Qui êtes-vous Môôônsieur Emile Mustacchi ?

Jean-Luc MODAT Auteur, créateur

Voilà des années, à la faveur d’un reportage TV, l’artiste peintre catalan au look déjanté est devenu la coqueluche de l’émission d’Ali Baddiou émission diffusée sur Canal+…. Emile retombera vite dans l’oubli et retournera presto dans l’anonymat. Mais qui est donc vraiment Emile Mustacchi ? Rencontre.

Veste à carreaux, coiffé d’un bonnet «mustacchien» chevelure et barbe hirsutes, fagoté de fringues improbables, breloques de pacotilles aux doigts, chaussettes bigarrées dépareillées, Emile Mustacchi est une figure éminente de Perpignan, du Pays Catalan. Il intrigue, interpelle, dérange parfois, sans jamais laisser indifférent. Nombreux sont ceux qui s’obstinent à lisser leurs apparences pour coller aux codes de conformité, aux normalités, à l’uniformité… inclassable, Emile les fuit pour cultiver son look déjanté, décalé, farfelu voire atypique. N’est-ce pas le propre des génies d’être à concourant de leur époque ? Ce poète loufoque éclaire de son falot les absurdités de la nature humaine, Emile invite aux utopies de demain !

Quelle personne se cache derrière ce look farfelu ?

Emile Mustacchi (Photo La Gazette Catalane)

Emile-MUSTACCHI Photo Jean-Luc MODAT

Émile n’est pas seulement une apparence. Sous ses traits se cache un immense artiste au talent peu reconnu. «Je suis un épicurien carpe Diem, c’est ma religion ! J’en suis le seul prêtre.» Déclare solennel Emile, Mimile pour les intimes. Grand admirateur de Dali, Rembrandt et Rubens, il s’est spécialisé dans l’art du portrait et de la caricature. «Vivre de mes dessins est difficile. Je ne sais pas faire autre chose. Je ne suis pas argenté, suis souvent dans la panade donc privé de toutes les bonnes choses de la vie. Quand on n’a pas d’argent, on est marginalisé, condamné à la solitude.» Déplore-t-il. Qui soupçonnerait derrière ses apparences fantasques, une telle sensibilité ? Emile Mustacchi est un délicieux personnage attachant, son regard clair révèle l’extrême gentillesse. Pourtant, pour nombre de braves gens, il inspire crainte, méfiance voire mépris ! D’ailleurs sur le ton de la confidence, ne regrette-t-il pas : «La Ville de Perpignan se fiche éperdument de moi, comme si je n’existais pas !» Nombreux sont ceux qui ont profité de sa bonté de sa naturelle candeur : «Je me suis fait plusieurs fois arnaqué par des personnes d’ici qui ont pignon sur rue. Grâce à elles (Elles se reconnaîtront) je me suis retrouvé sans le sou.» Emile Mustacchi continue donc son art, touchant une toute petite pension d’invalidité. Ses revenus ne lui permettent plus d’acheter de la peinture alors il se contente de dessiner à la sanguine. Quel gâchis !

Emile portraitiste officiel de la famille royale de Belgique

Emile Mustacchi (Photo La Gazette Catalane
Emile MUSTACCHI Photo Jean-Luc MODAT

« Je suis né sur la Planète Mars ! « Se plait-il à plaisanter un xic (1) provocateur. Fils d’une famille modeste, son père était maçon, rien ne le prédestinait à la peinture. «Je suis né le 3 Septembre 1944 à Palerme en Sicile, fief de la mafia ! » Insiste-t-il. «J’ai quitté l’Italie avec ma famille je n’avais que 3 ans pour gagner la Belgique où mon père travailla à la mine. Quelques années plus tard, je suivais ma famille au Maroc où nous avons vécu de nombreuses années.»

