Qui êtes-vous Môôônsieur Emile Mustacchi ?

Jean-Luc MODAT Auteur, créateur

Voilà des années, à la faveur d’un reportage TV, l’artiste peintre catalan au look déjanté est devenu la coqueluche de l’émission d’Ali Baddiou émission diffusée sur Canal+…. Emile retombera vite dans l’oubli et retournera presto dans l’anonymat. Mais qui est donc vraiment Emile Mustacchi ? Rencontre.

Veste à carreaux, coiffé d’un bonnet «mustacchien» chevelure et barbe hirsutes, fagoté de fringues improbables, breloques de pacotilles aux doigts, chaussettes bigarrées dépareillées, Emile Mustacchi est une figure éminente de Perpignan, du Pays Catalan. Il intrigue, interpelle, dérange parfois, sans jamais laisser indifférent. Nombreux sont ceux qui s’obstinent à lisser leurs apparences pour coller aux codes de conformité, aux normalités, à l’uniformité… inclassable, Emile les fuit pour cultiver son look déjanté, décalé, farfelu voire atypique. N’est-ce pas le propre des génies d’être à concourant de leur époque ? Ce poète loufoque éclaire de son falot les absurdités de la nature humaine, Emile invite aux utopies de demain !

Quelle personne se cache derrière ce look farfelu ?

Emile Mustacchi (Photo La Gazette Catalane)

Emile-MUSTACCHI Photo Jean-Luc MODAT

Émile n’est pas seulement une apparence. Sous ses traits se cache un immense artiste au talent peu reconnu. «Je suis un épicurien carpe Diem, c’est ma religion ! J’en suis le seul prêtre.» Déclare solennel Emile, Mimile pour les intimes. Grand admirateur de Dali, Rembrandt et Rubens, il s’est spécialisé dans l’art du portrait et de la caricature. «Vivre de mes dessins est difficile. Je ne sais pas faire autre chose. Je ne suis pas argenté, suis souvent dans la panade donc privé de toutes les bonnes choses de la vie. Quand on n’a pas d’argent, on est marginalisé, condamné à la solitude.» Déplore-t-il. Qui soupçonnerait derrière ses apparences fantasques, une telle sensibilité ? Emile Mustacchi est un délicieux personnage attachant, son regard clair révèle l’extrême gentillesse. Pourtant, pour nombre de braves gens, il inspire crainte, méfiance voire mépris ! D’ailleurs sur le ton de la confidence, ne regrette-t-il pas : «La Ville de Perpignan se fiche éperdument de moi, comme si je n’existais pas !» Nombreux sont ceux qui ont profité de sa bonté de sa naturelle candeur : «Je me suis fait plusieurs fois arnaqué par des personnes d’ici qui ont pignon sur rue. Grâce à elles (Elles se reconnaîtront) je me suis retrouvé sans le sou.» Emile Mustacchi continue donc son art, touchant une toute petite pension d’invalidité. Ses revenus ne lui permettent plus d’acheter de la peinture alors il se contente de dessiner à la sanguine. Quel gâchis !

Emile portraitiste officiel de la famille royale de Belgique

Emile Mustacchi (Photo La Gazette Catalane
Emile MUSTACCHI Photo Jean-Luc MODAT

« Je suis né sur la Planète Mars ! « Se plait-il à plaisanter un xic (1) provocateur. Fils d’une famille modeste, son père était maçon, rien ne le prédestinait à la peinture. «Je suis né le 3 Septembre 1944 à Palerme en Sicile, fief de la mafia ! » Insiste-t-il. «J’ai quitté l’Italie avec ma famille je n’avais que 3 ans pour gagner la Belgique où mon père travailla à la mine. Quelques années plus tard, je suivais ma famille au Maroc où nous avons vécu de nombreuses années.»

