Pa amb tomata i cambajó

Pain de paysan catalan

(Recettes de cuisine et traditions catalanes)

Par Jean-Luc Modat

Comment une insignifiante tartine frottée à l’ail, à la tomate, enrichie d’un trait d’huile d’olive… Peut convoquer autant de merveilleux souvenirs ? Autrefois, c’était autrefois l’esmorzar dels pagesos(1) Pan amb tomata i cambajó, ce grand classique symbolise tout l’Art de vivre catalan ! Une recette traditionnelle catalane toute simple à réaliser ! Apolit ! (2) Cependant de bons ingrédients seront nécessaires : Du bon pain de campagne, des tomates d’ici mûres, une huile d’olive fruitée du Pays Catalan, de l’ail, de belles tranches de jambon cru… Et voilà le tour est joué pour se régaler comme tapas pour l’apéro ou accompagné d’una ensiam (3) une salade verte) en entrée ! Bon profit !

(1) le petit déjeuner des paysans (2) Attention ! (3) une salade verte

Pour 2 pers. Prépar10 min Cuisson 3 min

Ingrédients pour 4 tartines

  • 4 tranches épaisses de pain campagne croustillant et rustique
  • 4 belles tomates bien mûres
  • 2 gousses d’ail
  • Fleur de Sel du Roussillon
  • Huile d’olive du Pays
  • 8 tranches très fines de jambon sec cambajó 100% catalan issu de cochons fermiers bien élevés en Cerdagne ou en Vallespir. (Laissez tomber le Serrano !)

Préparation

  • Découper les tranches de jambon sec façon chiffonnade
  • Trancher des tartines de pain épaisses d’1,5 cm environ. Les faire griller légèrement recto verso, les sortir, laisser refroidir.
  • Peler, couper, dégermer les gousses d’ail. Frictionner énergiquement avec l’ail tous les côtés des tranches de pain.
  • Laver, essuyer, couper en deux les tomates. Frotter en appuyant pour imbiber chaque tranche de pain du jus et de la pulpe de tomate. Mixer les restes de tomate puis tartiner légèrement à la cuillère les tranches de pain
  • Déposer les tranches de pain dans un grand plat, les arroser d’un filet d’huile d’olive Arbequina
  • Une pincée de fleur de sel puis recouvrir chaque tartine de jambon en chiffonnade. Servir rapidement pour d’éviter que le pain ne ramollisse !

Pa amb tomata i cambajó

Pain de paysan catalan

(Recettes de cuisine et traditions catalanes)

Par Jean-Luc Modat

Comment une insignifiante tartine frottée à l’ail, à la tomate, enrichie d’un trait d’huile d’olive… Peut convoquer autant de merveilleux souvenirs ? Autrefois, c’était autrefois l’esmorzar dels pagesos(1) Pan amb tomata i cambajó, ce grand classique symbolise tout l’Art de vivre catalan ! Une recette traditionnelle catalane toute simple à réaliser ! Apolit ! (2) Cependant de bons ingrédients seront nécessaires : Du bon pain de campagne, des tomates d’ici mûres, une huile d’olive fruitée du Pays Catalan, de l’ail, de belles tranches de jambon cru… Et voilà le tour est joué pour se régaler comme tapas pour l’apéro ou accompagné d’una ensiam (3) une salade verte) en entrée ! Bon profit !

(1) le petit déjeuner des paysans (2) Attention ! (3) une salade verte

Pour 2 pers. Prépar10 min Cuisson 3 min

Ingrédients pour 4 tartines

  • 4 tranches épaisses de pain campagne croustillant et rustique
  • 4 belles tomates bien mûres
  • 2 gousses d’ail
  • Fleur de Sel du Roussillon
  • Huile d’olive du Pays
  • 8 tranches très fines de jambon sec cambajó 100% catalan issu de cochons fermiers bien élevés en Cerdagne ou en Vallespir. (Laissez tomber le Serrano !)