Gamin, Emile dessine des heures durant. Puis, à l’âge de 14 ans, une dame lui offre un coffret de peinture, ce détail produit son destin. Dès lors il s’initie seul à la peinture, copie les grands maîtres de la peinture. Cet artiste autodidacte n’a jamais fréquenté les Beaux-Arts ni la moindre école de peinture. Son talent inné est un don qu’il cultivera. Les années passent, il regagne Bruxelles. Bientôt, son immense talent artistique lui vaut d’être présenté à la famille royale. La princesse Paola lui commande les portraits de ses enfants. Sa réputation est faite ! Il est devenu célèbre. L’aristocratie belge se l’arrache. Son destin semblait alors tout tracé, une déconvenue plus tard, il est forcé de rejoindre ses parents installés à Aubagne. Puis la famille s’installe il y a une trentaine d’années à Perpignan au Haut Vernet. Emile semble marqué par son enfance, par cette mère, pas démonstrative pour un sou, peu aimante à son égard qui ne lui démontrait aucuns signes de tendresse. S’il affectionne dessiner les rondeurs voluptueuses féminines n’est-ce pas là en écho à cette frustration d’amour maternel ?

(1) un peu

Cavaliers du froid et saints de glace

Cavallers del fred i sants de glaç

Jean-Luc Modat

Méfions-nous d’Avril avec ses extravagances nous réserve bien des surprises ! Une petite piqûre de rappel ou un vaccin s’imposent à tous car la confusion règne entre Cavaliers du froid et Saints de glace. Les cavaliers surgissent dés le 23 avril jusqu’au 6 mai ; les Saints s’illustrent à partir du 11 mai puis les 12, 13, 14 Mai…. Et un petit dernier pour la gourmandise ? Le 25 Mai ! Même si certains de ces Saints ont été priés de disparaître du calendrier actuel, la tradition populaire les conserve toujours en mémoire.

Ainsi dés le 23 Avril pour la Sant Jordi (Saint Georges) débutent deux périodes perturbées par les caprices du temps des plus redoutables. Selon de très anciennes mémoires populaires ces épisodes climatiques seraient associés aux Cavaliers du froid suivis des non moins célébrissimes Saints de glace ! Si aujourd’hui certains Saints ont été éclipsés en douce de nos calendriers policés, les dates demeurent le tout sur fonds de Lune rousse…

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Cavaliers du froid

Saint Georges, patron de la Catalogne -

Le 23 Avril, Sant Jordi (Saint Georges) est le premier des cavaliers du froid, celui qui ouvre le bal d’un temps calamiteux, très instable, frileux, venteux, pluvieux ; puis se présente Saint Marc le 25 lui succède Saint Robert le 30 pour finir par le 3 Mai, Saint Philippe ( Allez donc glaner ce jour-là le thym fleuri et odorant )

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Les Saints de glace…

Il y a de quoi en perdre son latin ou son Catalan ! Ce sont eux les Saints de glace ! Si les noms de ces saints ont changé, les dates restent de glace… A eux trois ils évoquent un petit hiver retardataire. On les accuse d’apporter du froid à la mi-mai.

  • Le 11 Mai Sainte Estelle a remplacé Saint Mamert
  • Le 12 Mai Saint Achille a remplacé Saint Pancrace
  • Le 13 Mai Sainte Rolande a remplacé Saint Servais
  • Le 14 Mai Saint-Boniface
  • 25 Mai Saint-Urbain

C’est alors que s’achève les saints de glace… Aïe ! Aïe ! Que nenni ! J’oubliais ! Il y a aussi ce petit dernier petit malin… Le 25 Mai et Saint Urbain qui tient tous ces quatre illustres prédécesseurs dans le creux de sa main. Apolit ! (Prudence!)

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La lune rousse

Rien à voir avec une quelconque couleur particulière. Cette période de lunaison qui suit le dimanche de Pâques est appelée « lune rousse » Sa dénomination provient de la couleur prise par les jeunes pousses et bourgeons naissants détruits par le gel.

Pourquoi le Canigou s’appelle Canigou ?

