omelette,
Poivrer, incorporer le persil lavé et haché, 1 càc de sucre en poudre
Chauffer de l’huile d’olive dans une grande poêle
Blondir charcuteries. Réserver.
Faire revenir à feu doux artichauts et oignons 5 min puis ajouter 1 ou 2 càs d’eau
Faire rissoler puis ajouter les charcuteries
Parfaire la cuisson à feu moyen puis flamber avec 1 raig de cognac
Puis verser les oeufs – Bien remuer pour que les oeufs soient bien mélangés
Cuire à feu vif – Poursuivre et baisser le feu – Faire dorer les 2 faces
Ici en Roussillon, s’il est un plat rustique emblématique de notre gastronomie populaire catalane, c’est bien les Boles de picolat ! Aux quatre coins du Roussillon on retrouve autant d’inspirations de recettes que de villages, voire de familles. Chaque génération perpétue ses recettes familiales déclinées en autant d’expressions profondes de nos terroirs… Là, je vous offre l’une de mes recettes familiales… Ce savoureux plat égayera vos tablées de réunions familiales o bé una rapaxada de germanor amb Amics… (ou bien des agapes de fraternité entre Amis.)
« Autrefois, notre nourriture était saine. Nos plats avaient du goût. Notre vie était laborieuse, nous n’avions pas grand chose, mais nous vivions heureux ! » C’est ainsi que ma grand-mère Rose relatait la vie d’un passé pas si lointain… Ces mots mâtinés de bon sens, pleins d’à propos font échos aux souvenirs familiers de notre enfance… A ces bons plats aux empreintes paysannes, simples, goûteux, roboratifs imostós(1) que nos douces grand-mères nous cuisinaient patiemment… Et si cette cuisine populaire faisait un retour fracassant sur nos tables ? Revenait au goût du jour en cohérence avec nos racines, notre proximité ?
(1) pégueux
« Au bout de nos fourchettes, nos racines »
Ingrédients
2 Ventrèches poivrées à couper en lardons
3 belles pommes de terre coupées en 8 quartiers
1 boudin noir catalan
quelques brins de persil,
2 càs de farine
1 verre de lait entier
1 Petit pot de crème fraîche
2 personnes Préparation 20 min Cuisson 50 min
Préparation
Faire d’abord revenir dans une sauteuse les ventrèches poivrées salées. Puis verser les pommes de terre épluchées, rincer, coupées en 8 quartiers (selon grosseurs). Saisir 5 min.
Retirer, réserver la ventrèche. Poursuivre 5 min sans dorer la cuisson des pommes de terre. Puis verser les lardons, le persil haché. Mélanger. Enrichir de 2 càs de farine.
Mélanger l’ensemble sans faire roussir. Couvrir d’eau froide. Verser le verre de lait, la crème fraîche. Cuire à feu moyen 35 min. Vérifier la cuisson des pommes de terre.
Passer le boudin entier sous l’eau froide. ça affermi sa peau. Le trancher en rondelles épaisses d’un doigt et l’inviter à rejoindre les pommes de terre dans la sauteuse. Parfaire la cuisson 8 min. Le boudin va teinter la sauce et libérer ses arômes.
Une recette, goûteuse, simple à réaliser, peu onéreuse.
S’il est un plat rustique et savoureux qui incarne à lui seul toute la gastronomie populaire catalane, ce sont bien les Boles de picolat ! De la Côte Vermeille aux confins de Cerdagne ; de la Salanque au Vallespir, on retrouve autant d’inspirations de recettes que de villages, voire de familles. Chaque génération perpétue ses recettes familiales déclinées en autant d’expressions profondes de nos terroirs… Là, je vais vous offrir ma recette familiale…
Que signifie « Picolat » ?
« Picolat » provient du verbe catalan « Picolar » qui signifie hacher (de la viande) d’où le nom du plat « Boles de Picolat » boules de hachis ! Aussi, il est de mon devoir (comme du votre d’ailleurs !) de défendre notre patrimoine gastronomique catalan et donc notre identité ! Vous avez certainement pu constater sur internet quantités de nos plats catalans dénaturés, galvaudés, par de petits marmitons profanes « foresters » qui ont pour propension d’assimiler notre gastronomie catalane à la cuisine espagnole… En dénis volontaires pour désavouer l’existence même du Pays Catalan voire de la Catalogne ?