Préparation

  • Découper les tranches de jambon sec façon chiffonnade
  • Trancher des tartines de pain épaisses d’1,5 cm environ. Les faire griller légèrement recto verso, les sortir, laisser refroidir.
  • Peler, couper, dégermer les gousses d’ail. Frictionner énergiquement avec l’ail tous les côtés des tranches de pain.
  • Laver, essuyer, couper en deux les tomates. Frotter en appuyant pour imbiber chaque tranche de pain du jus et de la pulpe de tomate. Mixer les restes de tomate puis tartiner légèrement à la cuillère les tranches de pain
  • Déposer les tranches de pain dans un grand plat, les arroser d’un filet d’huile d’olive Arbequina
  • Une pincée de fleur de sel puis recouvrir chaque tartine de jambon en chiffonnade. Servir rapidement pour d’éviter que le pain ne ramollisse !

Ma recette catalane de la pâte de coings

La meva recepta catalan de Codonyat

Par Jean-Luc MODAT

Je vous livre, aqui ), cette magnifique recette catalane du Codonyat (pâte de coings). A la différence de la pâte de coing commune, celle-ci s’accommode du sucré salé, en dessert, avec du fromage, ou dans la composition de sauces… Une recette fet a casa (Faite maison), sans artifices, sans produits chimiques, ni additifs, ni colorants, ni même le moindre conservateur chimique. A vos tabliers ! Préparez donc votre pâte de coings pour offrir à ceux que vous aimez un extraordinaire florilège de plaisirs …

A l’âge des culottes courtes, les vendanges rentrées, venait le temps du Codonyat… J’en dégustais une belle tranche au goûter sur une grande tartine de bon pain croustillant. Aujourd’hui, parmi les fruits de l’Automne, le coing semble quelque peu oublié. Aussi, en écho aux souvenirs de ces goûters d’enfance, sans pour autant tomber dans la nostalgie béate, j’ai donc décidé de le (re)mettre à l’honneur ce fruit sous sa forme la plus prisée : La pâte de coings ( Codonyat ) ! Dans la Grèce antique, le coing était le symbole de l’Amour et du bonheur. Ça vous tente ?

Pâte de coing

Ustensiles

  • 1 bassine à confitures
  • 1 ou 2 moules ou récipients servant de moules
  • 1 spatule en bois + 1 écumoire + 1 mixeur
  • Papiers sulfurisé et film + 2 Gazes

Ingrédients

  • 2 kg coings mûrs (1,3 kg pour 1 kg de chair (soit environ 4 codons/kg)
  • Du sucre cristal
  • 1 bâton de cannelle
  • Le jus de 2 citrons naturels
  • Le zeste d’1 citron vert naturel ou à défaut celui d’1 citron jaune pressé
  • Laver, couper, épépiner vos coings. Retirer les cœurs avec pépins (réserver dans 1 gaze au frigo ) Épluchez les coings avec un économe (c’est assez dur !)
  • Dans une bassine à confitures verser les coings, couvrir d’eau froide. Porter à ébullition poursuivre à feu doux 45 min jusqu’à ce que les coings soient suffisamment mous.
  • Avec l’écumoire retirer les fruits dans une passoire à égoutter-refroidir. Découper ces fruits en dés. Peser la pulpe des coings sur la balance de cuisine puis le sucre selon le principe (1 kg de fruits = 0,600 kg de sucre) Réserver les morceaux de fruits dans un grand saladier Presser les citrons jaunes pour extraire le jus
  • Ajouter le sucre, le jus de citron et le bâton de cannelle. Filmer le saladier et laisser macérer l’ensemble une nuit au réfrigérateur. Le sucre se dissout bien et libère tous les arômes

Le lendemain ? La cuisson

Retirer le saladier de coings du frigo. Verser ce contenu dans la bassine. Déposer le baluchon noué avec les cœurs de coing (pectine)

Cuire au total 60 min

  • Porter à ébullition puis prolonger pendant 5 min à feu vif
  • Poursuivre la cuisson 40 min à feu très doux remuer fréquemment
  • Retirer du feu (Les fruits doivent être tendres et translucides.)
  • Enlever le bâton de cannelle et les baluchons de trognons
  • Laisser refroidir avant de mixer ces fruits
  • Clore la cuisson à feu doux 15 min
  • Remuer avec une spatule bois pour que ça n’accroche pas
  • Préparer le papier sulfurisé sur le(s) moule(s)
  • Remplir le moule, nivelez avec une spatule ; Laisser refroidir à température ambiante
  • Couvrir avec un papier sulfurisé puis filmer d’un plastique alimentaire pour éviter que la pâte ne s’imprègne d’odeurs dans le frigo.
  • Stocker dans un endroit sec et ventilé ou au réfrigérateur. Il faudra patienter 3 à 4 semaines pour que la pâte de coings (El codonyat) commence à être sèche et pouvoir la déguster.

i Bon Profit !