Per què es diu Canigó, Canigó ?

Si comme moi, chaque matin, vous jetez un coup d’œil furtif mais toujours bienveillant sur le Canigó, comme pour bien vous assurer qu’il soit toujours là… Vous êtes-vous posé la question des origines de son curieux nom ? Je me suis résolu à effectuer des recherches et voilà ce que j’ai déniché ! Plus d’un sera surpris !

Altitude 2785 mètres. Montagne sacrée des Catalans.

Les origines les plus probables du nom Canigou

Peuples énigmatiques, installé sur les berges orientales de Méditerranée en Phénicie, région qui correspond à peu prés au Liban actuel, les Phéniciens appelés aussi ‘le peuple pourpre’ à cause de la teinture pourpre qu(ils produisaient à partir d’un coquillage Au VIème siècle av. Jésus Christ ils fondent Pyréné probablement dans l’anse de Collioure et installèrent un comptoir commercial pour fonder Port-Vendres dans la perspective de relier plus aisément l’Occidental à l’Orient… Probablement faut-il trouver à cette époque les origines du nom Canigou ! Car pour les phéniciens, kan, signifiait montagne. Pour exprimer la grandeur de cette montagne détachée du massif environnant, ils ont ajouté un superlatif (Kan) soit Kankan (prononcé Kanigan) le Mont des Monts. repérable de loin par ces intrépides marins. Les Grecs leur succédèrent ici. Le Kanigan des Phéniciens, se transforma en grec en Kanigon ( gon signifiant en forme de cône).

Vous aussi vous avez pu lire sur le Web de nombreuses fois cette définition puérile communément accordée (à tort) au nom : « Canigou signifie en catalan, dent de chien. Sa forme y fait bien penser ! » Serait-ce là une façon mièvre de déprécier la belle symbolique que représente ce massif dans l’identité catalane ?! Cela ne peut être voyons ! Déu vos guard ! Car, précisons : En Catalan un chien se dit « gos« 

 

La (vraie) légende catalane des féroces Simiots

Un simiot ? Què és això ? Bon ! Ni vous, ni moi n’étions témoins quand ça s’est passé… Il faut remonter le temps, des siècles jusqu’au temps jadis. Fa temps ! Feuilletons le grand livre de la mythologie catalane…. « Voyons un peu ! Si… Si… Simoits… ça y est, trouvé ! » La page indique l’existence de créatures diaboliques, d’affreux petits monstres constitués d’un corps de félin, d’une tête et d’une queue de singe…. Ces bestioles sont appelées Simiots. Poursuivons…

La légende catalane

Els simiots de Basalú

La légende dit que « Les simiots vivaient terrés dans les montagnes du Vallespir i de l’altre costat dels Pirineus, dans le haut Ampurdan. La nuit venue, ces créatures diaboliques sortaient des forêts pour envahir les bourgs et les villages, sans crainte des hommes. Ces féroces simiots escaladaient les toits descendaient par les cheminées pour s’emparer des enfants qui n’étaient pas sages, les enlever et les dévorer. « Breuh! Ja tinc por ! »

Qu’en disent les chroniqueurs d’alors ?

Simiots1

L’approche de l’An Mille provoqua craintes et terreurs populaires… Aussi nombres de récits naïfs focalisèrent toutes ces peurs obsessionnelles en l’avenir. A cette époque, en comté du Roussillon, le Vallespir est frappé d’énormes inondations destructrices des récoltes, génératrices de terribles famines et de la peste. Ces cataclysmes poussent les bêtes sauvages (Ours, sangliers, lynx, loups, sangliers, chats sauvages ) à quitter leurs repaires, à errer nuit et jour prés des habitations à la recherche de nourriture jusqu’à s’attaquer aux populations. Hallucinations liées à la famine ?