Gamin, Emile dessine des heures durant. Puis, à l’âge de 14 ans, une dame lui offre un coffret de peinture, ce détail produit son destin. Dès lors il s’initie seul à la peinture, copie les grands maîtres de la peinture. Cet artiste autodidacte n’a jamais fréquenté les Beaux-Arts ni la moindre école de peinture. Son talent inné est un don qu’il cultivera. Les années passent, il regagne Bruxelles. Bientôt, son immense talent artistique lui vaut d’être présenté à la famille royale. La princesse Paola lui commande les portraits de ses enfants. Sa réputation est faite ! Il est devenu célèbre. L’aristocratie belge se l’arrache. Son destin semblait alors tout tracé, une déconvenue plus tard, il est forcé de rejoindre ses parents installés à Aubagne. Puis la famille s’installe il y a une trentaine d’années à Perpignan au Haut Vernet. Emile semble marqué par son enfance, par cette mère, pas démonstrative pour un sou, peu aimante à son égard qui ne lui démontrait aucuns signes de tendresse. S’il affectionne dessiner les rondeurs voluptueuses féminines n’est-ce pas là en écho à cette frustration d’amour maternel ?

(1) un peu

Pourquoi le Canigou s’appelle Canigou ?

Per què es diu Canigó, Canigó ?

Si comme moi, chaque matin, vous jetez un coup d’œil furtif mais toujours bienveillant sur le Canigó, comme pour bien vous assurer qu’il soit toujours là… Vous êtes-vous posé la question des origines de son curieux nom ? Je me suis résolu à effectuer des recherches et voilà ce que j’ai déniché ! Plus d’un sera surpris !

Altitude 2785 mètres. Montagne sacrée des Catalans.

Les origines les plus probables du nom Canigou

Peuples énigmatiques, installé sur les berges orientales de Méditerranée en Phénicie, région qui correspond à peu prés au Liban actuel, les Phéniciens appelés aussi ‘le peuple pourpre’ à cause de la teinture pourpre qu(ils produisaient à partir d’un coquillage Au VIème siècle av. Jésus Christ ils fondent Pyréné probablement dans l’anse de Collioure et installèrent un comptoir commercial pour fonder Port-Vendres dans la perspective de relier plus aisément l’Occidental à l’Orient… Probablement faut-il trouver à cette époque les origines du nom Canigou ! Car pour les phéniciens, kan, signifiait montagne. Pour exprimer la grandeur de cette montagne détachée du massif environnant, ils ont ajouté un superlatif (Kan) soit Kankan (prononcé Kanigan) le Mont des Monts. repérable de loin par ces intrépides marins. Les Grecs leur succédèrent ici. Le Kanigan des Phéniciens, se transforma en grec en Kanigon ( gon signifiant en forme de cône).

Vous aussi vous avez pu lire sur le Web de nombreuses fois cette définition puérile communément accordée (à tort) au nom : « Canigou signifie en catalan, dent de chien. Sa forme y fait bien penser ! » Serait-ce là une façon mièvre de déprécier la belle symbolique que représente ce massif dans l’identité catalane ?! Cela ne peut être voyons ! Déu vos guard ! Car, précisons : En Catalan un chien se dit « gos« 

 

Des panellets aux Pignons

A quelques heures de la Toussaint, avui (Aujourd’hui), je vous offre, aqui mateix ! (ici même) ma délicieuse recette de panellets (petit pain en catalan). En Roussillon la Tradition est récente (plusieurs décennies). Elle invite ces véritables spécialités catalanes sur toutes les bonnes tables pour la Toussaint et/ou pour Noël. ça ne vous a pas échappé que les gourmandises en pâte d’amande étaient devenues excessivement onéreuses… Pour parvenir à réaliser des panellets sans vous ruiner, Je vous suggère de découvrir ma recette et surtout de la réaliser vous-même, vous allez voir, c’est un régal, c’est très facile ! Le fait maison c’est bien meilleur pour le goût et votre santé !