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La bullinada d’anguilles d’en Josep i Felip

La « véritaple » bouillinade d’anguilles de Joseph et Philippe Négrier cuite au feu de bois….

Par Jean-Luc Modat

Ce sont les derniers soupirs de l’été. Le ciel timoré hésite encore, en cette fin de saison, entre nuages et éclaircies, la Tramontana bufa(1) avec insistances… Niché dans la quiétude al costat de Sant Hipòlit a la vora de l’estany de Salses (2) au lieu-dit « Las Dosses« , le cabanon de pêcheur Can Robert édifié en 1964 ! Là, le temps suspendu devient intemporel ; le souffle du vent bruisse dans les sanils (3) et les tamarins sauvages accompagne en silence la poésie des lieux. Les mémoires des anciens semblent préserver ce petit coin de paradis. Extraordinaire ! Merveilleux d’authenticité ! Qui pourrait résister à autant d’émotions ? Quand, comme moi, se manifestent d’heureux souvenirs de « bullinades » de jeunesse ! Bullinada (prononcez Bouillinade) partagée avec mon Ami d’enfance, Jean Dubois. C’est Zézé, son délicieux oncle, émérite pêcheur d’anguilles qui préparait la bona bullinada… Aujourd’hui, Joseph et Philippe Négrier, héritiers d’une longue lignée de quatre générations de pêcheurs de l’étang perpétuent, avec talent, cet emblématique plat traditionnel catalan des pêcheurs d’anguilles. Je vous livre, ici, leur fameuse recette familiale transmise de génération en génération… Sans toutefois transmettre leurs petits secrets de préparation ! Huuummm….La « véritaple » bullinada d’Anguilles d’en Josep i Felip ! « A taaaple !  »

(1) La Tramontane soufle (2) Prés de Saint Hippolyte aux bords de l’étang de Salses (3) Roseaux marins et tamarins sauvages

Philipppe et Joseph NEGRIER ( Photo Jean-Luc Modat)

« Au bout de nos fourchettes, pointent nos racines »

Remerciements à Malika ADOUAMA, Joseph et Philippe NEGRIER

500 g d’anguilles / Personne
400 g pommes de terre moyennes / personne
1 grosse boule de sagí
2/3 têtes d’ail + 3 gousses pour le pain
1 petit piment oiseau / kg d’anguilles
1 verre d’huile + 1 petite poignée de sel

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10 Personnes Préparation 30 min Cuisson 25 min

Réalisation

  1. Eplucher les pommes de terre. Laisser tremper dans l’eau froide pour ôter l’amidon.
  2. Puis les découper en rondelles épaisses.
  3. Réserver 3 gousses d’ail en chemise pour le pain.
  4. Hacher grossièrement celles destinées à la bullinada. Réserver.
  5. Griller recto/verso 1 tranche de pain épaisse/personne. Frotter chacune tous côtés à l’ail.
  6. Laver, vider, étêter, tronçonner les anguilles.
  7. Frotter énergiquement au sagi les parois intérieures de l’olla. Ecraser le restant dans le fonds pour que ça n’accroche pas.
  8. Disposer d’abord d’une couche de pommes de terre puis une couche d’anguilles. Répéter l’opération en alternance jusqu’à terminer par une couche de pommes de terre.
  9. Ajouter le piment à moitié Olla entre deux couches. La poignée de sel.
  10. Couvrir d’eau jusqu’à effleurer la dernière couche de pommes de terre.
  11. Suspendre l’olla à la crémaillère
  12. Allumer dessous un bon feu de bois sec. La cuisson doit débuter à couvert à feu vif
  13. Dès que commence le Buill (dès que ça bout) il faut noter l’heure.
  14. Au bout de 10 min verser le verre d’huile.
  15. Poursuivre à découvert la cuisson 15 min. Vérifier l’assaisonnement.
  16. Retirer l’olla du feu. Réserver. Surtout ne pas remuer !
  17. Verser d’abord le jus de cuisson dans de grands plats en terre
  18. Puis verser anguilles et pommes de terre
  19. Préparer de grandes tartines de pain grillées et frottées d’ail.
  20. Servir la bullinada sur tranches de pain aillées déposées dans les assiettes
El Buill

Je cuisine et transmets l’héritage de mes ancêtres

i bon profit Amics !