Simiots2

Si certains habitants croient deviner des monstres étranges et inconnus ; d’autres ragots évoquent les Yetis (Survivances sauvages imaginaires de l’Homme néandertalien.) Cependant, renommés troubadours de l’époque et éminents savants xipotaires s’accordent pour les baptiser simiots pour leurs ressemblances aux singes. En Arles sur Tech, il y a en ce temps là, au monastère de moines noirs bénédictins de l’ordre de Cluny, un certain abbé Arnulfe, un saint homme vertueux…

Simiot al Calendari 2016 de mitologia catalana. Il·lustració d’Anna Ribot Urbita

Les ragots colportés médisent que tout cela est arrivé à cause de ses propres péchés et de ceux des habitants de la région, le fléau ne peut être conjuré que par l’arrivée en ce lieu d’Arles des reliques de quelques saints. C’est ainsi qu’Arnulfe part en 960 pour Rome. Là-bas, il est reçu par le pape Jean XIII pour obtenir les précieuses reliques de St Abdon et Sennen à ramener à Arles/Tech.

Pour les préserver durant le voyage, l’abbé Arnulfe cache ces reliques dans des barriques aménagées en compartiments remplis d’eau. C’est grâce à cela qu’elles sont acheminées par bateau jusqu’à Cadaques. Chargées à dos de mule, l’abbé Arnulfe escorté d’un muletier partent pour le Vallespir. Chemin faisant, engagés sur un sentier en surplomb d’un vertigineux ravin, le muletier lâche un beau et gros bon juron pour encourager son animal hésitant. Sitôt dit, la bête dégringole et disparaît dans l’abîme. Adieu le précieux tonneau ! Dépité, Arnulfe poursuit sa route. Aussi quelle n’est pas sa surprise à l’approche d’Arles d’entendre sonner les cloches à la volée puis de découvrir sur la place de l’église la populace pieuse, agenouillée autour du mulet et DU tonneau intacts qui a déjà opéré la guérison de plusieurs pestiférés. La légende raconte qu’à son arrivée, les Simiots auraient déguerpi à jamais… Ainsi la légende était née ! Survivance de cette ténébreuse époque ? Lors de la fête de l’ours en Vallespir, l’homme déguisé en ours est appelé Simiot. En clôture de cette fête, « l’ours » est rasé pour lui rendre son aspect humain.

Simionts Eglise Saint André sorède

Simionts Eglise Saint André sorède

L’ollada, ma recette familiale des Aspres

Par Jean-Luc Modat

L’ollada, la meva recepta familiar

Bon dia Amics ! (Bonjour les amis!) ravi de vous retrouver ! Vous êtes de plus en plus nombreux à partager mes recettes catalanes ! Aixo me fa plaer! Moltes gràcies! (ça me fait plaisir merci beaucoup) Aujourd’hui, je vous réserve ma recette de l’Ollada ben porcajada (bien garnie de viandes de porc) ! Jadis, aux premiers frimas, dans nos campagnes, c’était le plat rustique quotidien… Aujourd’hui, enrichie, l’ollada est devenue LE plat emblématique de la gastronomie catalane. Huummmm ! Ce plat mijoté exhale des fumets extraordinaires, un véritable opéra de senteurs sublimées par une symphonie de saveurs en bouche ! Bien sûr, cuisiner l’ollada, nécessite temps, patience et générosité… En revanche, elle prépare à des moments partagés de bonheur ! Ainsi, sa seule évocation ouvre les promesses de belles assurances de toujours régaler vos convives, de rassembler de joyeuses tablées ou d’inviter à la complicité un tête à tête intime et gourmand…

Pour (r)éveiller nos racines catalanes

 Jadis… La Matança

Autrefois en Pays Catalan, dans les mas, chaque famille de pagesos (de paysans) possédait son cochon destiné aux salaisons  boudins (botifarres), pâtés, saucissons, jambons. Ainsi, aux premiers frimas de l’Hiver, en lune vieille, (pour écarter tout risque de pourriture ou d’altération des viandes) A entendre leurs grouinements inquiets, ces cochons pressentaient-ils la cérémonie de la Matança, où ils devaient être sacrifiés ? C’était l’occasion d’une belle fête où famille et voisins participaient…