Par Jean-Luc Modat

Ma recette de panellets catalans

Loin de moi la prétention de proclamer ma recette comme la « véritable » tant il en existe un nombre infini et de déclinaisons… Cependant elle n’en demeure pas moins traditionnelle et familiale.

Facile-Préparation 1 h-Repos 1 nuit-Cuisson 10 min

  • USTENSILES :
  • 1 autocuiseur
  • 3 assiettes 1 saladier + 1 Bol
  • 1 fourchette +1 couteau +1 cuillère bois + 1 pinceau de cuisine
  • 1 balance + 1 zesteur
  • Film alimentaire + papier sulfurisé
  • 1 four + 1 sole

Pour environ 30 panellets

  • Patate douce (poids cuit 300 g)
  • 200 g de sucre de canne
  • 3 œufs
  • un peu de farine
  • 400 G d’amandes en poudre
  • Le zeste d’un citron vert non traité et lavé
  • – 300 g de pignons de pin

Comment procéder pas à pas ?

Etape 1 : Préparation de la pâte

  1. Peler la patate douce, la tronçonner en plusieurs morceaux La cuire à la vapeur (10 min au chuchotement de la soupape)
  2. Dans un saladier écraser la patate cuite en purée encore chaude puis laisser refroidir
  3. Ajouter zestes de citron, sucre, poudre d’amande
  4. Séparer le jaune et le blanc d’un œuf.
  5. Incorporer ce jaune dans la pâte
  6. Mélanger le tout et pétrir pour obtenir une pâte homogène
  7. Filmer cette pâte – Laisser reposer au frigo 1 nuit

Etape 2 : Confection des panellets

  • Verser les pignons dans une assiette
  • Séparer les jaunes et les blancs de 2 œufs.
  • Battre ces jaunes d’œuf dans un bol
  • Battre légèrement les blancs dans une assiette creuse
  • Préchauffer votre four à 240°C pendant 15 min
  • Enfariner vos mains ça évite à la pâte de coller aux doigts
  • Prendre un peu de pâte, faire des boules de la taille d’une noix.
  • Paner chaque boule dans le blanc d’œuf
  • Rouler dans l’assiette de pignons pour les enrober.
  • Bien modeler et appuyer chaque boulette
  • Déposer chacune sur le papier sulfurisé posé sur la sole du four
  • Badigeonner le dessus des panellets du jaune d’œuf.
  • Enfourner à 240 ° 8 à 10 min
  • Surveiller  les panellets doivent être dorés sans trop
  • Vous pouvez les conserver dans une boite hermétique. Servir à Noël vous serez surpris(e) par le succès

Les origines de la tradition des panellets se perdent dans des temps immémoriaux. Ces panellets pourraient être liés à des rituels funéraires, héritages de cultes païens anciens. Ces offrandes aux défunts pourraient évoquer l’idée d’éternité (Les panellets se conservent longtemps)

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Dorades au four, souvenirs du Bourdigou

Orada al forn als meus records del Bordigo

Par Jean-Luc Modat

Comment imaginer que la simple évocation d’un plat puisse raviver…. mes plus belles vacances d’enfance ! Leurs décors ? L’univers sauvage du Bourdigou (certains l’ont connu !) et le casot blau d’en Janot (le cabanon bleu de Jeannot). Je me remémore qu’à l’aube, sous la voûte étoilée des chaudes nuits d’Eté, j’accompagnais d’un pas complice et intrépide, mon oncle Janot jusqu’à la plage toute proche. Là, au crépuscule naissant, la barque mise à l’eau, nous rejoignions à la rame le poste signalé par les flotteurs où nous avions jeter la veille au soir, nasses et filets… L’aurore divulguait nos pêches miraculeuses sous les yeux curieux de quelques mouettes… Ô ! Petites langoustes, pageots, sars, mulets, loups, dorades… A midi, nous nous délections de bons poissons… Aaaahhh ! Les dorades au four cuisinées par l’oncle Janot ! Avui (Aujourd’hui) je les prépare de la mateixa manera que l’oncle janot (De la même façon que l’oncle Jeannot), de mémoire avec pour souvenirs les bonheurs simples de mes vacances au Bourdigou ! Un plat très savoureux et très simple à réaliser. Mais d’abord, à vos tabliers Amics ! Teneu gana ? (Amis, vous avez faim?)