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Accords de vin

Pour accords, je vous conseille le dernier né du Domaine d’Elie cuvée Tuir le petit vin blanc pas prétentieux pour deux sous mais qui regorge de talents… vous m’en direz des nouvelles ! Idéal pour sublimer cette Bullinada ! Servir entre 6 et 8°C.

Domaine d’Elie 6 Lotissement Godefroy 66300 THUIR

Tel 06 09 66 07 85 – 06 13 88 59 01

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En France Métropolitaine

Les Aspres menacées par des appétits spéculatifs?

Sur cette terre qui n’avait rien pour elle, sur cet aride piedmont rugueux, accablé de soleil, battu aux quatre vents, des générations de vignerons de caractère, se sont éreintées à tirer le meilleur parti de ces Aspres. Force de courage, labeur et Amour, ces pauvres sols ingrats ont donné une nature ô combien généreuse ! Partout ici, la vigne. Elle court les coteaux ocres, dévale les terrasses graveleuses, dégringole jusqu’aux vallons à galets roulés… piqués, ça et là, de fiers cyprès élancés. Ce paysage préservé (*) se donne un petit air Toscan ! Aaahhhh ! Ici, tout invite à la douceur de vivre… Ce ne sont pas les cigales qui me contrarieront ! Pourtant…

Les Aspres (Photo La Gazette Catalane)

Pourtant ces Aspres sauvageonnes jusqu’alors miraculeusement préservées seraient les proies de spéculateurs et de projets destructeurs du patrimoine paysager, aux conséquence ravageuses sur le tourisme rural et surtout sur la viticulture… Agrophotovoltaïque et les aérogénérateurs ! Là, entre Terrats et Fourques bien en évidence telles des verrues sans vergognes des serres surmontées de panneaux chinois photovoltaïques devraient être installées sur 80 hectares d’un vignoble exceptionnel. Conséquences ? Les risques de déclassification de l’appellation AOC Côte du Roussillon Village Les Aspres pour ce territoire. Par delà, il existe encore de très nombreux projets d’implantations d’éoliennes face au Canigou. comme celui (en sommeil) du parc de six aérogénérateurs sur la commune de Passa.… Les porteurs de ces projets attendraient-ils l’opportunité de l’indifférence somnolente ou l’absence de réaction des populations et des citoyens pour (re)sortir de terre ? Ne serait-il pas temps , que nous, les citoyens qui conservons encore quelques onces de conscience, nous nous réveillons de la léthargie ou l’anesthésie dans lesquelles nous sommes plongés et invités chaque jour à y demeurer par un système très très élaboré ?

Jean-Luc Modat – La Gazette Catalane

Morue à la catalane

Juliana a la catalana

Par Jean-Luc Modat

La juliana a la catalana (La morue à la catalane) est un grand classique de notre cuisine familiale roussillonnaise… C’était l’un des plats incontournables des vendredis (jour de poisson) sur les tables de toutes les chaumières pauvres de la plaine du Roussillon jusqu’aux contrées les plus retirées. Pour ceux qui détestaient le poisson c’était très compliqué ! Ma grand-mère, (Mamie Rose) le préparait avec une dextérité à en faire pâlir les plus étoilés des Chefs cuisiniers d’aujourd’hui. Huuuum ! J’adore ce plat simple, savoureux, aussi je suis heureux de partager cette recette avec vous. Cuineu aquest deliciós plat junts ! ? (Cuisinons ce bon plat ensemble !)