4 Personnes Préparation : 45 min Cuisson : 5h30 

Ingrédients pour 4 personnes qui se tiennent bien à taple

2 petites palettes de porc
1 petit jarret de porc 400 g ventrèche de porc 3 boudins noirs catalans
2 joues de porc 200 g garró de jambon de montagne à l’os bien rance
1 morceau de carn de perol (pas de fromage de tête !) 1 morceau de sagi (saindoux rance)
6 carottes
3 poireaux
1 petit chou vert bien pommé
8 petits navets ronds
1 oignon piquet de 5 clous de girofle
1 branche de céleri
1 bte 250 g conserve haricots blancs au naturel
6 pommes de terre moyennes
5 gousses d’ail
1 bouquet garni (thym+ laurier)
Poivre

Préparation

La veille

Si les morceaux de viande sont demi-sel, les faire tremper la veille toute la nuit dans l’eau froide.

Le lendemain

  • Remplir un faitout déposer palette jarret ventrêche Couvrir d’eau froide
  • Porter à ébullition pendant 15 min puis jeter l’eau de cuisson
  • Dans 1 autocuiseur verser palette jarret garró ventrêche
  • Couvrir d’eau froide
  • Ajouter bouquet garni + oignon piqué de 5 clous de girofle.
  • Dés l’ébullition, fermer
  • A la mise en pression de la soupape baisser le feu compter 60 min

A défaut d’autocuiseur Déposer les viandes dans une marmite. Ajouter bouquet garni + oignon piqué de 5 clous de girofle. Couvrir d’eau. Porter à ébullition et poursuivre 20 min. Puis cuire à feu modéré 40 min environ selon la grosseur du jarret.

Pendant ce temps

  • Eplucher laver les légumes les couper en morceaux de 2 cm environ
  • Emincer le choux en lanières grossières
  • En fin de cuisson des viandes (60 min) les sortir et réserver.
  • Frotter graisser tout l’intérieur du faitout au sagi rance
  • Y verser l’eau de cuisson de l’autocuiseur (sans l’oignon piqué de girofle)
  • Ajouter les légumes (sauf pommes de terre et haricots) ail, bouquet garni
  • Escorter d’1 boudin noir et de la carn de perol (les 2 émiettés)
  • Pour terminer compléter par le garró (déjà cuit précédemment)
  • Porter à ébullition l’ensemble puis poursuivre à petits feux tout doux 1 h
  • Ajouter les pommes de terre et boudins noirs
  • Poursuivre la cuisson à petit feu 1 h à couvert
  • Puis compléter par les haricots égouttés,
  • Poursuivre cette douce cuisson 15 min à découvert

Réchauffée l’ollada est bien meilleure préparez la la veille.

i Bon profit ! 

Castelnou : Foire agricole du Printemps

Dimanche 28 mai 2023 de 9h à 18h

Osez flâner, vous accorder du temps plaisir…. Tentez donc l’escapade à Castelnou ! Les sens en bandoulières, la curiosité en éveil découvrir, rencontrer, échanger avec des passionnés ! Agriculteurs et artisans d’Art locaux vous réservent le meilleur accueil ! Chacun d’eux décline ou exprime son talent, son savoir dans cette fête Agricole du printemps. Agriculteurs et artisans proposeront de bons produits locaux respectueux des saisons, de la terre ! Quant aux créations authentiques des artisans d’Art locaux, ils auront plaisir à exposer leur savoir-faire. Promesse d’une belle journée à Castelnou pour une immersion dans la quiétude qu’offre ce petit coin pittoresque des Aspres… à Castelnou

Demandez le programme !