Je cuisine et transmets l’héritage de mes ancêtres

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« Au bout de nos fourchettes, pointent nos racines »

Copyright ©Jean-Luc MODAT

2 Personnes Préparation 15 min Cuisson 45 min

Dorades au four souvenirs du Bourdigou (Ma cuisine catalane.com) Jean-Luc Modat
  • 2 belles petites dorades de Méditerranée
  • 2 tomates mûres moyennes
  • 2 branches de thym frais
  • 2 citrons non traités
  • 2 à 4 C. à S. d’huile d’olive
  • 2 oignons jaunes
  • 6 pommes de terre de Cerdagne
  • 1 Bon verre de vin blanc sec.
  • 4 gousses d’ail.
  • Sel et poivre au goût

Mise en place

Préparer tous les ingrédients : Eplucher, peler, couper, hacher, rincer, égoutter

Réalisation

  • Préchauffer le four 200°
  • Ecailler, vider, les daurades – Inciser le milieux de chaque côté.
  • Nettoyer, saler l’intérieur – Y déposer un brin de thym – Réserver
  • Les dorades cuisent en 10 et 15  min. Il faut donc cuire d’abord les pommes de terre, oignon et tomate
  • Enduire d’huile d’olive 1 plat à gratin
  • Eplucher pommes de terre les débiter en rondelles épaisses de 4 mm, les oignons émincés
  • Les disposer dans le plat ajouter les tomates taillées en rondelles et l’ail émincé
  • Saler, poivrer, arroser d’huile
  • Mettre au four à 180° pendant 30 min
  • A mi cuisson verser le verre de vin blanc
  • Puis inviter les daurades sur le lit de pommes de terre et les badigeonner d’huile
  • Déposer dessus des tranches de citron, arroser le tout de vin blanc
  • Cuire 10 min à 180° puis 5 min à 200°

i bon profit Amics !

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Le cochon toqué !

Un rendez-vous donc à ne pas manquer, samedi 6 et dimanche 7 mai ! Première édition d’un rendez-vous très original autour des traditions et du terroir, cette grande fête du cochon regroupera, une cinquantaine de producteurs-artisans, de porc bien sûr, mais aussi de produits locaux, d’alimentation, de bien-être…, avec la complicité des chefs talentueux des Toques blanches Roussillon !

C’est un rendez-vous inédit. Une grande fête concoctée avec le Syndicat des producteurs de porcs fermiers des P.-O. et tout un tas de producteurs locaux pour ravir nos papilles tout en valorisant les savoir-faire du territoire, la transmission des métiers et la gastronomie locale, dans une ambiance festive et conviviale.

Il sera ainsi possible, toute la journée, d’acheter de la viande de porc chez l’un de nos producteurs locaux et de la faire griller sur place, sur des braséros mis à disposition, ou encore de s’offrir un repas inédit (sur le thème du porc bien sûr), mitonné par les chefs des Toques blanches Roussillon-Occitanie. Tout ceci dans une ambiance de fête avec nos incontournables bandas, des démonstrations de castellers, des ateliers pour enfants et autres animations sympathiques.

Vous pourrez m’y rencontrer

Je vous réserve le meilleur accueil possible et vous dédie la plus humaine et conviviale rencontre en ma possibilité !