« Au bout de nos fourchettes, pointent nos racines »

2 Personnes Préparation 20 min Cuisson 45 min

Morue à la catalane (Ma Cuisine Catalane d’hier et d’aujourd’hui) Copyright © Jean-Luc Modat
Morue à la catalane (Ma Cuisine Catalane d’hier et d’aujourd’hui) Copyright © Jean-Luc Modat
Morue à la catalane (Ma Cuisine Catalane d’hier et d’aujourd’hui) Copyright © Jean-Luc Modat

  • 400 g de morue
  • 1 Bte 400 g de tomate concassée ou 3 tomates bien mûres
  • 1 poivron vert + 1 poivron rouge
  • 2 oignons jaunes
  • huile d’olive du Pays Catalan
  • Farine
  • 1 verre de vin blanc sec du Pays Catalan
  • 1 pincée piment d’Espelette
  • 1 feuille de laurier + 1 Brin de Frigoulette (Thym)
  • 5 gousses d’ail écrasées en chemise
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Réalisation

Morue à la catalane Copyright © Jean-Luc Modat
Morue à la catalane Copyright © Jean-Luc Modat
  1. Dessaler la morue dans une grande bassine d’eau froide pendant au moins 24 h au frigo
  2. Face peau sombre vers le haut – Renouveler l’eau 3 à 4 fois
  3. Egoutter et sécher la morue – Retirer la peau noire – Débiter en morceaux – fariner
  4. Réaliser un « sofregit »
  5. Préchauffer le four thermostat 180°
  6. Faire revenir les poivrons coupés en lanières, les oignons émincés, l’ail écrasé, thym laurier
  7. Verser tomate, pincée de piment, verre de vin blanc, remuer, cuire 20 min à feu doux
  8. Dorer tous côtés les morceaux de morue enfarinés dans de l’huile
  9. Les disposer dans le plat allant au four
  10. Recouvrir avec la préparation à base de tomate (sofregit)
  11. Cuire au four à 180° durant 20 min environ.
  12. Accommoder de trumfes (pommes de terre) vapeur ou de riz
  13. Option : Dresser avec des tranches de pain grillées et aillées.

Je cuisine et transmets l’héritage de mes ancêtres

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Domaine d’Elie (Photo Jean-Luc Modat)

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Domaine d’Elie

El caracter de Terra Nostra !

(Le caractère de notre terre)

Le Domaine d’Elie  6 rue Godefroy Thuir 66300 – Artisans vignerons

Jean-Claude Batlle 06 09 66 07 85 Mail : domaine.elie@gmail.com

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En France Métropolitaine

Sirop de citron des jeunes années

Xarop de llimona dels meus anys més joves

Par Jean-Luc Modat

Par Jean-Luc Modat

Bien avant l’avènement de la société de consommation, dans chaque famille d’aqui tout était fait maison avec ce qui était disponible à portée de main ! On n’avait pas grand chose, le travail était rude mais on vivait heureux, insouciant, des flagrances de Bonheur s’épanchaient sur notre beau Roussillon ! Chaque geste, chaque propos faisait sens, la nourriture était gouteuse, les rapports humains, vrais. Dans mes jeunes années, au retour de mes escapades éreintantes de galopins dans la campagne, à maintes reprises je me suis délecté d’un grand verre de sirop bien frais et fait maison de citron. Je dois bien le confesser, j’éprouve une passion irraisonnée pour le citron. Ainsi, chaque année mes citronniers reconnaissants des soins que je leur prodigue, me gratifie en retour de leurs meilleurs fruits gorgés de soleil. Qui dit citron, dit sirop ! Facile à préparer, vous serez émoustillés par la puissance du goût du citron et les arômes intenses de ce sirop. Vraiment rien à voir avec ces sirops industriels artificiels très sucrés, insipides !

Ingrédients

  • 8 citrons non traités
  • 400 g de sucre
  • 200 ml d’eau

Préparation : 20 min Cuisson 20 min Repos 24h

Pour obtenir un vrai sirop de citron il faut monter la cuisson à 120°C pas plus pas moins !