Foire aux vins avec les vignerons indépendants du Pays Catalan ( ventes et dégustations)

Expo vente des plantes, plants maraîchers, fruitiers

Stands divers et variés pour découvrir les savoirs faire agricole locaux: safran, céréales, ruche vitrée pédagogique…

Expo vente de volailles
Marché fermier
Mini ferme
Démonstration de travail de chien de bergers
Jeux concours ouvert à tous

BAIXAS : « Viny’Art » Samedi 13 Mai de 10h à 16h

Les sens en éveil !

Samedi 13 mai de 10h / 16h La Cave Dom Brial accueille “Viny’Art” un évènement aux accords vin / Arts.

Osez vous accorder un temps de plaisir les sens en éveil pour déguster les extraordinaires créations d’une vingtaine d’Artistes renommés. Tous passionnés, expriment leur talent et déclinent leur Art en créations de peintres, de sculptures, de photographies… Diips, Didier Trigliart, Patrick Fischer, Terra del avis, Nathalie “Tartopom”, Martine Taillant, François Jorge Sandrine Bagnouls, Jessica Fumado, Juani Vidal, Marjorie, Marie Leseille Courillon, Alexandra Mir, Jeremy Masagué, Le Pays de Zoé, Jean-Luc Modat, Lydie Malis, Christelle Romulus, Angely Christal, Arnaud Coutant, Annie Pagiez…

Vous êtes invité à découvrir en dégustations les magnifiques gammes de vins de rouge, rosé, blanc des caves Don Brial…

Jean-Luc Modat dédicace son livre « Ma Cuisine Catalane »…

Je me régalerai de vous rencontrer, de savourer nos échanges… d’apprécier le plaisir de vous présenter et dédicacer mon tout dernier livre « La Cuisine Catalane Cahier de recettes de nos Jeunes Années« ! Promesses d’un extraordinaire voyage dans votre temps…

Ma Confiture de fraise maison

(La meva confitura de maduixa fet a casa)

Je croquai avec délectation une belle fraise bien mûre lorsque de tendres souvenirs de mon enfance furent ravivés… Là, je me revis, gamin, mordant à pleines dents une belle tranche de pain tartinée d’une épaisse couche de confiture de fraise… S’en était trop. Et hop ! Chez le producteur local de fraises Mara des bois ! Je ne pouvais refréner plus longtemps cette soudaine envie gourmande de préparer ma confiture de fraise. Je vous imagine aussi et déjà saliver… Voici cette recette facile, simple, saine et Bôonnnnnee !!! 

La gastronomie catalane reflet d’identité

Jean-Luc Modat © 2023

En exclusivité pour vous, chers amis abonnés, voici ma belle recette de confiture de fraise. Ooohh ! N’allez surtout pas rechercher le moindre ingrédient secret. Simplement de bons produits locaux de saison du Pays Catalan. Pour obtenir une bonne confiture de fraise vous devez rechercher des fraises mûres mais sans trop, Ces fruits sont naturellement sucrés. Une confiture de fraise au vrai goût, concoctée avec une généreuse dose d’Amour sublimée d’un zeste de patience. Osez donc fet a casa és tan bo ! (Le fait maison c’est tellement bon !)

Ingrédiens

Fraises bio : 2000 gr
Sucre peu raffiné: 600 gr
Citron non traité : 1

Préparation : 60 min Cuisson : 30 min

Pour obtenir une bonne confiture de fraise vous devez rechercher des fraises mûres mais sans trop, Ces fruits sont naturellement sucrés.

Les bonnes fraises Bio du Pays Catalan !

La veille

Dans une passoire laver les fraises sous l’eau froide puis égoutter
Équeuter les fraises, (option : les couper en 2)
Peser les fruits + Peser le sucre (1 kg fraises = 300 gr sucre)
Verser les fruits et le sucre dans un saladier remuer
Presser le jus d’1 citron Filmer le saladier
Laisser macérer au frigo 1 nuit

Le lendemain

Verser le saladier dans une bassine à confiture bien mélanger
Porter à ébullition feu moyen/vif le mélange fraises et sucre 
Puis pendant 30 min à feu moyen remuer pour que ça ne colle Prendre la T° > 35 min
Cuire jusqu’à 106°C (Durée environ 40 min ) C’est cuit !
Retirer du feu, écumez seulement à cet instant – Laisser un peu refroidir
Mettre en pot, fermer, retourner les pots à l’envers. Laisser refroidir puis les retourner à l’endroit.