Samedi 6 mai

• 9h – Petit-déjeuner à la fourchette (produits du terroir)
Animation musicale par la banda Les Canaillous
• 11h –
Intervention sur le bien-être animal
• 12h –
Restauration auprès des producteurs
Ateliers-dégustation autour du cochon animés par trois chefs renommés des Toques Blanches Roussillon
Animation musicale par la banda Les Canaillous
• 15h-17h –
Ateliers enfants
• 16h –
Intervention sur le bien-être animal
Jeux en bois, restauration sur place

Dimanche 7 mai


9h – Petit-déjeuner à la fourchette (produits du terroir)
Animation musicale par la fanfare La Marmaille
11h – Intervention sur le bien-être animal
12h – Restauration auprès des producteurs
Ateliers-dégustation autour du cochon animés par trois chefs renommés des Toques Blanches Roussillon-Occitanie*
Animation musicale par la fanfare La Marmaille
15h : Castellers avec les Pallagos du Conflent
15h-17h – Ateliers enfants
16h – Intervention sur le bien-être animal
• Jeux en bois, restauration sur place

Espace professionnel
• Rencontres avec les éleveurs
Dédicaces de livres de cuisine (Entre autres Jean-Luc Modat et son tout nouveau livre !)

* Billetterie en ligne restauration Toques Blanches

OUVERTURES

Du 06/05/2023 au 07/05/2023 De 09:00 à 18:00

Boles de picolat

Par Jean-Luc Modat

Ici en Roussillon, s’il est un plat rustique emblématique de notre gastronomie populaire catalane, c’est bien les Boles de picolat ! Aux quatre coins du Roussillon on retrouve autant d’inspirations de recettes que de villages, voire de familles. Chaque génération perpétue ses recettes familiales déclinées en autant d’expressions profondes de nos terroirs… Là, je vous offre l’une de mes recettes familiales… Ce savoureux plat égayera vos tablées de réunions familiales o bé una rapaxada de germanor amb Amics… (ou bien des agapes de fraternité entre Amis.)

La gastronomie catalane reflet d’identité

Préparation 35 mn Cuisson 15 mn poêle – 45 mn cocotte

Ingrédients pour les boles de picolat

  • 400 g de hachis de bœuf
  • 200 g de hachis de porc ou de chair à saucisse
  • 3 gousses d’ail
  • 5 Cuillères à soupe de farine
  • 5 brins de persil plat
  • Sel, poivre
  • 1 oeuf entier + 1 jaune

Préparation 35 mn Cuisson 15 mn poêle – 45 mn cocotte

Préparation 15 boles pour 5/6 personnes

  • Hacher persil et ail
  • Dans un saladier assembler les hachis, 1 œuf entier + 1 jaune, persil, ail. Assaisonner
  • Humidifier vos mains sous l’eau chaude
  • Façonner de petites boulettes bien rondes de la grosseur d’un gros œuf. (Ø 4cm)
  • Étendre de la farine sur votre plan de travail, y rouler rapidement les boles
  • Retirer le surplus de farine. Réserver au frigo pour les raffermir

Ingrédients pour le Sofregit (la sauce)

  • 3 càs de pulpe de tomate
  • 2 Tranches de poitrine poivrée découpées en lardons
  • 1 noix de sagí (panne de porc rance)
  • 1 verre de rancio
  • 1 boite d’olives vertes
  • 2 càs d’huile d’olive
  • 1 noix de saindoux
  • 1 bel oignon haché
  • 1 càc de piment doux en poudre
  • quelques couennes de jambon sec
  • 1 càc de cannelle en poudre
  • 1 bouquet garni (thym + laurier)
  • Poivre (Ne saler pas !)

Sofregit ( Faire revenir en Catalan)

  • Hacher l’oignon menu
  • Dans une cocotte chauffer 2 càs d’huile d’olive
  • Faire roussir oignon et poitrine découpée en lardon à feux doux
  • Les retirer de la cocote, réserver.

L’ultime étape

  • Enrichir, faire fondre 1 noix de sagí (panne de porc rance) puis déposer, dorer les boles rapidement. Réserver.
  • Verser oignon et lardons faire roussir épandre 1 càs de farine. Mélanger rapidement.
  • Pour éviter que ça ne brûle verser 2 verres d’eau
  • A la reprise de l’ébullition assaisonner poivre, cannelle, piment doux, 3 càs de pulpe de tomate, le bouquets garni.
  • Verser le olives vertes, les boles, les couennes de jambon sec, 1 verre de rancio. Si nécessaire verser encore un peu d’eau.
  • Laisser mijoter à couvert à feu très doux 45 min à 1 h.
  • C’est bien meilleur réchauffé le lendemain !