  1. Laver sous l’eau froide chaque citron. Egoutter.
  2. Prélever les zestes de 3 citrons. Réserver.
  3. Chauffer l’eau et le sucre à feu moyen environ 15 min. Dés l’ébullition y jeter les zestes. Poursuivre laisser ce sirop bouillir 5 min. Remuer fréquemment.
  4. Pendant ce temps, au presse-agrumes extraire les jus des 8 citrons.
  5. Verser le jus obtenu dans un saladier.
  6. Verser le sirop et les zestes sur ce jus. Bien remuer.
  7. Laisser macérer et refroidir quelques heures.
  8. Porter à ébullition 1 casserole d’eau avec 1 bouteille en verre de 50 cl immergée. Continuer 10 min.
  9. Filtrer au chinois
  10. Conditionner Remplir la bouteille la conserver à l’abri de la lumière 3 à 4 mois
  11. Une fois entamée la conserver au frigo.
  12. Servir 1 dose de sirop pour 5 doses d’eau.

Mon livre a paru !

Où se procurer le livre ?

D’abord chez votre libraire habituel

Je suis ouvert et preneur à toutes propositions de lieux (Caves à vin, à fromages, boutiques de producteurs locaux, artisans charcutiers… ) pour animer des dédicaces ! En Pays Catalan, je privilégie la proximité des libraires de village, de quartier, acteurs sociaux, culturels et économiques incontournables du Pays Catalan. Vous pourrez le commander et en disposer en quelques jours.

Cependant, je me suis réserve aussi le choix de diffuser moi-même Ma Cuisine Catalane pour aller au contact, à votre rencontre, nourrir l’échange, savourer le plaisir du partage…

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Vos propositions : Tel 07 77 28 64 13 ou Mail : jeanluc.modat@bbox.fr

Réveillons nos consciences Catalanes ensommeillées !

Humblement, modestement, je tente de reprendre dignement une petite part du flambeau que nous ont laissé Adrienne Cazeilles, Eliane Comelade, Joan Cayrol, Jordi Barre, Albert Baussil, Pierre Camo… Et ce cri sourd exprime la passion pour la Nostra Mare Terra, l’inquiétude d’une dérive vers l’anonymat déculturalisé hors sol sans repères ni valeurs !

Des Racines et des Rêves…

L’exode des jeunes et des forces vives

Depuis des décennies les Pouvoirs publics et leurs obligés… s’activent méthodiquement à la disparition de l’existence du fait Catalan en organisant, orchestrant, structurant, le désert économique avec pour objectif l’exode forcé de nos jeunes donc des forces vives vers des grandes métropoles..

Conséquences : Sous-développement économique, laminage scolaire et étouffement culturel, invasion du tourisme de masse et bétonisation de nos villages et du littoral. Aux Catalans et Catalans de coeur (afagits) sont habillement substitués, remplacés délibérément par des recrutements et mutations de fonctionnaires et personnels originaires d’autres régions sans attaches locales : Et le tour est joué ! Les Catalans sont devenus minoritaires sur leur propre territoire.

Pour autant, pas le moindre signe sérieux, volontariste, de prise de conscience collective, pas le moindre soupçon d’une affirmation culturelle forte de identité catalane roussillonnaise détachée de toutes préoccupations et stratégies politiciennes ! Cette prise de conscience appartient à chacune, à moins qu’il ne soit déjà trop tard ?

Déjà, le Catalan Roussillonnais n’est quasiment plus parlé dans les rues de nos villages ou si peu, le % de catalans dans la population du Roussillon de cesse de fondre comme peau de chagrin, pour devenir résiduelle, anecdotique. Nos traditions disparaissent ou sont vidées de tout leurs sens, contenues dans des folklorisassions. La gastronomie Catalane Roussillonnaise si riche est supplantée par de la restauration de malbouffe mondialisée et revisitée : Wok, orientale, américaine, italienne, asiatique, espagnole…

Allez donc chercher des restaurants qui proposent de la vraie cuisine catalane ! Bon courage ! Basques, Béarnais, Corses, Gascons, Ariégeois, Périgourdins, Aveyronnais, Lozériens, Bretons, Alsaciens, Niçois, Provençaux, Savoyards, Normands, Lyonnais, vosgiens… Tous perpétuent avec bonheur et fierté leur patrimoine culinaire populaire et le brandissent en étendard identitaire et en patrimoine mémorial de leur région : Ici, à l’évidence, la stratégie de promotion d’un tourisme de « masse » est bien organisé avec la promotion de la malbouffe bien arrosée de Coca accompagnée de : Tacots, Cheeseburgers, kebabs, pizzas, hamburgers, couscous, nems, sushis et autres paëllas minimalistes revisitées…