Stériliser les pots :

Porter à ébullition l’eau d’un récipient puis immerger vos pots.
Laisser bouillir 12 min. Déposer les pots et égoutter sur un torchon propre
Plonger les couvercles dans l’eau bouillante 10 min. Laisser sécher avant de mettre en pot.

i Bon profit Amics !

Trouvez votre producteur prés de chez vous !

Dorades au four, souvenirs du Bourdigou

Orada al forn als meus records del Bordigo

Par Jean-Luc Modat

Comment imaginer que la simple évocation d’un plat puisse raviver…. mes plus belles vacances d’enfance ! Leurs décors ? L’univers sauvage du Bourdigou (certains l’ont connu !) et le casot blau d’en Janot (le cabanon bleu de Jeannot). Je me remémore qu’à l’aube, sous la voûte étoilée des chaudes nuits d’Eté, j’accompagnais d’un pas complice et intrépide, mon oncle Janot jusqu’à la plage toute proche. Là, au crépuscule naissant, la barque mise à l’eau, nous rejoignions à la rame le poste signalé par les flotteurs où nous avions jeter la veille au soir, nasses et filets… L’aurore divulguait nos pêches miraculeuses sous les yeux curieux de quelques mouettes… Ô ! Petites langoustes, pageots, sars, mulets, loups, dorades… A midi, nous nous délections de bons poissons… Aaaahhh ! Les dorades au four cuisinées par l’oncle Janot ! Avui (Aujourd’hui) je les prépare de la mateixa manera que l’oncle janot (De la même façon que l’oncle Jeannot), de mémoire avec pour souvenirs les bonheurs simples de mes vacances au Bourdigou ! Un plat très savoureux et très simple à réaliser. Mais d’abord, à vos tabliers Amics ! Teneu gana ? (Amis, vous avez faim?)

Je cuisine et transmets l’héritage de mes ancêtres

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« Au bout de nos fourchettes, pointent nos racines »

Copyright ©Jean-Luc MODAT

2 Personnes Préparation 15 min Cuisson 45 min

Dorades au four souvenirs du Bourdigou (Ma cuisine catalane.com) Jean-Luc Modat
  • 2 belles petites dorades de Méditerranée
  • 2 tomates mûres moyennes
  • 2 branches de thym frais
  • 2 citrons non traités
  • 2 à 4 C. à S. d’huile d’olive
  • 2 oignons jaunes
  • 6 pommes de terre de Cerdagne
  • 1 Bon verre de vin blanc sec.
  • 4 gousses d’ail.
  • Sel et poivre au goût

Mise en place

Préparer tous les ingrédients : Eplucher, peler, couper, hacher, rincer, égoutter

Réalisation

  • Préchauffer le four 200°
  • Ecailler, vider, les daurades – Inciser le milieux de chaque côté.
  • Nettoyer, saler l’intérieur – Y déposer un brin de thym – Réserver
  • Les dorades cuisent en 10 et 15  min. Il faut donc cuire d’abord les pommes de terre, oignon et tomate
  • Enduire d’huile d’olive 1 plat à gratin
  • Eplucher pommes de terre les débiter en rondelles épaisses de 4 mm, les oignons émincés
  • Les disposer dans le plat ajouter les tomates taillées en rondelles et l’ail émincé
  • Saler, poivrer, arroser d’huile
  • Mettre au four à 180° pendant 30 min
  • A mi cuisson verser le verre de vin blanc
  • Puis inviter les daurades sur le lit de pommes de terre et les badigeonner d’huile
  • Déposer dessus des tranches de citron, arroser le tout de vin blanc
  • Cuire 10 min à 180° puis 5 min à 200°

i bon profit Amics !