La tradition veut que l’on serve les boles de picolat avec des mongetes  (haricots blancs secs )

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En France Métropolitaine

Cuisiner, c’est Aimer offrir du plaisir !

Fricot paysan sauce blanche

Guisat de pagés salsa blanca

Par Jean-Luc Modat

« Autrefois, notre nourriture était saine. Nos plats avaient du goût. Notre vie était laborieuse, nous n’avions pas grand chose, mais nous vivions heureux !  » C’est ainsi que ma grand-mère Rose relatait la vie d’un passé pas si lointain… Ces mots mâtinés de bon sens, pleins d’à propos font échos aux souvenirs familiers de notre enfance… A ces bons plats aux empreintes paysannes, simples, goûteux, roboratifs i mostós(1) que nos douces grand-mères nous cuisinaient patiemment… Et si cette cuisine populaire faisait un retour fracassant sur nos tables ? Revenait au goût du jour en cohérence avec nos racines, notre proximité ?

(1) pégueux

« Au bout de nos fourchettes, nos racines »

Ingrédients

  • 2 Ventrèches poivrées à couper en lardons
  • 3 belles pommes de terre coupées en 8 quartiers
  • 1 boudin noir catalan
  • quelques brins de persil,
  • 2 càs de farine
  • 1 verre de lait entier
  • 1 Petit pot de crème fraîche

2 personnes Préparation 20 min Cuisson 50 min

Préparation

Faire d’abord revenir dans une sauteuse les ventrèches poivrées salées. Puis verser les pommes de terre épluchées, rincer, coupées en 8 quartiers (selon grosseurs). Saisir 5 min.

Retirer, réserver la ventrèche. Poursuivre 5 min sans dorer la cuisson des pommes de terre. Puis verser les lardons, le persil haché. Mélanger. Enrichir de 2 càs de farine.

Mélanger l’ensemble sans faire roussir. Couvrir d’eau froide. Verser le verre de lait, la crème fraîche. Cuire à feu moyen 35 min. Vérifier la cuisson des pommes de terre.

Passer le boudin entier sous l’eau froide. ça affermi sa peau. Le trancher en rondelles épaisses d’un doigt et l’inviter à rejoindre les pommes de terre dans la sauteuse. Parfaire la cuisson 8 min. Le boudin va teinter la sauce et libérer ses arômes.

Une recette, goûteuse, simple à réaliser, peu onéreuse.

i bon profit Amics !

Je cuisine et transmets

l’héritage culinaire de mes ancêtres

Ma recette des Boles de picolat

Par Jean-Luc Modat

S’il est un plat rustique et savoureux qui incarne à lui seul toute la gastronomie populaire catalane, ce sont bien les Boles de picolat ! De la Côte Vermeille aux confins de Cerdagne ; de la Salanque au Vallespir, on retrouve autant d’inspirations de recettes que de villages, voire de familles. Chaque génération perpétue ses recettes familiales déclinées en autant d’expressions profondes de nos terroirs… Là, je vais vous offrir ma recette familiale…

Que signifie « Picolat » ?

« Picolat » provient du verbe catalan « Picolar » qui signifie hacher (de la viande) d’où le nom du plat « Boles de Picolat » boules de hachis ! Aussi, il est de mon devoir (comme du votre d’ailleurs !) de défendre notre patrimoine gastronomique catalan et donc notre identité ! Vous avez certainement pu constater sur internet quantités de nos plats catalans dénaturés, galvaudés, par de petits marmitons profanes « foresters » qui ont pour propension d’assimiler notre gastronomie catalane à la cuisine espagnole… En dénis volontaires pour désavouer l’existence même du Pays Catalan voire de la Catalogne ?