Les « jours de la vieille » (els dies de la vella)

La légende populaire catalane

Els dies de la vella ? Ara I Sem (Les jours de la vieille ? Nous y sommes) Je vais vous conter cette très ancienne légende populaire catalane  : Les jours de la vieille. « La connaissez-vous ? Non ? Eh bien la voici ! Installez-vous bien confortablement a la vora del foc (prés du feu de cheminée), là, oui… Plus prés… Je vais vous la raconter » (chuchotements)…

Il était une fois, en Pays Catalan, au cœur des Aspres sauvageonnes, la Laurette, une vieille bergère catalane, qui depuis la nuit du temps, gardait son troupeau du côté de Castelnou…. Chaque année à pareille époque, la Laurette comptait de nombreuses bêtes mortes de froid. Une année, peut-être plus clémente, elle avait réussi à préserver du froid tout son bétail. Aussi, en cette fin de Mars, la Laurette était heureuse que l’Hiver soit enfin terminé ! Un beau soleil hardi lui prodiguait un excès d’enthousiasme… Soudain, allez savoir pourquoi, elle se mit à injurier le mois de Mars… A haute voix goguenarde, elle l’harangua en Catalan, bien sûr : « Mars, marcell, no has tingut la pell de cap vaca ni de vedeil ni ovella, ni porcell ni cabra ni cabrit, mal haja, are qu’est partit. » (Mars, marcell, tu n’as pas eu la peau d’aucune vache ni veau, ni mouton ni cochon ni chèvre ni chevreau. Maudit sois tu maintenant que tu es parti) » Seulement Mars entendit ses propos, vexé et courroucé il s’empressa de demander au mois d’Avril de lui prêter ses 3 premiers jours : « Abril gentil, deixa m’en un, deixa m’en dos, deixa m’en tres i un qu’en tinc feran cuatre, i totas la oveillas de la vella vull pernabatre. » ( Gentil avril, prête-moi un jour, prête-moi deux jours, prête-moi trois jours et celui qui me reste feront quatre pour que je puisse abattre toutes les brebis).« 

Ainsi fut fait : Avril cédant aux suppliques de Mars lui prêta ses trois premiers jours. La Tramontane se leva en rafales glaciales puis en tempêtes violentes, conjuguées à la grêle, au froid, à la neige… Un temps épouvantable ! Tous les agnelets de la vieille bergère périrent…. sauf un caché sous les jupons de la vieille !

Certes, depuis ces temps anciens la rancœur de Mars parfois est apaisée… Cependant, ces jours-ci, où que vous soyez en Pays Catalan, quand s’époumonera la Tramontane, prêtez une oreille attentive et vous percevrez, sans doute, la vieille Laurette geindre et pleurer son troupeau.

N’oubliez jamais la légende des jours de la vieille du 31 mars au 3 avril soyez attentif aux messages de Dame Nature !

Jadis, à proximité des églises, comme à l’église Saint Marie à Serralongue, étaient érigés de petits édifices carrés à quatre arcades ouvertes aux quatre vents, chacune surmontée d’une statuette d’un évangéliste. Les Conjuradors. Per conjurar el dolent tems (pour conjurer le mauvais temps) demander la clémence des cieux lors de ces jours de la vieille, des cataclysmes climatiques et plus commodément contre le mauvais sort… Les fidèles cheminaient en processions suivant le curé jusqu’au Conjurador?

https://museedupatrimoine.fr/musee-medieval-de-serralongue-pyrenees-orientales/34266.html

Trouillas : Pour un projet alternatif au hard discount

Un patrimoine vinicole détruit ; un pan de mémoire collective disparaît

Décidément les Pyrénées Orientales semblent être une terre généreuse d’accueil très très attractive pour les installations de supermarchés à bas coût « Hard discount » ! Le cœur de village de Trouillas ne possède que quelques commerces de proximité et pas l’ombre d’une boulangerie… Qu’à cela ne tienne ! Pourquoi ne pas vendre à un promoteur et raser les bâtiments de la cave coopérative pour y construire un « magnifique » hagard Hard discount ? Pour aboutir ? Jusqu’à peu, ce projet escomptait sur une certaine discrétion de bon aloi, passer sous silence, compter sur l’indifférence et la pusillanimité des populations… Seulement, ici, en Pays Catalan certains ne l’entendent pas de cette oreille !