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All cremat de lotte

Rap a l’all cremat

Par Jean-Luc Modat (Recettes de cuisine et traditions catalanes)

Aaaah ! L’all cremat de lotte… Plus qu’un plat ! Una sardana de couleurs, una ronda de saveurs, una trobada de senteurs… une expression de joie de vivre méditerranéenne aux éclats d’accents chantants catalans ! Comme toutes ces magnifiques recettes traditionnelles et familiales catalanes, il n’existe pas UNE recette ! A chacun(e) de mettre en scène sa propre recette ou celle héritée de sa famille. Hier, selon nos traditions, la lotte à l’ail brûlé était l’un des plats typiques catalan de la fin du Carême, précédant l’arrivée de Pâques. Huuummm ! Un incomparable florilège d’ingrédients : All cremat, la picada i allioli !(*) Aujourd’hui, ce plat de lotte peut être aussi préparé avec d’autres poissons blancs (merlu, lotte, bar, etc …)… A taula i bon profit Amics ! (A table et bon appétit les Amis !) A partager entre amis; entre vieux « frères » du rugby ou en famille, façon d’exprimer sa « catalanitude » ! ©Jean-Luc MODAT

(*) Ail brûlé, liaison picada, aïoli

Préparation 20 min Cuisson 70 min Difficulté Facile

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Ingrédients (Pour 2 personnes)

Lotte à l’ail brûlé ©Jean-Luc MODAT
Lotte à l’ail brûlé ©Jean-Luc MODAT
Lotte à l’ail brûlé ©Jean-Luc MODAT

  • 500 g de queue de lotte découpée en tronçons (épais. 2 doigts environ)
  • 4 belles trumfes (pommes de terre) de Cerdagne pelées, coupées en rondelles
  • 1 tête d’ail
  • 1 boite (400g)  de tomate concassée
  • 2 verres de vin blanc sec du Pays Catalan
  • 2 verres d’eau + 2 càs de fumet de poisson
  • 4 càs d’aïoli
  • 1 càs de paprika doux
  • Persil
  • Sel et huile d’olive extra vierge.
  • Pour l’aïoli à la Catalane (sans œuf) :
  • 3 gousses d’ail, sel et poivre, 10 cl d’huile d’olive, 1 càs de jus de citron

Je cuisine et transmets l’héritage de mes ancêtres

Jean-Luc Modat

Mise en place

Préparer tous les ingrédients

Eplucher et couper – Peler et hacher

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Réalisation

Lotte à l’ail brûlé ©Jean-Luc MODAT
Lotte à l’ail brûlé ©Jean-Luc MODAT
  • Découper la queue de lotte en médaillon épais de 3 cm environ
  • Assaisonner ces morceaux de lotte – Réserver
  • Eplucher couper les pommes de terre en rondelles d’1 cm d’épaisseur
  • Dans 1 faitout faire chauffer un filet d’huile
  • Faire revenir les gousses d’ail épluchées sans les brûler – Réserver
  • Frire les tranches de pain rassis – Réserver avec ail et persil
  • Verser la tomate concassée, laisser mijoter 10 min feu moyen
  • Incorporer 1 càs de paprika, 2 verres de vin blanc – Réduire 10 min
  • Verser 2 verres de d’eau + 2 càs Fumée de poisson – Porter à ébullition
  • Lier avec 4 càs d’aïoli, bien remuer
  • Mixer ail, persil, pain, une dizaine d’amandes – Verser dans la sauce
  • Puis ajouter les pommes de terre cuire 35 min à feu doux.
  • Inviter les morceaux de lotte – Cuire 15 min à feu doux. 
  • Persiller avant de servir
Lotte à l’ail brûlé ©Jean-Luc MODAT

A taula i bon profit Amics !

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Accords musicaux

Germà Negre · La Bepa (Els àngels fan torrades)