La gastronomie catalane reflet d’identité

Pour ne pas déroger à nos traditions les boles de picoulat sont servies accompagnées d’un salpiquet de mongetes ou des pommes de terre. Ce savoureux plat égayera vos tablées de réunions familiales o bé una rapaxada amb Amics

Préparation 35 mn Cuisson 15 mn poêle – 45 mn cocotte

Ingrédients pour les boles de picolat

  • 350 g de hachis de bœuf
  • 200 gr de hachis de veau
  • 700 g de chair à saucisse
  • 1 tranche de pain rassie trempée dans du lait tiède
  • 2 œufs
  • 6 gousses d’ail pillées
  • 5 Cuillères à soupe de farine
  • 1/2 bouquet de persil plat
  • Poivre, 1 c. café de cannelle de Ceylan en poudre
  • 2 oignons jaunes

Préparation 35 mn Cuisson 15 mn poêle – 45 mn cocotte

Préparation

20 boles pour 8 personnes

– Hacher persil, ail, oignon
– Faire tiédir du lait y tremper une tranche de pain rassi
– Dans un saladier assembler les hachis (bœuf, veau, porc)
– Ajouter mie de pain, ail, persillade, œufs, cannelle
– Bien mélanger, poivrer
– Humidifier vos mains
– Façonner de petites boulettes bien rondes Ø 4cm
– Étendre de la farine sur votre plan de travail
– Rouler rapidement les boles dans la farine
– Retirer le surplus de farine
– Réserver au frigo pour les raffermir

Ingrédients pour le Sofregit (la sauce)

  • 1 bte 780 gr de tomates concassées
  • 200 gr de ventrèche nature
  • 200 g d’olives vertes
  • 2 beaux oignons jaunes
  • 40 g cèpes séchés 1h dans l’eau tiède renouveler l’eau
  • 1 verre de vin blanc
  • 2 c. à soupe de farine
  • 35 cl Côtes du Roussillon « Rouge »
  • 1 talon de jambon rance débité en morceaux
  • 1 bâton de cannelle de Ceylan
  • 1 bouquet garni (thym + laurier)
  • Poivre (Ne saler pas !)

Sofregit ( Faire revenir en Catalan

– Hacher les oignons menus
– Dans une cocotte chauffer 5 c. à soupe d’huile d’olive
– Blondir oignons et ventrèche coupée en dés à feux doux
– Enrichir d’1 noix de sagí (panne de porc rance)
– Pour éviter que ça ne brûle verser 2 verres d’eau
– Joindre l’ail cuit des mongetes
– Laisser mijoter jusqu’à confire 20 mn
– Verser la tomate + 2 c. soupe de farine
– Inviter un talon de jambon sec rance
– Laisser mijoter environ 30 mn à petit feu
– Réserver au frigo pour les raffermir

L’ultime étape

– Faire chauffer 10 cl d’huile d’olive dans une poêle
– Dorer les boles de picolat
– Les réserver dans une cocotte
– Verser dessus le sofregit
– Ajouter olives vertes, cèpes, bâton de cannelle
– 35 cl Côte du Roussillon rouge
– Faire cuire à petit feu et à couvert 45 min

La tradition veut que l’on serve les boles de picolat avec des mongetes  (haricots blancs secs )

Mongetes ( sans garniture)

Ingrédients

– 450 g. de haricots blancs lingot
– 5 belles gousses d’ail
– 5 feuilles de laurier

Préparation

– La veille, faire tremper les mongetes dans de l’eau froide
– Égoutter, verser dans 1 cocotte
– Couvrir d’eau froide 1,5 le volume de mongetes
– Ajouter 5 belles têtes d’ail en chemise et 5 feuilles de laurier
– Porter à ébullition puis laisser mijoter 45 mn à couvert
– Changer l’eau de cuisson recouvrir de l’eau froide
– Faire cuire à petit feu et à couvert 45 min

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En France Métropolitaine

Cuisiner, c’est Aimer offrir du plaisir !