Le Collectif Agissons Pays Catalan 

Le Collectif Agissons Pays Catalan avait appelé à un rassemblement à 10 h ce samedi 26 mars devant la cave coopérative de Trouillas pour dénoncer la destruction de ce bâtiment pour un projet commercial. Plus d’une soixantaine de personnes de tous âges, de tous horizons, de vignerons et d’anciens, d’élus de l’opposition municipale s’est rassemblée. Ces téméraires ont su braver tous les freins et toutes les réticences qui auraient pu les dissuader d’assister à cette mobilisation.

Effacer le patrimoine de nos villages pour dissiper l’identité catalane

Le Collectif Agissons Pays Catalan par les voix de son président Pierre Rossignol et de son vice Président Joan Nou contestent la décision de la SCAV Laure de Nyls (Société coopérative agricole de vinification) propriétaires des coopératives de Ponteilla, Pollestres, Bages, Saint-Jean-Lasseille et Trouillas. Pour Pierre Rossignol et Joan Nou d’autres solutions existent que la destruction du bâtiment pour l’installation d’un hard discount. Ils préconisent aussi la réalisation de projets structurants en adéquation et osmose avec le territoire et ses populations…. Ce bâtiment pourrait être par exemple restauré en complexe hôtelier pour l’accueil des très nombreux touristes attirés par les circuits œnotouristiques ou aménagé en une halle dédiée aux producteurs locaux en vente directe, à des espaces de traiteurs et de restauration de gastronomie locale, à d’une boulangerie artisanale, à des vitrines des savoir-faire locaux, à l’installation d’artisans d’Art, à des espaces dédiés à la culture et enfin à d’appartements au premier étage. Qui pourrait imaginer qu’un Hard Discount puisse créer une telle dynamique dans ce territoire ?  » Existe-il une vision pour le Pays Catalan ?  » S’interroge avec justesse Joan Nou et d’insister : « Son authenticité, son identité petit à petit s’étiolent, il en va aussi de l’âme de nos villages« . Les dirigeants du Collectif Agissons Pays Catalan ont annoncé en conclusion du rassemblement qu’ils demanderaient audience et soutien auprés de Remy Attard Maire de Trouillas.

Comme le projet de destruction de la cave coopératives de Trouillas pour bâtir un hard de Hard Discount, de très nombreuses caves coopératives dans nos villages sont promises au même destin funeste,  pour des réalisations sans pertinences ! Interrogeons-nous sur cette profusion d'installations de ces grandes surfaces et en particulier des hards discount en Pays Catalan... Parmi les premiers émérites Départements les plus pauvres et champion de France du taux de bénéficiaires de RSA... Il aurait été judicieux d'y installer une vraie halle de producteurs locaux et du Pays Catalan par exemple !

Destruction du patrimoine viticole et agricole.

Qui pourrait être dupe ? Derrière ces nombreuses destructions d’empreintes du passé glorieux viticole catalan se cache la volonté de dissoudre tout fait catalan, toute histoire, tout passé, tout présent, toute forme d’avenir ! La disparition de la viticulture en plaine dans la perspective de toujours construire davantage de lotissements anonymes sans aucune vision pertinente et cohérente de l’aménagement durable du territoire, avec ses corolaires d’augmentation des flux routiers, des impacts irréversibles sur la nappe phréatique du Pliocène (220 m de profondeur).

Le Collectif « Agissons Pays Catalan ?

« 100% local, 100% independant, 100% Pays catalan »

Un groupe de femmes et d’hommes, de tout bord politique, aimant leur terre mais surtout convaincus de son immense potentiel. Le Pays Catalan est un surdoué qui s’ignore !

Pour rejoindre le Collectif : → #Agissons! – Tel : 06.31.02.92.89 – Mail agissons66@gmail.com