La gastronomie catalane reflet d’identité
Pour ne pas déroger à nos traditions les boles de picoulat sont servies accompagnées d’un salpiquet de mongetes ou des pommes de terre. Ce savoureux plat égayera vos tablées de réunions familiales o bé unarapaxadaamb Amics…
– Hacher persil, ail, oignon – Faire tiédir du lait y tremper une tranche de pain rassi – Dans un saladier assembler les hachis (bœuf, veau, porc) – Ajouter mie de pain, ail, persillade, œufs, cannelle – Bien mélanger, poivrer – Humidifier vos mains – Façonner de petites boulettes bien rondes Ø 4cm – Étendre de la farine sur votre plan de travail – Rouler rapidement les boles dans la farine – Retirer le surplus de farine – Réserver au frigo pour les raffermir
Ingrédients pour le Sofregit (la sauce)
1 bte 780 gr de tomates concassées
200 gr de ventrèche nature
200 g d’olives vertes
2 beaux oignons jaunes
40 g cèpes séchés 1h dans l’eau tiède renouveler l’eau
1 verre de vin blanc
2 c. à soupe de farine
35 cl Côtes du Roussillon « Rouge »
1 talon de jambon rance débité en morceaux
1 bâton de cannelle de Ceylan
1 bouquet garni (thym + laurier)
Poivre (Ne saler pas !)
Sofregit ( Faire revenir en Catalan
– Hacher les oignons menus – Dans une cocotte chauffer 5 c. à soupe d’huile d’olive – Blondir oignons et ventrèche coupée en dés à feux doux – Enrichir d’1 noix de sagí (panne de porc rance) – Pour éviter que ça ne brûle verser 2 verres d’eau – Joindre l’ail cuit des mongetes – Laisser mijoter jusqu’à confire 20 mn – Verser la tomate + 2 c. soupe de farine – Inviter un talon de jambon sec rance – Laisser mijoter environ 30 mn à petit feu – Réserver au frigo pour les raffermir
L’ultime étape
– Faire chauffer 10 cl d’huile d’olive dans une poêle – Dorer les boles de picolat – Les réserver dans une cocotte – Verser dessus le sofregit – Ajouter olives vertes, cèpes, bâton de cannelle – 35 cl Côte du Roussillon rouge – Faire cuire à petit feu et à couvert 45 min
La tradition veut que l’on serve les boles de picolat avec des mongetes (haricots blancs secs )
Mongetes ( sans garniture)
Ingrédients
– 450 g. de haricots blancs lingot – 5 belles gousses d’ail – 5 feuilles de laurier
Préparation
– La veille, faire tremper les mongetes dans de l’eau froide – Égoutter, verser dans 1 cocotte – Couvrir d’eau froide 1,5 le volume de mongetes – Ajouter 5 belles têtes d’ail en chemise et 5 feuilles de laurier – Porter à ébullition puis laisser mijoter 45 mn à couvert – Changer l’eau de cuisson recouvrir de l’eau froide – Faire cuire à petit feu et à couvert 45 min
Quel plaisir que de se délecter de ce savoureux entremet et de se surprendre à redécouvrir le goût suave d’un dessert de notre enfance égaré dans notre mémoire pour revivre de merveilleux souvenirs heureux de nos jeunes années ! Pour les repas des Dimanches, la meua padrina feiaaquella crema de xicolata (1) Il me semble bien que ce délicieux dessert avait pour mérite de renforcer la cohésion des gourmands autour de la table… de cultiver le plaisir du goût , celui d’être bien ensemble.
.(1) Ma grand mère faisait cette crème de chocolat
La gastronomie catalane reflet d’identité
4 pers. Préparation 10 min Cuisson 15 min
Ingrédients
1/2 l de lait entier
3 càs de sucre en poudre (environ 40 g)
1/2 tablette chocolat noir pâtissier 70% cacao
3 càs de fleur de maïzena (30 g)
4 càs de crème fraîche
1 càc de cannelle en poudre
Préparation
Tamiser au chinois la fleur de maïzena pour éviter les grumeaux. Mélanger (sucres, maïzena, cannelle) dans un saladier.
Dans une casserole faire fondre à feu très doux le chocolat coupé en morceaux avec 1 cuillerée à soupe d’eau. Une fois fondu, verser le lait froid dessus, porter à ébullition en remuant à la spatule en bois. Cesser quand le mélange est homogène.
Verser ce mélange poc a poc sur la préparation (sucre, maïzena, cannelle) en remuant au fouet sans arrêt.
Transvaser cette préparation dans une casserole, faire chauffer à feu doux en remuant sans cesse jusqu’à ébullition la crème s’épaissit Retirer du feu, laisser tiédir, incorporer la crème fraîche en remuant énergiquement.
Verser soit dans un saladier soit dans des ramequins, filmer réserver 2 h au frigo. Servir bien froid.