Crème de chocolat noir

Crema de xicolata negra

Jean-Luc Modat

Quel plaisir que de se délecter de ce savoureux entremet et de se surprendre à redécouvrir le goût suave d’un dessert de notre enfance égaré dans notre mémoire pour revivre de merveilleux souvenirs heureux de nos jeunes années ! Pour les repas des Dimanches, la meua padrina  feia aquella crema  de xicolata (1) Il me semble bien que ce délicieux dessert avait pour mérite de renforcer la cohésion des gourmands autour de la table… de cultiver le plaisir du goût , celui d’être bien ensemble.

.(1) Ma grand mère faisait cette crème de chocolat

La gastronomie catalane reflet d’identité

4 pers. Préparation 10 min Cuisson 15 min

Ingrédients

  • 1/2 l de lait entier
  • 3 càs de sucre en poudre (environ 40 g)
  • 1/2 tablette chocolat noir pâtissier 70% cacao
  • 3 càs de fleur de maïzena (30 g)
  • 4 càs de crème fraîche
  • 1 càc de cannelle en poudre

Préparation

  1. Tamiser au chinois la fleur de maïzena pour éviter les grumeaux. Mélanger (sucres, maïzena, cannelle) dans un saladier.
  2. Dans une casserole faire fondre à feu très doux le chocolat coupé en morceaux avec 1 cuillerée à soupe d’eau. Une fois fondu, verser le lait froid dessus, porter à ébullition en remuant à la spatule en bois. Cesser quand le mélange est homogène.
  3. Verser ce mélange poc a poc sur la préparation (sucre, maïzena, cannelle) en remuant au fouet sans arrêt.
  4. Transvaser cette préparation dans une casserole, faire chauffer à feu doux en remuant sans cesse jusqu’à ébullition la crème s’épaissit Retirer du feu, laisser tiédir, incorporer la crème fraîche en remuant énergiquement.
  5. Verser soit dans un saladier soit dans des ramequins, filmer réserver 2 h au frigo. Servir bien froid.

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Cuisiner, c’est Aimer offrir du plaisir !

Côtes de porc confites au four

Costelles de porc al forn

Par Jean-Luc Modat

Quand la routine patine notre quotidien ? Quand notre moral és més a baix les espardenyes(1)… Et si nous osions apporter du soleil dans nos assiettes ? Retrouver le sourire aux lèvres ? Redonner des couleurs à notre ordinaire ? Notre cuisine du quotidien peut-elle s’affranchir du plaisir de manger sainement des plats très goûteux faciles à réaliser ? Non ! Petite précision : Bien manger en plaisir et non bouffer à la va-vite… Comment un repas de prime abord des plus ordinaires peut-il offrir du plaisir à partager ? Ma recette de côtelettes confites, est simple à réaliser, peu onéreuse et cependant goûteuse à souhait ! A vos tabliers !

(1) plus bas que les espadrilles

Nos racines nourrissent notre identité

2 Pers. Prépa. 10 min Cuisson 85 min

Ingrédients

  • 2 Côtelettes à l’échine de porc bien élevé aqui !
  • 4 pommes de terre moyennes.
  • 4/5 gousses d’ail.
  • Thym, romarin, poivre
  • Huile d’olive

Préparation

  • Préchauffer le four à 175°
  • Badigeonner les côtes d’huile d’olive. Saler, poivrer
  • Eplucher, laver, couper en 4 les pommes de terre. Ecraser l’ail en chemise
  • Disposer les côtes dans un plat à four avec ail, pommes de terre, thym, romarin
  • Enfourner à 175° à mi hauteur pendant 75 min (selon performances du four + ou -)
  • A l’heure, mettre le four position grill 7/9 min pour des côtes croustillantes.

Servir chaud accompagné d’une bonne salade verte du Pays.

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